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Le témoignage de Jean-Baptiste

[:fr]J’ai reçu un étonnant message d’un jeune Jean-Baptiste, de France.
 
Dieu envoie parfois des SMS !
Bonjour Alain…
J’ai reçu ta BD « Robi » qui m’a beaucoup touchée. Surtout à la page où tu as dessiné le combiné de téléphone (Bible pour l’oreille et les mains entrelacées qui prient pour la bouche). J’ai trouvé ce symbole, vraiment génial, délicat et éloquent à la fois.
J’ai eu la curiosité d’aller voir la référence du texte que tu cites : Jérémie 33:3. Et j’ai invoqué Jésus (en fait, j’ai juste eu l’intention de l’appeler)…. j’en ai à peine eu le temps, car j’ai immédiatement reçu un message sur mon téléphone ! Je me suis cru dans le film Matrix (que j’aimais beaucoup dans ma jeunesse) il y a une scène semblable, c’est comme si j’étais Néo !) ça m’a trop plu !
 
J’essaie d’arrêter la cigarette (j’étais un gros fumeur de cannabis) Depuis 3 jours, je priais dans ce sens avec un ami. Mais j’ai tout de même refumé un peu par la suite. J’y pensais justement, ma chair me tentait, me le demandait et voilà que je reçois ce texto d’un ami:
– « continue » (d’essayer d’arrêter, de persévérer, de résister).
ça m’a scotché ! Dieu est étonnant dans Son Amour.
Donc il y avait au moins 2 messages :

  1. Persévère;
  2. La réalité/dimension de Dieu qui est extrêmement puissante.

 
Conversions
Ça me rappelle l’expérience surnaturelle que j’ai eu avec Jésus lorsque j’ai vu ton témoignage: (https://www.youtube.com/watch?v=EJ64doMIwx8&t=2s&authuser=1). En fait, c’est assez psychédélique et difficile à expliquer. Il faut le vivre pour vraiment se rendre compte du truc, mais c’était juste divin. J’étais transporté dans une expérience surnaturelle avec la présence de Dieu telle que j’en ai pleuré d’amour.
 
Mieux encore, c’est mon grand frère qui a lu aussi cette BD et – j’étais étonné – il s’est bien retrouvé dans le personnage principal. Et devine quoi: (bon tu n’es pas le seul responsable hein 😉 ) il s’est tourné vers Jésus cet après midi!! Génial!! Merci Alain 🙂
Tes oeuvres sont vraiment géniales! Le Saint Esprit transparaît dans l’ancre de tes BD. Respect.
Mon frère a aussi voulu voir ton témoignage et ça a du porter du fruit en lui.
 
Allez, courage, Dieu te garde.
JB
 
Jean-Baptiste s’essaie à la réalisation de dessin-animé. Il va venir prochainement comme bénévole à l’atelier. Pour voir : https://www.youtube.com/user/lilfalzar
Découvrez le dessin dont parle Jean-Baptiste
https://www.auderset.com/month-draw/telephone-bible
 
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Point de vue intérieur

[:fr] 
Si tu es satisfait de toi, ce n’est qu’un point de vue de toi-même.
Mais si tu te places intérieurement à un autre point de vue, il se pourrait bien que tu réalises que tu es prisonnier de toimême. Que tu ne peux te délivrer de ta façon d’être, de tes manies, de tes réponses que tu regrettes, d’être si souvent à côté de tes pompes. Tu as bien des fois trompé ton entourage en te faisant passer pour quelqu’un qui leur plaît et tu y as presque cru toimême. Il y a aussi ces petits travers issus de déséquilibres de toi-même que tu n’arrives pas à gérer vraiment, ils sont toi, mais ils te dépassent, t’enchaînent, te laissant juste assez de lest pour vivre avec.
Mais tu te sais bien seul au monde entre les murs de ta manière de te voir souvent trop petits ou excessifs, faux mais bien présents, condamné à consoler tes rêves irréalistes avec de la fatalité.
Dans le fond, tu le sais bien que tu as besoin d’un Sauveur…
D’un être à part, assez généreux pour t’apprécier quelque soit ton point de vue, entièrement, totalement, tel que tu es vraiment, sans condition. Un sauveur richissime qui puisse payer ta caution, racheter ton passé et te payer une nouvelle vie. Un grand frère bienveillant qui te guide à travers la vie encombrée de trafics t’évitant les embouteillages de situations bloquées et qui, par son amitié indéfectible t’amène aux prairies d’abondance. Et qu’ainsi à proximité des eaux calmes, tu puisses te voir tel qu’il te voit et que toi aussi tu puisses accepter ton reflet sans excuses… C’est ce Sauveur qui, bien au-delà de l’auteur de ce texte, s’adresse à toi maintenant…
Alors laisse tes préjugés qui ne tont servi qu’à t’enfermer et viens à Jésus tel que tu es, il te faut juste ouvrir la porte au possible en changeant de point de vue intérieur.
 

 
 
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Le bonheur à portée de main(tenant)

[:fr]
La leçon de cheval !
Enfant, je rêvais de poursuites à cheval, d’être un indien comme Winnetou (les vieux comprendront), sauf que voilà, comme j’ai toujours eu une peur irrationnelle des canassons (cette impression qu’ils vont me mordre ou m’éclater d’un coup de patte), je ne les approche jamais.
Et voilà que ma fille Sephora se passionne pour les chevaux.
Comme ma fille fait partie de mes passions, j’ai décidé de sortir de ma zone de confort pour mieux la rejoindre dans les siennes. J’ai fait du cheval pour la première fois!
Ma fille a été super chou, faisant attention à moi, comme je le faisais avec elle quand elle était petite… Je suis bien loin d’avoir la prestance de Winnetou… On a bien ri !
Nous montons sans selle, on ressent mieux les choses. Sentir la puissance de ce grand animal sous soi, c’est trop cool ! Et mon poids n’a pas l’air d’être un problème pour lui!! (Trop sympa cette bête.) Pouvoir traverser la forêt à cette hauteur, c’est un peu comme si on volait lentement. Au milieu de la fraîcheur des grandes étendues de bois et le long des prairies, nous kiffons le moment. L’harmonie de la forêt semble si compatible avec notre moyen de déplacement, qu’on dirait qu’elle ne nous remarque même pas, un peu comme si nous faisions partie d’elle. Nous sommes loin des bruits sauvages de la société que l’on dit civilisée et le calme invite à la discussion. Enfin seul avec mon aînée, on a tout le temps de parler coeur à cœur. Ce premier tour à cheval est vraiment une super expérience… à renouveler!
 
Quand travail rime avec loisir
Je ne suis pas vraiment en vacances, mais maintenant que Rendez-vous dans la forêt 3 est à l’impression, j’ai un poids en moins sur les épaules qui m’en donne l’impression.
J’ai écrit et peaufiné le scénario d’Azvaltya 2 des heures durant sur une table de jardin ou sur celle d’un bistro, toujours en compagnie de mon pote le soleil. Lorsque j’ai atteint le « wow !!! » en relisant l’histoire, j’ai enfin pu commencer à la dessiner, et purée qu’est ce que j’aime ça ! Lorsque je ne suis pas arrêté par les soucis de fonctionnement de l’atelier, je n’ai pas l’impression de bosser, mais de m’amuser. C’est trop bien de se balader avec Dieu dans un univers imaginaire qu’on crée soi-même (en fait, on le fait ensemble). Je glisse sur le papier avec mon crayons, cherche l’excellence, jusque dans le détail. Lorsque je m’attarde sur des détails de paysages d’arrière-plan pour les magnifier, aussi bizarre que ça puisse paraître, je découvre par hasard des subtilités que je ne soupçonnais même pas, c’est du pur kiff… Cette série, plus que les autres, peut et pourra être lue et relue plusieurs fois rien que pour les détails…
 
Prenez le temps… (ça aussi, ça vient d’en haut !)
Avec ma femme, il se peut bien qu’on parte trois jours en camping vers Toulon en fin de semaine… Mais même en restant chez nous, nos enfants nous embarquent avec eux dans leurs activités et nous, on se laisse volontiers faire. Hier, j’étais à la piscine avec Océane (on aime bien y aller rien que les deux). Nager sur le dos, presque en apesanteur, tout en observant le ciel bleu avec ses légers nuages suspendus en apesanteur, c’est quelque chose de simple, mais de tellement incroyable !!!! Demain, on fera une grillade avec mes parents en visite chez nous.
Dans notre société on nous encourage au travail, ce n’est pas mal mais aujourd’hui je vous encourage autant que possible à l’inverse, ou à le faire avec plaisir… Sortez de votre zone de confort et rapprochez-vous de votre entourage afin de mériter votre titre de « proche » autrement que géographiquement.
Dieu qui nous aime a déjà prévu du bonheur autour de nous. Pas besoin de chercher trop loin dans le compliqué ou le cher… ce dont on a besoin est à portée de main pour qui sait le voir, dans l’appréciation des choses simples…. (ce sont souvent les plus inestimables…).
 
