[:fr]
Quelques images de mes balades en compagnie du Ciel qui me donne la main…
Vevey…
Le Bord du chemin est magique… (Pour qui sait le voir…)
La preuve:
L’hiver ma croisé lui aussi lors de ma dernière balade (oui, oui, il va bien!)
L’autre jour, en vadrouille avec mon fiston (ça reste une histoire père-fils), on a été confrontés à ce spectacle de ouf…
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Le cadeau
Le ventre de mon épouse s’arrondit, il paraît qu’il y a une surprise à l’intérieur…
Moi qui pensait que le cadeau, c’était juste ma femme…
Mais voilà qu’en plus, celle-ci est devenu l’emballage d’un autre encore plus mystérieux…
Souvent, de toute ma douceur, je parle au petit être de l’autre côté du ventre :
– Voilà, c’est papa… Je suis là…
Les pétards !
La nuit explose au-dessus de nous, et ainsi revêtue de mille feux d’artifice éclatants, j’ai l’impression de faire un rêve éveillé… Heu…c’est la fête nationale quoi.
Avec mon épouse, nous sommes super bien placés, car nous sommes près l’un de l’autre,
et en plus, (ce qui ne gâche rien) nous avons droit à un double spectacle :
celui du lac de Neuchâtel répétant à la perfection telle une seconde voix tout ce que lui chante le ciel.
Au milieu de tout ce brouhaha festif, tout à coup, j’aperçois sur le visage d’Éliane, mon épouse, un pli d’inquiétude qui aussitôt se reflète sur le mien.
– Alain, il faut qu’on parte immédiatement ! Le bébé… il tremble de peur !
En effet, même à travers sa paroi de maman, je peux sentir mon petit enfant sursauter à chaque explosion et frémir de tous ses membres…
Naturellement, je m’approche de lui.
– Voilà, c’est papa, je suis là, n’aies pas peur….
Aussi incroyable que cela puisse paraître le petit fœtus c’est instantanément calmé,
l’enfant a reconnu la voix rassurante de son papa.
Papa, où t’es ?
C’est grâce à un rêve de ma femme que avons connu son nom : Séphora.
(Ça tombe bien, on ne le connaissait pas !)
Pour cette petite, même totalement investi près d’elle, je suis un papa momentanément invisible.
Quelque part, ça ressemble à Dieu et nous….
Quelle chance elle a, ta maman, de pouvoir te porter, j’aimerais pouvoir être à côté de toi en ce moment ; je me réjouis tellement de te voir…
Je t’attends.
La rencontre
Le jour de la naissance, j’ai autant le trac que ma femme (à se demander qui accouche !?)
C’était horrible, il y avait du sang, d’étranges bruits électroniques, des gémissements partout ! Éliane, avait très mal (Halala les filles… ! Moi, je n’ai rien senti !).
Puis tout à coup, j’ai vu la tête du bébé sortir ! (*ç%&/()? mais !? Il y avait vraiment quelqu’un à l’intérieur !!!)
Aussitôt, on la met dans mes bras ! J’ai peur de moi, si souvent maladroit… Je crois défaillir, jusqu’à ce jour, jamais, je n’ai porté quelque chose d’aussi précieux !
Ma fille ne pèse rien, mais mes oreilles me confirme qu’elle est bien réelle.
Séphora, les yeux fermés, est épouvantée, et elle pleure de tous ses poumons !
Alors, je lui parle :
– Voilà, c’est papa, je suis là…
Et là, j’ai vécu un des moments les plus magiques qui soient : Séphora a reconnu ma voix,
elle a cessé de pleurer et, dans le silence, a ouvert ces grands yeux d’un bleu profond*… * Aujourd’hui aussi bruns que les miens (? !)
je suis la première personne de sa vie qu’elle voit…
Nous nous sommes longuement regardés, il y a tellement d’amour entre nous…
Elle ne pleure plus, mais moi, oui.
Le coup de fil et le placard
Mais, oh misère, elle a un étrange cordon qui lui sort du nombril la reliant à sa maman (si jeune et déjà accro au fil).
