Dieu rit
[:fr]
vendredi 22 avril 2011, 11:37
Je suis au beau milieu d’une forêt canadienne.
A mes pieds, le départ d’une petite source.
Tout en longeant le ruisseau, je discute avec Dieu (on aime ben ça, nous)…
Plus j’avance, plus la rivière grandit, à l’image de ma paix intérieure.
C’est maintenant carrément des chutes d’eau assourdissante.
Je m’y tiens au-dessus, contemplatif sur un arbre mort.
Au fait, je suis où, là? Bah! Dieu est ma maison, je ne serai donc jamais perdu, non?
Au premier signe de civilisation, la rivière, tel un animal qu’on effraie, s’engouffre sous la route.
Puis le silence… je ressens intensément la présence de Dieu, jusqu’au bout de mes doigts.
Alors que je marche sur le bord de la route, une voiture ralentit derrière moi, puis accélère d’un coup pour s’arrêter aussi sec cent mètres devant.
Comme des gamins qui auraient volé des pommes à un grabataire armé d’une pétoire à gros sel, deux gars d’âge mûr débarquent précipitamment munis d’une échelle, pour grimper aussitôt sur un poteau.
Le plus rondelet des deux accroche un panneau avec sa propre face au sourire béat en photo! (une vraie tête de vainqueur!) Le coffre de leur voiture est rempli de pancartes identiques.
Oh! boy! obligé de coller son image aux arbres pour gagner un peu de gloire!
Et là, et vous n’êtes pas obligé de me croire, j’ai entendu Dieu rire! Et de l’entendre, moi aussi, j’ai ri…
A mes pieds, le départ d’une petite source.
Tout en longeant le ruisseau, je discute avec Dieu (on aime ben ça, nous)…
Plus j’avance, plus la rivière grandit, à l’image de ma paix intérieure.
C’est maintenant carrément des chutes d’eau assourdissante.
Je m’y tiens au-dessus, contemplatif sur un arbre mort.
Au fait, je suis où, là? Bah! Dieu est ma maison, je ne serai donc jamais perdu, non?
Au premier signe de civilisation, la rivière, tel un animal qu’on effraie, s’engouffre sous la route.
Puis le silence… je ressens intensément la présence de Dieu, jusqu’au bout de mes doigts.
Alors que je marche sur le bord de la route, une voiture ralentit derrière moi, puis accélère d’un coup pour s’arrêter aussi sec cent mètres devant.
Comme des gamins qui auraient volé des pommes à un grabataire armé d’une pétoire à gros sel, deux gars d’âge mûr débarquent précipitamment munis d’une échelle, pour grimper aussitôt sur un poteau.
Le plus rondelet des deux accroche un panneau avec sa propre face au sourire béat en photo! (une vraie tête de vainqueur!) Le coffre de leur voiture est rempli de pancartes identiques.
Oh! boy! obligé de coller son image aux arbres pour gagner un peu de gloire!
Et là, et vous n’êtes pas obligé de me croire, j’ai entendu Dieu rire! Et de l’entendre, moi aussi, j’ai ri…
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