Collector
Merci à tous ceux qui ont participé en souscrivant à l’édition collector et en soutenant avec des dons. Nous allons pouvoir sortir Rendez-vous dans la forêt 3 cet automne ! (Yessss !)
Je vous dis la date dès que je sais quand nous les recevrons à l’atelier.
 
Buzz sur une émission !
Les émissions que j’ai faites avec Prières inspirées sur le thème : « Comment entendre Dieu ? » ont plus de 100’000 vues (en cumulant la télé et youtube !!). Je reçois beaucoup de messages émouvants d’Afrique ces derniers temps et j’essaie tant bien que mal de suivre les correspondances. Genre à une musulmane qui me dit :
– Je veux changer de religion et devenir chrétienne.
Je lui réponds :
– Ce n’est pas la peine de changer de religion pour une autre !! Approche-toi plutôt de Jésus pour vivre une amitié vraie avec lui !
Elle a réussi à trouver une bible Gédéon (bravo les gars, vous z’êtes partout!) et je crois qu’elle a trouvé une communauté de chrétiens avec qui partager (heureusement qu’elle a internet, les croyants ont souvent cette fâcheuse tendance à être presque invisibles dans nos sociétés).
On me décrit aussi des situations qui paraissent désespérées et je prie avec les gens via Messenger…
 
Pour voir les vidéos :
https://www.auderset.com/medias/tv/une-semaine-pour-entendre-dieu-nous-parler
 
A+
Voilà, je pars à l’atelier,
où m’attend un nombre jamais égalé de bénévoles et de visites… (je me suis enfui pour pouvoir vous écrire tranquille ;)).
Et rappelez-vous : profitez de la vie, de ce temps limité ici-bas… je vous embrasse.
 
Votre Alain qui pense bien à vous.

 [:en]is not translated yet, (you can do it for us if you feel it and send it to us)

La leçon de cheval !
Enfant, je rêvais de poursuites à cheval, d’être un indien comme Winnetou (les vieux comprendront), sauf que voilà, comme j’ai toujours eu une peur irrationnelle des canassons (cette impression qu’ils vont me mordre ou m’éclater d’un coup de patte), je ne les approche jamais.
Et voilà que ma fille Sephora se passionne pour les chevaux.
Comme ma fille fait partie de mes passions, j’ai décidé de sortir de ma zone de confort pour mieux la rejoindre dans les siennes. J’ai fait du cheval pour la première fois!
Ma fille a été super chou, faisant attention à moi, comme je le faisais avec elle quand elle était petite… Je suis bien loin d’avoir la prestance de Winnetou… On a bien ri !
Nous montons sans selle, on ressent mieux les choses. Sentir la puissance de ce grand animal sous soi, c’est trop cool ! Et mon poids n’a pas l’air d’être un problème pour lui!! (Trop sympa cette bête.) Pouvoir traverser la forêt à cette hauteur, c’est un peu comme si on volait lentement. Au milieu de la fraîcheur des grandes étendues de bois et le long des prairies, nous kiffons le moment. L’harmonie de la forêt semble si compatible avec notre moyen de déplacement, qu’on dirait qu’elle ne nous remarque même pas, un peu comme si nous faisions partie d’elle. Nous sommes loin des bruits sauvages de la société que l’on dit civilisée et le calme invite à la discussion. Enfin seul avec mon aînée, on a tout le temps de parler coeur à cœur. Ce premier tour à cheval est vraiment une super expérience… à renouveler!
 
Quand travail rime avec loisir
Je ne suis pas vraiment en vacances, mais maintenant que Rendez-vous dans la forêt 3 est à l’impression, j’ai un poids en moins sur les épaules qui m’en donne l’impression.
J’ai écrit et peaufiné le scénario d’Azvaltya 2 des heures durant sur une table de jardin ou sur celle d’un bistro, toujours en compagnie de mon pote le soleil. Lorsque j’ai atteint le « wow !!! » en relisant l’histoire, j’ai enfin pu commencer à la dessiner, et purée qu’est ce que j’aime ça ! Lorsque je ne suis pas arrêté par les soucis de fonctionnement de l’atelier, je n’ai pas l’impression de bosser, mais de m’amuser. C’est trop bien de se balader avec Dieu dans un univers imaginaire qu’on crée soi-même (en fait, on le fait ensemble). Je glisse sur le papier avec mon crayons, cherche l’excellence, jusque dans le détail. Lorsque je m’attarde sur des détails de paysages d’arrière-plan pour les magnifier, aussi bizarre que ça puisse paraître, je découvre par hasard des subtilités que je ne soupçonnais même pas, c’est du pur kiff… Cette série, plus que les autres, peut et pourra être lue et relue plusieurs fois rien que pour les détails…
 
Prenez le temps… (ça aussi, ça vient d’en haut !)
Avec ma femme, il se peut bien qu’on parte trois jours en camping vers Toulon en fin de semaine… Mais même en restant chez nous, nos enfants nous embarquent avec eux dans leurs activités et nous, on se laisse volontiers faire. Hier, j’étais à la piscine avec Océane (on aime bien y aller rien que les deux). Nager sur le dos, presque en apesanteur, tout en observant le ciel bleu avec ses légers nuages suspendus en apesanteur, c’est quelque chose de simple, mais de tellement incroyable !!!! Demain, on fera une grillade avec mes parents en visite chez nous.
Dans notre société on nous encourage au travail, ce n’est pas mal mais aujourd’hui je vous encourage autant que possible à l’inverse, ou à le faire avec plaisir… Sortez de votre zone de confort et rapprochez-vous de votre entourage afin de mériter votre titre de « proche » autrement que géographiquement.
Dieu qui nous aime a déjà prévu du bonheur autour de nous. Pas besoin de chercher trop loin dans le compliqué ou le cher… ce dont on a besoin est à portée de main pour qui sait le voir, dans l’appréciation des choses simples…. (ce sont souvent les plus inestimables…).
 
Collector
Merci à tous ceux qui ont participé en souscrivant à l’édition collector et en soutenant avec des dons. Nous allons pouvoir sortir Rendez-vous dans la forêt 3 cet automne ! (Yessss !)
Je vous dis la date dès que je sais quand nous les recevrons à l’atelier.
 
Buzz sur une émission !
Les émissions que j’ai faites avec Prières inspirées sur le thème : « Comment entendre Dieu ? » ont plus de 100’000 vues (en cumulant la télé et youtube !!). Je reçois beaucoup de messages émouvants d’Afrique ces derniers temps et j’essaie tant bien que mal de suivre les correspondances. Genre à une musulmane qui me dit :
– Je veux changer de religion et devenir chrétienne.
Je lui réponds :
– Ce n’est pas la peine de changer de religion pour une autre !! Approche-toi plutôt de Jésus pour vivre une amitié vraie avec lui !
Elle a réussi à trouver une bible Gédéon (bravo les gars, vous z’êtes partout!) et je crois qu’elle a trouvé une communauté de chrétiens avec qui partager (heureusement qu’elle a internet, les croyants ont souvent cette fâcheuse tendance à être presque invisibles dans nos sociétés).
On me décrit aussi des situations qui paraissent désespérées et je prie avec les gens via Messenger…
 
Pour voir les vidéos :
https://www.auderset.com/medias/tv/une-semaine-pour-entendre-dieu-nous-parler
 
A+
Voilà, je pars à l’atelier,
où m’attend un nombre jamais égalé de bénévoles et de visites… (je me suis enfui pour pouvoir vous écrire tranquille ;)).
Et rappelez-vous : profitez de la vie, de ce temps limité ici-bas… je vous embrasse.
 
Votre Alain qui pense bien à vous.

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Dis-lui que je l'aime…

[:fr]


 
Ouvriers par amour
Je suis en tournée au Québec et entre deux spectacles, je visite la mission de La ligue pour la lecture de la Bible (elle distribue mes livres dans ce pays).
Pendant leur pause, autour d’un verre, je prends le temps d’écouter ce que les uns et les autres me confient et les encourage de mon mieux.
Puis c’est au tour de mon équipe rapprochée de l’Atelier Auderset, restée en Suisse, que je contacte via le net. En effet, ils sont toujours au taquet, pour achever les dernières corrections de « Rendez-vous dans la forêt 3 ». Qu’ils soient proches ou éloignés, j’admire ces ouvriers qui, avec peu de salaire et beaucoup de bénévolat, s’engagent ainsi pour leur prochain. Car qu’on l’écrive, le confectionne, le soutienne ou le distribue, ça reste un acte d’amour. Tellement de gens ont positivement changé leur vie en renouant avec Dieu, suite à la lecture des 2 précédents tomes…

 

Bureau décapotable
A la Ligue, on m’a bien proposé un bureau à l’intérieur des locaux, mais ça me dérange d’avoir un plafond comme limite et d’être séparé du ciel par un mur de béton. Je me suis donc improvisé un bureau de fortune avec un escabeau de chantier sur une sorte de balcon abandonné.
Le soleil me taquine en m’empêchant de voir correctement mon écran mais, c’est de bonne guerre, j’ai trop besoin de la chaleur de ses caresses sur ma peau que je peux tout lui pardonner. Être ici seul avec Dieu, comme ce matin dans la forêt, c’est tout ce qu’il me faut pour pouvoir écrire correctement.

 

Dis-lui que je l’aime…
Mon corps n’ayant toujours pas compris l’histoire du décalage horaire, je me dois de l’aider un peu avec un café. Lorsque je lance, dans le bureau, à qui veut l’entendre, que je pars à l’aventure pour trouver un Tim Horton (sorte de fast-cafétéria), Guillaume, le nouveau directeur de la LLB, saute aussitôt de sa chaise de travail pour m’accompagner. Je crois qu’après avoir passé des heures à essayer de dénouer des nœuds administratifs, il a besoin d’une récréation. Mais pas de bol, ceux-ci le poursuivent durant tout notre trajet en s’immisçant dans nos conversations et via des appels incessants sur son cellulaire.
Lorsque je me saisis de mon café latte caramel, je lis le prénom de la serveuse sur son badge et je sens aussitôt quelque chose qui me presse sur le cœur. Je rejoins songeur la porte de sortie qu’on me tient poliment. Mais comme je le pressentais, le Seigneur me souffle une pensée pour elle :
– Dis-lui que je l’aime…
Ce genre de pensées, je le sais, sont des trains à saisir en marche qui ne repasseront plus. Alors j’évite de trop réfléchir pour ne pas le rater et retourne aussitôt au guichet. Je lève la main pour attirer l’attention de la serveuse, mais celle-ci est déjà affairée à une autre commande et ne me voit plus. Alors bravant poliment la colonne, je me déplace pour bien être en face d’elle et je l’appelle :
– Marie… !
Ici, lorsqu’elle qu’on prononce son nom, c’est parce qu’on lui veut quelque chose. Elle me regarde, et je devine que derrière son sourire, elle se demande déjà quel pouvait bien être le problème. A-t-elle bien fait tout son travail à l’égard du client que je suis ? Mais en même temps, elle a perçu quelque chose d’étrange et d’intriguant pour ce lieu de travail où on ne la voit plus, elle non plus…. Il y a beaucoup trop de douceur, à la limite de la familiarité, dans la manière dont on vient de prononcer son nom. Ayant toute son attention, je poursuis…
– Je sais que ce que je vais vous dire peut vous paraître étrange, mais Dieu m’a dit qu’il vous aime… qu’il pense et tient beaucoup à vous…
Son sourire se décrispe pour devenir vrai ; il y a une pointe d’étonnement dans ses yeux, mais il est aussitôt atténué par un trop plein d’émotion. Le temps d’une seconde, j’ai vu Marie… Comme une fleur qui s’ouvre, elle est sortie du rôle de serveuse qu’on lui a assigné. Car cette inconnue est bien plus qu’elle ne paraît et peut-être qu’elle ne le sait pas elle-même. Je ne connais rien de leur histoire commune, entre Dieu et elle. Leur idylle a-t-elle seulement commencé…?
Perso, je suis convaincu que n’importe qui sur terre, consciemment ou non, a déjà une histoire avec son Créateur qui n’attend que de mûrir. Et moi, je suis juste un gars (comme vous) qui donne des rendez-vous pour qu’ils puissent se cueillir l’un l’autre. Avant de repartir, je lui lance encore.
– …Vous pouvez vous adresser à Lui directement, il vous écoutera…. Bonne journée Marie.
D’un mouvement de la tête, elle me remercie et me renvoie mon adieu d’un signe de main. Elle jette encore un dernier regard furtif, avant de me voir disparaître, happé par la rue parmi des centaines de figurants du film de sa vie. Il me semble avoir entendu un « merci » timide en plus de celui que j’ai déjà vu dans ses yeux. Et alors que nous rentrons, Guillaume et moi prions pour Marie… Ce n’est pas grand-chose, mais je sais que si Jésus est connu pour calmer les tempêtes, il peut tout aussi bien les provoquer. Quoi qu’il en soit, ça restera une histoire d’amour.

 

Rendez-vous dans la forêt 3
Si je vous raconte cette petite anecdote avec Marie la serveuse du Tim Horton, c’est pask je crois qu’elle résume un peu l’esprit de ce livre. Je suis convaincu qu’il va être un rendez-vous personnel avec Dieu pour beaucoup de gens. Mais pour qu’il puisse voir le jour, j’ai besoin de vous.

 

Recherche de fonds via le collector
Un grand merci à tous ceux qui ont réagi à mon dernier email, nous en avons vendu 70 exemplaires ! Mais il va falloir encore un miracle ! Car pour pouvoir l’imprimer, ce « Rendez-vous dans la forêt 3 », il nous faut arriver à 120 exemplaires D’ICI LA FIN DE LA SEMAINE.

 

Comment participer ?
Commandez et payez d’avance à cette adresse:
Partagez l’information (via Facebook ou à vos connaissances, amis, pasteurs influents, voisins du dessus, compagnons d’église, dictateurs disponibles, jus de pomme, etc…)
Priez pour un miracle Ce samedi, 30 juin Je donnerai mon témoignage à Orléans ! http://www.auderset.com/news/le-temoignage-da-auderset

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La sortie impossible de RDVF3 et la promesse

[:fr]
 
Accident alpin de ouf!
Le paysage alpin est juste splen-di-de! Un magnifique petit lac d’eau pure est bordé d’une pittoresque route, celle que j’emprunte. À son extrémité, au loin, je vois déjà le chalet où elle me mêne. Je roule tranquille avec ma petite voiture rouge. Tout est bien, jusqu’au moment où ma route disparaît littéralement sous l’eau. En effet, l’eau du lac déborde et couvre mon chemin sur près de deux cents mètres! C’est inquiétant… Mais que faire? Je prends mon courage à deux mains et décide de surmonter cette contrariété, je peux y arriver!
Après m’être arrêté suffisamment de temps pour m’en convaincre, je prends mon élan et prie pour que ça passe. Au moment où les roues avant percutent l’eau, je sens que j’ai déjà perdu beaucoup de ma force d’enthousiasme d’il y a deux minutes. Les éléments de la nature, loin de n’être que beaux, sont puissants (et pas forcement de mon côté!). De rage je presse toujours à fond sur les gaz. Je n’ose imaginer ce qui arriverait si je restais coincé au beau milieu de l’inondation.
Comme dans presque tous les paradis, peu de gens y passent. Je ne peux compter que sur moi-même si ça tourne mal. À mesure que j’avance, je m’enfonce de plus en plus profond dans l’étendue d’eau. Mes roues sont déjà aux deux tiers sous l’eau, c’est grave flippant mais je refuse de m’arrêter à cette pensée comme si elle pouvait influencer la réalité. Déterminé, je continue, encouragé par le petit reste d’élan (impossible de faire demi-tour de toute façon). L’eau rentre à l’intérieur de ma voiture! (What!? C’est possible ça!?). Elle continue de monter dangereusement tout autour. Misère, c’est beaucoup plus profond que ça ne paraissait et comble de la mal-chance, l’eau débordant sur la route s’étend elle aussi!! Le pire qui puisse arriver arrive: ma voiture perd pied! Elle… elle flotte carrément! Mais ça ne va pas durer… Catastrophe, mon véhicule de tôle continue à s’enfoncer. Je panique. La voiture s’écarte légèrement de l’axe de la direction du chemin sans que je ne le décide. Je tourne frénétiquement le volant dans tous les sens, presse les gaz maintenant noyés, mais je ne contrôle plus rien du tout. L’eau, comme le reste de la nature, est totalement indifférente aux règles de circulation et de bienséance les plus élémentaires. À l’extérieur, l’eau du lac est arrivée au niveau du milieu de ma vitre et à l’intérieur, elle ne va pas tarder à la rejoindre. De petits ruisseaux s’infiltrent de partout. L’impensable est en train de se dérouler sous mes yeux!! la voiture est totalement immergée, dedans comme dehors, je suis sous l’eau et là… je me réveille.
(Je me disais bien que je n’ai pas de voiture rouge…!)
 
La promesse
Immédiatement après mon réveil, j’appelle mon chien (qui n’attendait que ça) et, chargé du souvenir de ce rêve, je quitte la civilisation de mon village pour rejoindre la nature.

  • Seigneur, que veut me dire ce rêve?

 
Je comprends alors que la route est mon activité ; le chalet mon but à atteindre. Je travaille en effet sur « Rendez-vous dans la forêt 3 » et j’ai peur de ne pas réussir à finir dans les meilleurs délais. Une pensée me traverse, une promesse que je saisis alors dans mon cœur comme une conviction:

  • Alain, l’eau n’est pas la réalité, c’est ton inquiétude… ça va aller.

 
La confiance retrouvée, je suis rassuré. Je rentre pour faire sa fête à mon petit déjeuner et passe en vitesse à l’atelier. Toute l’équipe est affairée à m’aider dans les mille choses à faire sur le livre. Le temps de débloquer les questions urgentes, je repars aussiôt. Je trouve refuge sur le coin d’une table de bistrot entourée de suffisamment de quiétude pour me plonger aussitôt dans la rédaction du chef d’oeuvre (non, un livre, ce serait trop facile!). Je suis seul, en compagnie du soleil (à moins que ce ne soit le Seigneur… je les confonds, ces deux, parfois!) et j’écris…
 
Rejoint par la réalité
Mais à mesure que le temps se rapproche, je sens l’eau du stress (de la réalité) monter. Je dois avoir fini avant ma tournée au Canada. Et chaque fois que ça me parait impossible, je me remémore mon rêve et son explication qui me permettent de rester serein.
Le délai devient beaucoup plus menaçant et il tente de m’arracher des mains la quiétude avec des « Bah! ce n’est qu’un rêve…! ». Il aimerait que je bâcle mon travail pour le respecter, mais je refuse catégoriquement et retourne « voir » Jésus dans la forêt. Je ne lâche rien. Je décide de faire un pas après l’autre, sans jamais me précipiter (l’eau n’est pas la réalité!), pour rester dans le bon état d’esprit du livre.
J’ai maintenant renoncé à presque toutes les activités qui n’ont rien à voir avec ce livre (oui pask je mange et dors encore!) pour être plus sûr d’y arriver. Sauf qu’au moment de mon départ je n’ai toujours pas terminé. Même si tous les textes sont corrigés, il reste néanmoins un travail de finitions de ouf…! Sauf que cette année, j’ai une bénévole exceptionnelle du nom de Karin, qui a vraiment un don, une propension pour cette partie du travail (c’est quelque chose d’assez rare) et en plus elle le fait toujours dans la bonne humeur (!?!). Il y a aussi toute l’équipe avec Silas mon fils, Jean-Vincent, et deux autres bénévoles talentueux: Laëtitia et Nicolas qui s’occupent chacun d’un domaine précis. N’oublions pas Audrey, qui nous fait gagner du temps en nous préparant à manger, ainsi que Philippe qui assure le suivi avec l’imprimeur. Je n’ai jamais eu autant de monde qui m’aide à la sortie d’un livre…! C’est inespéré!
 
Canada in love
Alors même si la veille de mon départ j’ai des doutes, je m’accroche au rêve reçu et pars au Canada apporter tout l’amour que j’ai à disposition… Je communique quotidiennement avec l’atelier, mais loin de celui-ci, je n’ai plus que les questions urgentes à traiter. Et même si la tournée est intense, je la vis presque comme des vacances (me demandant parfois si j’en ai le droit…).
L’équipe a si bien assuré qu’à mon retour il ne me reste plus qu’à vérifier le travail fini.
Il est aujourd’hui dans les mains de l’imprimeur.
 
Dieu parle souvent dans les rêves. On passe à côté d’une bénédiction lorsqu’on les oublie et qu’on n’en débriefe pas avec Lui.
 
Fin? Non! Non! On n’est pas encore arrivés au chalet!!!
 
J’ai grave besoin de vous!
  La recherche de finances pour ce livre, c’est le collector!
Il nous faut en vendre au moins 120 pour pouvoir l’imprimer.
Mais pour l’instant nous n’en avons vendu que 30!
et il ne reste qu’une semaine pour y arriver!!!
 
Je sais, ça parait impossible… mais je m’accroche toujours au rêve reçu. Si les précédents livres vous ont parlé, alors ce message est pour vous. Tout comme cette formidable équipe de l’atelier autour de moi, vous pouvez participer!
Rendez la sortie de cette oeuvre possible,
– en le commandant à cette adresse: http://www.auderset.com/shop/product.php?id_product=89
– en en parlant autour de vous: Facebook, internet, ou aux gens (comme dans le temps), églises, écoles, au Colisée, à la maison blanche, aux alcooliques anonymes, etc.
– en demandant rapidement des flyers de souscription, pour en faire la pub à l’église que vous fréquentez (mais c’est juste juste)
 
À très plus!
Alain[:]

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Jésus m'a filé un iPhone 8

[:fr]
La télé lance une pub pour l’ iPhone 10 et moi comme un baudet, je la regarde…
Eh voilà! Eh voilà! ça devait arriver, maintenant j’en ai envie ! Ah c’est malin! pask le truc est juste hors de prix!! 
Commence alors les négociations dans ma tête:
– Eh-Oh Seigneur, ça serait cool hum…?! Sérieux quasi toutes les photos de mes livres « Rendez-vous dans la forêt » sont faites avec le smartphone que j’ai dans ma poche, alors autant avoir la technologie de haute qualité, tu ne trouves pas?
Ceci dit, je n’y ai plus pensé.
 
Le lendemain, je reçois un coup de téléphone d’une bonne femme qui m’annonce que j’ai gagné un concours ! Ah! Ah! Ah! N’importe quoi ! je n’ai joué à aucun concours!!! Bonjour l’arnaque ! mais merci d’avoir appelé: j’ai bien ri !
 
Le jour suivant, la voilà qui se pointe à l’atelier pour me remettre ce premier prix, je suis sur le cul (c’est mieux pour s’asseoir). Alors que je m’attend à recevoir un pins, je reçois un iPhone flambant neuf!!!!
La gentille dame est partie en nous faisant une photo, me félicitant et n’a pas repris l’iPhone ! (purée, mais alors… ça c’est vraiment passé?!)
 
 
Ps.  c’était un iPhone 8,  Alors avis à ceux qui hésitent: il semblerait qu’en Haut lieu, cette version est assez bonne pour les photos d’un livre qui est consacré au Boss des boss, pas besoin donc vous ruinez avec le 10 ! (enfin, j’ai peut-être mal interprété son geste…) 
Pour la petite histoire, c’est une des personnes qui va livrer les commandes de BD,
qui a inscrit l’atelier au concours de la poste Suisse ouverte à toutes PME du pays.[:]

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Accueil des bénévoles

[:fr]Accueil des bénévoles
 
Vous souhaitez venir à l’atelier, pour aider ou découvrir, voici quelques informations pour votre séjour:
 
Travail
Alain étant très occupé, il ne prend pas de stagiaires, n’ayant pas le temps de les former. Cependant l’atelier est régulièrement envahi par des artistes auprès desquels vous trouverez conseils et aide. Venez donc avec vos créations et vos idées !
Ce qu’on attend des bénévoles, c’est d’aider quatre heures par jour environ, dans une ambiance non pas légaliste, mais de discussion: des arrangements sont possibles.
Il y a toujours à faire et dans des domaines variés, selon vos capacités et les besoins (travaux divers de rénovation, aide graphique, rangement, ménage, etc.).
 
Hébergement et vie quotidienne
Soyez prêts à vivre en communauté, avec tous les bons côtés que ça implique… et les défis qui vont avec !
Les bénévoles et personnes de passage sont logés dans l’appartement du dernier étage de la maison dans la mesure des places disponibles, sinon dans un hamac ou sur un matelas quelque part dans la maison. Salle de bain, toilettes et cuisine sont à disposition, ainsi qu’une machine à laver au sous-sol. Si vous venez moins d’une semaine, venez avec votre sac de couchage et vos draps dans la mesure du possible. Une participation aux tâches ménagères est demandée et adaptée selon le temps de votre séjour.
Des places de parking gratuites se trouvent devant la maison.
Pensez à prendre un adaptateur pour brancher vos chargeurs et appareils.
 
Nourriture
La nourriture est à votre charge et il y a de quoi faire ses courses à pied à une minute à peine de la maison. Attention : nous sommes en Suisse, et tout est au moins deux fois plus cher qu’en pays civilisé ! Donc si vous avez la possibilité de faire vos achats en France avant de venir, c’est mieux pour vous.
 
Repas
À ce jour, les repas de midi du lundi au mercredi sont souvent pris en commun. Ils sont préparés par une des bénévoles et chacun participe financièrement (repas peu chers). L’atelier ne peut pas légalement payer pour nourrir les bénévoles, car ce serait considéré par les autorités comme un gain, et même si c’est pour pas grand chose, cela nous contraindrait à respecter différentes lois et interdictions (l’Etat met en place ces restrictions pour éviter le travail au noir).
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Le château de sable

[:fr]
 
Jouer est un travail sérieux.
A la fin de mon spectacle, je salue mon public et me retire dans les coulisses.
La semaine qui a précédé était gonflée à bloc, figurez-vous qu’il m’a fallu caser les répètes de ce show dans un emploi du temps déjà au complet ! Du très concentré, sans place pour l’oisiveté, mais on est okais : de la pure passion. Un plaisir trop souvent gâché par du souci (dire qu’il est totalement superflu lorsqu’on marche avec Dieu…c’est trop bête non ?!)
Seul dans les loges, j’appuie mon bras sur le miroir du mur, un peu comme si je me mettais la main sur l’épaule. Je peux enfin relâcher la pression libérant du même coup ma reconnaissance au ciel. Les yeux fermés, je mesure le succès de cette nouvelle étape à l’enthousiasme des applaudissements de la foule qui, bravant l’accès interdit au public, me parviennent à ma retraite.
Je relève la tête. Les ampoules qui auréolent la glace servant plus à éblouir l’artiste qu’à l’éclairer, ne m’empêchent pas de me lancer un regard bref mais intrusif tout en m’épongeant le front. Le répit est de courte durée, car le public a encore besoin de moi, j’ai rendez-vous avec lui près de mon stand à l’entrée du théâtre. Bien plus que de la reconnaissance, je vais récolter des confidences. Oui pask je me doute bien que Dieu, qui fait partie intégrante de mon show, a bouleversé des vies dans la salle. Ils vont avoir besoin de quelqu’un qui les écoute et les reconnaisse à leurs tours.

Le passage secret
Pour parvenir au hall d’entrée avant la foule, il me faut le contourner. Il y a une porte dérobée dans les loges qui en plus d’être reliée à un passage vers l’extérieur, me ramène directement mes kiffs d’enfances lorsque je jouais à l’agent secret !
Je longe un couloir sombre, exigu et dénué de décors pour n’être que purement fonctionnel. Je suis par moment accompagné par des conduites d’eau chaude et autres tuyaux vitaux à la survie du monde juste au-dessus.
Ce corridor souterrain me fait penser au tunnel caché, connu seul du roi d’un château et de ses sujets les plus proches. Après avoir tourné plusieurs fois sur moi-même en empruntant des escaliers en coulisse, j’arrive à une petite porte de service en bout de couloir. Je débouche enfin sur le hall d’entrée, (quand ce n’est pas sur une vue inconnue de l’arrière du bâtiment). Mes livres y sont tous exposés sur une table. Malgré le fun du mystère que je viens de traverser, je suis soulagé de reconnaître quelque chose de familier, d’être de retour dans le monde connu.
Tiens… ? Il n’y a encore personne. L’assistance est retenue par les annonces de fin de soirée. J’ai enfin tout mon temps pour m’arrêter vraiment.

Le bilan
J’observe mon stand. On aurait tort de n’y voir que du papier et de l’encre… Il y a ici bien plus. Pour chaque livre, il a fallu y croire contre toute logique et sans garantie de succès. Combien de fois, j’ai donné l’ordre d’imprimer sans avoir l’ombre d’un sou… Ces œuvres sont de la foi matérialisée.
C’est aussi beaucoup de ma vie, des heures et des heures, des jours, des années…. purée… ! Mais c’est plus de vingt ans, et tout tient sur une table !!!
Mais quelque part, ne sommes-nous pas tous dans le même cas… ? Que reste-t-il de toutes nos années de labeur ?
L’éphémère de la situation me donne le vertige…. Je relève la tête pour accrocher le regard de Dieu.

La réponse du maçon
Aussitôt, je me rappelle une conversation avec mon vieux pote Luc qui m’avait lancé :
Tu sais Alain, au Moyen-Âge, lorsqu’on demandait à un maçon quelconque : – Qu’est-ce que tu fais?
Il répondait : – Ben… de la maçonnerie…
Mais un autre plus éclairé te répondait : – Je construis le château de mon roi !
Moi non plus, je ne suis pas qu’un artiste qui fait juste de l’art, je bâtis le Royaume de Jésus. Ces œuvres sont toutes imbibées de notre relation et, à leur contact, des vies entières sont (re)construites (ou passent simplement un bon moment). Je ne compte plus le nombre de personnes qui à leur tour ont décidé de bâtir avec Lui.

Du sable
Mais pour être honnête, même ainsi le résultat n’est pas assez solide pour que je puisse m’appuyer dessus. Car je le vois bien, beaucoup laissent tomber Dieu. D’abord, ils s’éloignent petit à petit, et finissent par lâcher. Ils s’accrochent à je ne sais quelle illusion qu’ils finiront de toute façon par regretter un jour. Malheureusement, les illusionnistes de ce monde savent mieux vendre du vent, que les chrétiens les mieux intentionnés de l’or en barre.

Des enfants
Je pense à mes enfants que j’aime tellement… Ils ne sont pas sur cette table eux. Mais sans savoir l’avenir, ils sont ce que j’ai réussi de mieux. Je ne regrette aucun temps investi pour jouer avec eux.
Et tous ces gens que j’ai pu atteindre ne sont-ils pas eux aussi un peu mes enfants…. ?
(ok, toute proportion gardée)

Le château de sable
Alors, j’en ai pas fini avec mon œuvre, je suis bien décidé à encore bâtir des trucs de ouf avec Dieu !
Quand on aura fini, je m’en irai main dans la main avec Papa. Et après quelques pas nous nous retournerons avec enfin le recul nécessaire pour apprécier la vraie mesure des choses. Et si alors je réalise que tout n’est qu’un grand château de sable fragile…
Je serai heureux, car je l’aurai fait avec Sa complicité. Et ce bon temps passé ensemble, c’est ça….
C’est ça qui n’a pas de prix.

____________________________________
 
Samedi 14, à 20h30 à Palaiseau (près de Paris)
Je joue le Papa Show.
http://www.auderset.com/news/papa-show-palaiseau
Dimanche 15, à 10h30 (toujours à Palaiseau)
Je donne un partage/témoignage.

Tout le week-end du 4 au 6 mai, à Bulle
Je dessinerai dans un stand de la RJ. Je serai complètement dispo pour parler, prier encourager, conseiller les jeunes un à un et tout au long des journées.
 
L’animation Heart (Cœur)
Grâce à une idée de mon fils Silas qui a investi dans de la pub, le nombre de vues a considérablement augmenté ces jours. 66’000 vues ! Partagez plus loin ! https://www.facebook.com/A.Auderset/videos/10155402559099926/

Sketch du prédicateur Américain
https://www.youtube.com/watch?v=Sm_Iy5JOOWw
Découvrez le spectacle entier en HD. Le DVD est maintenant à 1/2 prix. http://www.auderset.com/shop/product.php?id_product=79#[:]

Publié le

Chemin de prière

[:fr]
Faut pas forcer
-« Ais-je la PAIX pour aller au boulot aujourd’hui… ?
mmmm je ne sais pas trop…
Bah, faut que ça soit un élan du cœur, pas une obligation… »
Si telle est ta pensée à ton lever,
il se pourrait bien qu’à ton coucher ton patron suive ton exemple:
– «Je ne sais pas si j’ai ENVIE de lui donner son salaire ce mois-ci…
Je ne le sens pas trop… J’ai pas la PAIX pour ça…»
« Raccourci » ?
Je passe souvent par des raccourcis dans la forêt pour me rendre à mon atelier,
et c’est zarbi car j’habite juste à l’étage de dessus !
Pourtant c’est vraiment un gain de temps ! (quand je ne me perds pas !)
Car j’y ai un rendez-vous quotidien avec Dieu (à moins que ce soit l’inverse… ?)
« perdre » du temps avec l’essentiel, c’est en gagner.
Le temps de mes envies a beau être d’un tempétueux tyrannique ou en vacances,
ça n’y change rien, ce n’est pas lui qui commande.
(okay !? non mais… je le souligne, car on dirait qu’il n’est pas au courant…)

Stop religion !
Sur le chemin, dans un moment d’inattention, je lui sers parfois tout un couplet de phrases creusent :
-« Merci sois-tu! Ôôôôôh mon Dieu! ( C pourquoi le: « ôôôô » déjà?)
Argl ! Imaginez quelqu’un vous parler comme ça, c’est trop nul !
Il mérite mieux que ça…
Je ne suis pas ici pour faire mes devoirs de « prière »,
mais pour chercher Dieu sincèrement.
(Vi je le perds souvent de vue)

Youhou…y’a quelqu’un ?!
Je marche le long d’une prairie avec ce sentiment un peu ridicule…
de parler tout seul.
Pourtant, Jésus a dit: «croyez en moi…»
et non pas: «ressentez un truc en moi…»
…Okay, je fais le choix de croire :
Alors, je Lui explique avec conviction le topo de mes galères :
– « Oh là là là ! je n’arrive pas à percer avec mes BD dans les magasins !
Tous ces décideurs qui me disent sans cesse: non (pask, je parle de Toi en plus !)
(c’était mon défi ! A l’époque, je croyais qu’il ne pouvait y en avoir de pires…)
Seigneur, j’ai comme des murs devant moi…
Donne-moi un char avec un chasse-neige* devant (*c’est un truc Suisse, pouvez pas comprendre…) que je puisse les casser !»
Mes prières sont accompagnées de grands gestes à l’italienne
(de loin on peut croire que je suis attaqué par des guêpes !)
En rentrant chez moi, je fut accueilli par « Pomteutèrmayonaisereuchti*»

(*ce n’est pas son vrai nom),

Mais qui est Pomteutèrmayonaisereuchti ? :
Emporté par la rivière de monde à l’ouverture des portes, je glissais hors de l’église. Là, caché derrière quelques fidèles en mode discussion banale, je croisais le regard d’un inconnu.
Je perçois immédiatement dans ses yeux que ceux-ci ont déjà croisé celui de Dieu.
Intrigué, je m’approche et lui demande :
– « Mais t’es qui toi ? »
Et lui de m’expliquer qu’il vient de Genève, qu’actuellement il travaille dans une ferme de la région,
mais qu’il y était mal accueilli… que c’était dur pour lui…
– « ha bon ? bin alors viens habiter chez nous si ça te dit»
( il y est resté 2 semaines…)
Il a une grande barbe et un imposant physique (son gros ventre lui va très bien).
Lui, quand il prie, il se contente de s’enfoncer dans un fauteuil, et il peut y passer des heures et des heures immobile…
Quand Pomteutèrmayonaisereuchti m’ouvre la porte d’entrée, je reçois une énorme bouffée de présence de Dieu dans la face, c’est presque physique, comme une nuée !!!
La tête à travers la porte entrouverte, Pomteutèrmayonaisereuchti avec son calme habituel me regarde et me dit:
– « Hey Alain, je priais pour toi et je t’ai vu dans une vision ! Tu étais sur un char devant lequel il y avait un chasse-neige et tu cassais tous les murs devant toi !!! »
moi :
– « !!? »
Incroyable ! Il a reçu un fax ou quoi ?! Heu… Seigneur si tu racontes à tout le monde ce qu’on se raconte, je ne te dis plus rien… !!
Quand vous parlez à Dieu (je parle de celui de la Bible, c le seul que j’ai en magasin),
il y a vraiment quelqu’un qui écoute….
que vous le ressentiez ou non…
Comme beaucoup, je passe en ce moment par la tourmente,
et le fracas de celle-ci m’empêche d’entendre correctement Sa voix…
mais cette histoire vécue me le rappelle :
Il écoute…
Il ne laissera pas celui qui se confie en Lui tomber plus bas que Sa main.
 [:de]

Ohne Druck

  • Habe ich den inneren Frieden, um heute zur Arbeit zu gehen…?

Hmm… ich weiß nicht… Naja, es muss doch von Herzen kommen, ohne Verpflichtung…

Wenn das dein Gedanke am Morgen beim Aufstehen ist, kann es sein dass dein Arbeitgeber am Abend beim Zubettgehen deinem Beispiel folgt:

  • Ich weiß nicht, ob ich LUST habe, ihm diesen Monat seinen Lohn auszuzahlen… Ich weiß nicht… Ich habe nicht den inneren Frieden dazu…

Abkürzung“?
Oft nehme ich eine Abkürzung, wenn ich durch den Wald zu meinem Atelier gehe. Und das ist voll komisch, denn ich wohne nur einen Stock höher! Trotzdem ist es wirklich eine Zeitersparnis (wenn ich mich nicht verirre!), denn ich habe ein tägliches Treffen mit Gott (oder ist es umgekehrt…?).
Zeit für das Wesentliche zu „verlieren“, bedeutet Zeit zu gewinnen.
Ob jetzt meine Laune gerade orkanartig oder auf Urlaub eingestellt ist, das ändert nichts, sie hat nicht das Kommando (okay!? also wirklich… ich unterstreiche das, weil man meinen könnte, dass sie nicht auf dem Laufenden ist…)

Religiosität, stopp!

Unterwegs, in einem Moment der Unachtsamkeit, sage ich ihm manchmal eine ganze Strophe leerer Sätze:

  • Dank sei dir, Oooooh mein Gott!

(Wofür steht schnell wieder das: „Oooh“?)

Argh! Stell dir vor, dass jemand so mit dir redet, das ist doch voll doof! Er verdient etwas Besseres…

Ich bin nicht hier, um meine „Gebetshausaufgaben“ zu machen,

sondern um aufrichtig Gott zu suchen

(ja, manchmal verliere ich ihn aus den Augen).


Huhu… ist hier jemand?!

Ich gehe an einer Wiese entlang und fühle mich etwas lächerlich, so ganz alleine zu sprechen…

Aber Jesus hat gesagt: „Glaubt an mich…“

er hat nicht gesagt: „Fühlt mich…“

Okay, ich entscheide mich also zu glauben.

Also erläutere ich ihm in einer überzeugenden Darstellung meine aktuelle Plackerei:

  • Oje oje! Ich schaffe den Durchbruch in den Geschäften mit meinen Comics einfach nicht! Alle diese Entscheidungsträger, die mir ständig nein sagen (weil ich außerdem noch von dir spreche!).

(Das war meine Herausforderung! Damals glaubte ich, es könne keine schlimmere geben…)

  • Herr, es ist als hätte ich Mauern vor mir…

Gib mir einen Panzer mit vorgebautem Schneeräumer, damit ich sie einreißen kann!

Wild gestikulierend drücke ich mein Gebet à l’italienne aus (von weitem könnte man glauben, dass ich von Wespen angegriffen werde!). Als ich zu Hause ankomme, empfängt mich Kartoffelmajonäseröschti (das ist nicht sein wirklicher Name).

Wer ist denn Kartoffelmajonäseröschti?

Nach dem Öffnen der Türen gleite ich aus der Kirche und werde vom Fluss der Welt mitgenommen. Und dort, hinter ein paar sich im Alltagsgespräch befindlichen Treuen, kreuzt sich mein Blick mit dem eines Unbekannten.

Ich bemerke unmittelbar in seinen Augen, dass sein Blick schon den Gottes gekreuzt hat.

Neugierig geworden nähere ich mich ihm und frage:

  • Wer bist Du denn?

  • Ich komme aus Genf, momentan arbeite ich auf einem Bauernhof in der Gegend, aber dort wurde ich nicht gut aufgenommen… es ist schwer für mich…

  • Ach ja? Na dann, wohn doch bei uns, wenn dir das zusagt (er blieb 2 Wochen…).

Er hat einen langen Bart und einen stattlichen Körperbau (sein dicker Bauch steht ihm sehr gut).

Wenn er betet, begnügt er sich damit, sich in einen Sessel zu drücken und kann dort stundenlang regungslos verweilen…

Als Herr Kartoffelmajonäseröschti mir die Haustüre öffnet, ergießt sich ein immenser Schwall von Gottes Gegenwart über mich, fast greifbar, wie eine Wolke!!! Durch die halboffene Tür sieht mich Kartoffelmajonäseröschti in seiner üblichen Ruhe an und sagt zu mir:

  • Hey Alain, ich habe für dich gebetet und hatte eine Vision!

Du warst auf einem Panzer mit vorgebautem Schneeräumer und du hast damit alle Mauern vor dir kaputt gemacht!!!

  • !!? (Unglaublich! Hat er eine E-Mail bekommen oder was?!

Ahm… Gott, wenn tu allen erzählst, was wir so reden, sag ich dir nichts mehr…!)

Wenn Du zu Gott sprichst (ich rede vom Gott der Bibel, es ist der einzige, den ich auf Lager habe), dann ist dort wirklich jemand, der dir zuhört… ob du es fühlst oder nicht…
Wie viele andere mache ich momentan eine turbulente Zeit durch, deren Getöse es verhindert, Seine Stimme richtig zu hören… aber dieses Erlebnis erinnert mich, daran, dass er mir zuhört…
Er lässt denjenigen, der sich ihm anvertraut nicht tiefer fallen als in Seine Hand.[:en]
Prayer walk
You can’t force some things 
Am I feeling sufficiently at PEACE to go to work today… ?
Hmmm… I’m not sure… the thing is, there has to be a real desire from the heart to go – it mustn’t be just something I do out of a sense of duty…
If that’s how you think on getting up in the morning, don’t be surprised if in the evening, your boss follows your example:
I don’t know if I really WANT to pay them their salary this month… I don’t think I really feel like it… 
I don’t feel at PEACE with that idea…

A ‘Shortcut’?
I often take shortcuts through the forest to get to my studio. It’s a bit strange, because it’s only one floor down from where I live! At the same time, it really helps me to save time (as long as I don’t get lost!), because I have a daily meeting with God (unless it’s God who has a daily meeting with me… ?).
To ‘waste’ time on things that really matter, is to save time.
My feelings and desires, whether I’m being tossed about on a stormy sea of emotions, or whether I’m enjoying a respite from the stresses and strains of life, don’t actually change anything – it’s not my feelings that are in charge (capiche!?…I’m pointing it out because sometimes you get the impression that our emotions haven’t quite realized that…).

Warning: religion about!
When I’m walking but not really concentrating, sometimes I’ll serve up a whole raft of meaningless phrases:
Be to you thanks! Ohhh my Lord! 
(What’s the ‘ohhh’ about again?)
Arggh! Imagine someone spoke to you like that – I can’t think of anything more cringeworthy! God deserves more than that…
I’m not here to do my ‘prayer’ homework,
but to sincerely seek God
(seeing as how I often lose sight of Him).

Yoohoo… is anyone there?!
I’m walking through a meadow, feeling a little ridiculous, because it seems like I’m talking and there’s nobody else there…
At the same time, Jesus said: Believe in me…’
not: ‘Feel something through me…’
… Okay, so I’m going to decide to believe.
I embark on an animated account of all my woes:
It’s terrible – I don’t seem to be able to get my comic books onto the shelves – all the store bosses tell me thanks but no thanks (what’s more, they say no because I want to talk about you!).
(That was my challenge! At that time, I thought it was the toughest one I’d ever have to face…)
Lord, it’s like there are walls blocking my way…
Give me a chariot with a snow plough* mounted in front (*it’s a Swiss thing, you wouldn’t really understand…) so that I can break them down!
My prayers are accompanied by extravagant, Italian-style arm gestures (from a distance, you might think I was on the receiving end of a hornet attack!). As I returned home, Gritsburgerandfries (not his real name) was there to greet me.

Swept along by the torrent of people exiting the church, I slip out of the building. There, hidden behind a few believers exchanging pleasantries, my eyes met those of a stranger.
I immediately saw that those eyes had already looked into God’s gaze.
Intrigued, I went up to him and asked:
So who are you?
I come from Geneva. At the moment I’m working on a local farm but they haven’t been very welcoming towards me…I’m finding it pretty tough…
– Really? Well, why don’t you come and stay with us for a while if you want? (he stayed for 2 weeks….).
He sports a big beard and boasts an imposing physique 
(his big belly really suits him).
When he prays, he simply sinks into an armchair – he can spend hours there, completely still…
When Gritsburgerandfries opens the hall door, it’s like receiving an enormous gust of God’s presence in your face, there’s something almost physical about it, like a kind of cloud !!! Gritsburgerandfries’ head appeared through the half-open door and with his usual calm, he looked at me and said:
Hey Alain, I was praying for you and I saw you in a vision! You were on a chariot which had a snow-plough mounted on the front and you were breaking down all the walls that stood in your way!!!
–  !!? (Incredible! Had he got news by fax or what?! 
Hmm… Lord, if you tell everyone all my secrets, I’ll stop telling you anything at all… !)
When you talk to God (I’m talking about the God of the Bible, the only one I’ve got in stock), you’re talking to a God who really does listen….whether or not you can actually sense that…
Like many people, I’m going through a very difficult time, and the tumult of this is preventing me from hearing God’s voice clearly… but this real-life story reminds me that He listens…
and that He will not let those who put their trust in Him to fall any further than into the palm of His hand.
(Translated by Stephen Kells)
 [:es]
Camino de oración
No hay que exagerar
-¿Me siento en PAZ para ir hoy al trabajo…?
Mmmm… no estoy muy seguro… Bah, tiene que ser un impulso emotivo, no una obligación…
Si piensas así cuando te levantas, podría ser que cuando te acuestes tu patrón siga tu ejemplo:
-No sé si tengo GANAS de darle su salario este mes… no me apetece…
No me siento en PAZ para hacerlo…
 
¿”Atajo”?
Suelo pasar por atajos cuando voy a mi taller por el bosque, ¡y resulta un poco raro porque vivo justo en el piso de arriba! sin embargo, realmente es un ahorro de tiempo (¡cuando no me pierdo!), porque allí tengo una cita cotidiana con Dios (¿a menos que sea a la inversa…?)
Perder” tiempo en lo esencial, es ganarlo.
Puede que los días de mis impulsos sean de un tempestuoso tiránico o relajados, eso no cambia nada, ellos no son los que mandan (¿¡vale!? ya pero… lo recalco porque se diría que ellos no están al tanto…)
 
¡Stop religión!
Por el camino, en un momento de descuido, a veces le lanzo un montónde frases vacías:
-¡Gracias te sean dadas! ¡Oooooh Dios mío!
(¿Y qué sentido tiene ese “oooooh” tan largo?)
(¡Puaj! ¡imaginen que alguien les habla así, es patético! Él merece algo mejor que eso…
Yo no estoy aquí para hacer mis deberes de oración,
Sino para buscar sinceramente a Dios (sí, suelo perderle de vista).
 
Hola … ¿hay alguien?
Camino a través de una pradera con ese sentimiento algo ridículo de estar hablando solo…
Sin embargo, Jesús ha dicho: “creed en mí…”
Y no: “sentid algo en mí…”
Vale, elijo creer.
Entonces, le hablo con convicción de la mayor de mis preocupaciones:
¡oh Dios mío! ¡No consigo que acepten mis cómics en los centros comerciales! todos esos encargados que me dicen no sin cesar (¡porque además hablo de ti!).
(¡Ese era mi desafío! antes me parecía que no podía haberlos peores …
-Señor tengo muros delante de mí…
¡Dame un carro con un quitanieves* delante (*es una cosa suiza, ustedes no pueden entenderlo…) para que pueda romperlos!
Mis oraciones están acompañadas de grandes gestos a la italiana (¡de lejos alguien podría pensar que me están atacando las avispas!). Al volver a casa, me recibe Donfulanodetal (ese no es su verdadero nombre).
 
¿Pero quién es Donfulanodetal?
Arrastrado por el río del mundo hasta la apertura de las puertas, me deslizo fuera de la iglesia. Allí, escondido detrás de algunos fieles en modo conversación banal, me cruzo con la mirada de un desconocido.
Inmediatamente percibo en sus ojos que estos ya se han cruzado con los de Dios. Intrigado, me acerco y le pregunto:
-¿Pero tú quién eres?
– Vengo de Ginebra, en este momento estoy trabajando en una granja de la región, pero allí no me recibieron muy bien… Es muy duro para mí…
-¿Ah sí? Bueno entonces ven a vivir con nosotros si te apetece (y se quedó dos semanas…).
Tiene una gran barba y un físico imponente
(su enorme barriga le sienta bien)
Él, cuando ora, se contenta con hundirse en un sillón y puede pasar allí horas y horas inmóvil …
¡¡¡Cuando Donfulanodetal me abre la puerta de entrada, recibo una enorme bocanada de presencia de Dios en la cara, es casi físico, como una nube!!! Con la cabeza a través de la puerta entreabierta, Donfulanodetal con su calma habitual me mira y me dice:
-¡Eh Alain, Estaba orando por ti y te he visto en una visión! ¡¡¡estabas en un carro que llevaba delante un quitanieves y rompías todos los muros que tenías por delante!!!
(¡Increíble! ¡¿ha recibido un fax o qué?!
¡Oye… Señor si le cuentas a todo el mundo lo que nos hablamos, ya no te digo nada más…!)
Cuando le hablas a Dios (estoy hablando del de la Biblia, es el único que tengo), hay alguien que realmente está escuchando… lo sientas o no…
Como muchos, estoy pasando en este momento por una tormenta, y el estruendo de esta me impide oír correctamente Su voz… Pero la historia que he vivido me lo recuerda:
Él escucha…
Él no dejará que el que confía en Él caiga más abajo que en su mano.[:]

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Co-mission pas pour beurre !

[:fr]

coop alain auderset

Le saviez-vous ? Dieu est pareil une fois qu’on est hors de l’église !?

Au supermarché!

J’aime bien quand ma femme m’envoie en commission,
acheter des trucs débiles comme du beurre
(ou autre chose… ce n’est pas que je sois particulièrement obsédé par le beurre,
c’est juste un exemple…)

Malgré l’impression de déambuler dans une forêt remplie de superficiel,
avec des mini-prix orange fluo en guise de feuilles, et partout de la pub pour nous faire croire qu’on a besoin de vide,
j’aime ça, car on y rencontre des gens (et du beurre!)
J’étais en train d’hésiter entre du pain sec à bon prix et du pain bon à prix sec,
(Diantre, que ma vie est compliquée!)
Quand tout à coup : PAF! Une dame me salue dans le dos.
C’était la maman d’un copain de mon petit Benjamin,
Et c’est parti pour les grandes banalités: “Comment ça va? Quel beau temps? etc…”
Au beau milieu de nos échanges superficiels (eux aussi) aux tons particulièrement enjoués et aux éclats de rires tonitruants,
Boum! la douce voix du Seigneur (encore Lui!) qui me rend attentif à une plaisanterie qu’elle lâcha l’air de rien:
– “Ha! Ha! Ha! De toute façon, tous les hommes de ma vie finissent par me plaquer, hi ! hi ! hi !
(Ils n’étaient pas rugbyman : “Plaquer”, a ici un autre sens)
Je fus saisi d’une grande compassion et la regardai droit au coeur.
– “Qu’as-tu dit ?”
Elle s’arrêta net, et là, en plein milieu du magasin, elle pleura.
C’est ainsi que je pus lui parler de l’amour inconditionnel de Jésus pour elle…

À la rue!

Dans la rue, je rencontrai un gars qui boitait,
je savais qu’il avait eu la vie difficile (alcool, prison, BD).
On papota de tout et de rien quand sans prévenir, CRAC! je lui demandais:
– “ Veux-tu que je prie pour ton genoux?”
( argl! qu’est ce qui me prend!? J’ai oublié que je n’étais plus au culte!)
Surpris, il bégaya:
– “Hein? Quoi?! Heu… si tu veux”
et là sur le trottoir, je priai à haute voix pour lui…
Non, non, pas à genoux en hurlant en direction de Jérusalem,
mais simplement, les yeux ouverts pour ne pas le gêner face aux passants…
Quelque chose se déplaça dans son âme, il était très touché (on s’en fout du genou!)
c’est ce que je vois à chaque fois qu’il m’arrive de le croiser à nouveau…

À la maison!

Les biscuits étaient déjà chauds, sortis du four, et ma foi…
Sans beurre!

Alain

Extrait  tiré de  Rendez-vous dans la forêt 1[:de]

coop alain auderset

Im Supermarkt!
Ich liebe es, wenn meine Frau mich zum Einkaufen schickt und wenn ich doofes Zeug wie eine Butter (oder was anderes… nicht, dass die Butter mich reizt, es ist nur ein Beispiel…) besorgen soll.
Auch, wenn ich immer wieder das Gefühl habe, dass ich durch einen Wald von oberflächlichen Nichtigkeiten laufe, in dem die Bäume keine Blätter haben, sondern neongelbe Preisschilde und Werbeschilder, die uns einreden, dass wir Vakuum brauchen, liebe ich es, einzukaufen, denn man findet dort Leute (und Butter!)
Ich war noch unschlüssig, ob ich lieber ein deftiges Brot zu einem guten Preis oder ein gutes Brot zu einem deftigen Preis nehmen sollte (Mannomann ist das Leben kompliziert!). Plötzlich begrüßt mich eine Frau hinter mir. Es war die Mutti von einem Freund von meinem kleinen Benjamin. Wir legen beide los mit wichtigen Alltäglichkeiten:
– Wie geht´s? Und das Wetter? etc.
Inmitten unserer (ebenfalls) oberflächlichen Unterhaltung, welche von besonderer Heiterkeit und donnerndem Gelächter geprägt ist, kommt wie ein Paukenschlag die sanfte Stimme des Herrn (Ahhrg, ich vergaß, den Gebetsmodus abzuschalten, nachdem ich vom Wald zurück war) und lässt mich bei einer ihrer Witzeleien, die sie fallen gelassen hat, als ob nichts wäre, aufmerksam werden:
– Ha! Ha! Ha! Alle Männer, die ich habe, verlassen mich sowieso irgendwann! Hi! Hi! Hi! (Wenn sie sich verlassen fühlt, konnte sie sich nie auf sie verlassen).
Ich empfinde auf einmal Mitleid mit ihr und schaue sie direkt ins Herz an:
– Was hast du gesagt?
Sie hält inne und fängt an, mitten in diesem Laden, zu weinen. Ich durfte ihr von Jesu bedingungsloser Liebe erzählen und sie zum Kaffee einladen.
Auf der Straße!
In der Straße treffe ich auf einen hinkenden Mann. Ich weiß, dass er kein einfaches Leben hatte (Alkohol, Gefängnis, Comics).
Wir haben einfach so von allem und nichts erzählt, als ich ihn auf einmal frage:
– Soll ich für dein Knie beten?
(Ahrrg! Was habe ich denn? Hab ich etwa vergessen, dass ich nicht mehr im Godi bin?)
Überrascht stottert er:
– Hä? Was? Err… wenn du willst.
Und so bete ich auf dem Gehweg laut für ihn…
Nein, nicht auf den Knien, indem ich in Richtung Jerusalem brülle, einfach so, mit offenen Augen, damit es ihm mit den Passanten nicht peinlich ist…
In seiner Seele hat sich was bewegt. Er ist sehr gerührt (das Knie ist zweitrangig). Das sehe ich jedes Mal, wenn ich ihn treffe…
Zu Hause!
Die Kekse sind schon fertiggebacken. Es ging auch ohne Butter!
 
Alain
Auszug aus «Treffen im Wald1»[:en]

coop alain auderset

Did you know that God is the same whether we’re at church or not!?
In the market!
I like it when my wife sends me off on an errand to buy useless things like butter
(or something else… I’m not especially obsessed by  *butter*, I’m just giving an example…)
Despite the impression I have of wandering about in a forest full of all that’s superficial, with fluorescent orange mini price tags instead of leaves, and adverts everywhere, trying to get us to believe we need all this meaningless stuff to fill up our lives,
I like it, because you meet people (and *butter*!)
I was hesitating between cheap bread that looked hard to swallow and good bread where it was the price that was hard to swallow,
(Oh boy, my life really is too complicated!) When suddenly: WHAM! A lady greets me from the back.
It was the mom of one of my little Benjamin’s friends,
And we’re all set for the small talk:
– “How are you? What lovely weather we’re having.etc…”
Right in the midst of our superficial (yes, that as well) and extremely animated chatter, punctuated by piercing bursts of laughter,
BOOM! the Lord’s sweet voice (yes, Him again!) made me sit up and take notice of a joke she’d just casually come out with:
– “ha!ha! ha! in any case, all the men in my life always finish by dumping me sooner or later, hi!hi!hi!”
( we’re not talking about a a trash disposal unit (dumping me has a different meaning in this case)
I was seized by a tremendous compassion for her and I looked straight into her heart.
– “what did you just say?”
She pulled up sharp and in the middle of the store she started to cry. And that’s how I was able to talk to her about Jesus’ unconditional love for her…
In the street!
In the street, I met a guy with a limp, I knew that he’d had a tough life (alcohol, prison, comics). We chatted about everything and nothing at all when, out of the blue, BANG! I asked him:
– “would you like me to pray for your knee?”
(argh! What’s got hold of me today!? I’ve forgotten I’m not in church any more!). Surprised, he stammered:
–  “Eh? What?! Umm… if you want”
and there, standing on the sidewalk, I prayed out loud for him… not on my knees, shouting with all my force towards Jerusalem, just a simple prayer, keeping my eyes open so as not to embarrass him in front of any passers-by… Something shifted in his soul,  he was really touched (who cares about the knee anyway!)
it’s what I see in him whenever I come across him now…
At home!
The biscuits were already hot, just out of the oven, but…
without butter!
Alain
taken from « Date in the forest 1 »[:es]coop alain auderset
¿Lo saben ustedes?
¡¿Dios sigue siendo el mismo cuando estamos fuera de la iglesia?!
 
¡En el supermercado!
  Me encanta cuando mi esposa me envía a comprar cosas tan tontas como la mantequilla (o cualquier otra cosa… no es que me sienta especialmente obsesionado por la mantequilla, solo es un ejemplo…).
  A pesar de tener la impresión de estar deambulando por un bosque repleto de superficialidad con mini precios de color naranja fosforescente a modo de hojas y publicidad por todas partes para hacernos creer que necesitamos llenar un vacío, me gusta esto,  pues allí me encuentro con personas (¡y mantequilla!).
 
  Estaba dudando entre pan seco a buen precio o buen pan a precio seco (¡Caray, qué complicada es mi vida!) cuando de repente:¡PAF! Una señora me saluda por la espalda. Era la mamá de un amigo de mi hijo pequeño, Benjamín. Y empezamos a hablar de cosas triviales:

  • ¿Cómo le va? ¡Qué buen tiempo hace! etc.

Justo en medio de nuestros intercambios superficiales (sí, también ellos) con un tono especialmente amistoso y risas sonoras ¡Pum! La dulce voz del Señor (¡Ay!, olvidé desconectarme  del modo oración al salir del bosque) hace que preste atención a una broma que ella ha dejado caer como si nada.

  • ¡Ja ja ja, de todas formas todos los hombres de mi vida terminan rompiéndome el corazón ¡Ji ji ji! (¡ellos no eran rugbymen! aquí “romper” tiene otro significado)   

Siento mucha compasión por ella y le miro directamente al corazón:
-¿Qué has dicho?
Ella se detiene en seco, y ahí, en pleno supermercado, se pone a llorar. Así que he podido hablarle del amor incondicional de Jesús por ella e invitarla a tomar un café en mi casa.
 
¡En la calle!
En la calle, me encuentro con un tipo que cojea; yo sé que ha tenido una vida difícil (alcohol, prisión, comics).
Charlábamos un poco de todo cuando sin avisar, ¡CRAC! Voy y le pregunto:
-¿Quieres que ore por tu rodilla?
(¡Ah! ¿Pero qué estoy haciendo? ¡Olvidé que ya no estaba en el culto!)
Sorprendido, él tartamudeaba:
-¿Eh? ¿Qué? bueno… si quieres.
Y allí, en la acera, oro por él en voz alta.
No, no, no de rodillas gritando hacia Jerusalén, sino sencillamente con los ojos abiertos para que no se sintiera incómodo frente a los transeúntes…
 
Algo se ha movido en su alma. Está muy conmovido (¡A quién le importa la rodilla!) . Eso es lo que constato cada vez que me vuelvo a cruzar con él…
¡En casa!
Las galletas ya están recién salidas del horno y mi fe… ¡sin mantequilla!
 
texto de « Rendez-vous dans la forêt » Cita en el bosque[:]