Le couper ?! Non non, j’ai trop peur de lui faire mal (c’est peut-être mieux de le lui laisser, non ?).
Les médecins, inquiets pour mon épouse, m’ont demandé de quitter la salle, et dans leur précipitation, m’ont poussé dans la première porte disponible. C’est ainsi que je me suis retrouvé dans un placard à balais ! Mais peu m’importe l’endroit, nous sommes enfin ensemble, ma fille et moi. Je prie alors le Seigneur, le remerciant de ce merveilleux cadeau et Le suppliant de m’aider à en avoir soin…
Ça a été aussi fort pour chacun de mes 4 enfants.
L’appel
Séphora a 21 ans.
Je sors d’une répète du groupe de rock et je ne découvre que maintenant sur Whatsapp tous les messages de Séphora :
– J’arrive à La Chaux de Fonds, il n’y a pas de correspondance, je dois attendre le train longtemps et il fait froid… Quelqu’un pourrait venir me chercher ?
Plus tard :
– Allô ?
et encore plus tard :
– Oups ! Plus la peine venir, je n’ai plus de batterie (on se raterait).
Un peu de froid ne fait pas de mal à une ado… Mais derrière l’info, j’ai perçu dans cet appel une pointe de blues… Et même si elle ne doit plus le recevoir, je lui envoie un SMS :
– J’arrive !
La voix de papa
C’est ainsi que je suis arrivé à la gare de la plus haute ville d’Europe. À cette heure du soir, il fait froid en effet, mais ce n’est pas qu’une question de température, l’ambiance de la gare est glaciale. Sur le quai, de futurs passagers désabusés attentent recroquevillés sur eux-mêmes le temps qui n’en finit plus de s’arrêter. J’ai beau regarder partout, je ne vois pas ma fille, alors j’appelle fort :
Séphora ! ! !
Les badauds se retournent, mais je m’en fous… je cherche ma fille !
Séphora ! ! !
Ma voix résonne maintenant dans le passage sous voie éclairé de pâles néons moribonds et brise le silence de la routine habituelle de cette heure.
Oh-oh Alain, tu vas juste chercher ta fille à la gare… Pourquoi ton cœur s’emballe ainsi ? Et en même temps pourquoi vouloir tout comprendre plutôt que le vivre simplement ?
Réfléchis, Alain, tu la connais bien, où est-ce qu’elle peut bien être… ?
Le MacDo, bien sûr ! Bingo ! C’est à travers les vitres de la porte du fast food en train de s’ouvrir que nos regards se croisent. Nous sursautons de joie, nous nous serrons sûrement trop fort dans les bras, car l’arrière de nos yeux retient avec peine notre trop plein d’émotion ainsi compressé… Dans le cocon de l’habitacle de la voiture, je suis avec ma grande fille. Les discussions sont animées, ponctuées de rires, le vieux ventilateur tourne à plein régime et remplace le lecteur radio obsolète, il fait bon chaud, le temps passe trop vite et le froid de la nuit d’automne à l’extérieur a beau être énorme, il n’existe plus.
Les bruits qui font peur
Quand il m’arrive – comme à tout à chacun – de traverser des bruits de vie tourmentée, glaciale et sans amour, je me rappelle alors combien fort j’aime mes enfants et je me dis :
– Dieu m’aime en ce moment encore plus que ça… !
Si ça vous arrive, faites comme moi, stoppez votre brouhaha intérieur s’accusant et se défendant tour à tour, tendez l’oreille et écoutez, alors sûrement que vous aussi vous entendrez cette voix tout près vous chuchotant :
– Voilà, c’est papa, je suis là, n’aies pas peur…
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Ce vendredi 21 novembre 2014
de 16h30 à 18h30,
Je serai en dédicaces au Hyper U de Pontarlier.
Si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à passer ou à avoir une pensée pour ça, car j’ai l’impression que l’exercice fait office de test pour savoir si mes livres pourraient atteindre d’autres supermarchés du reste de la France.
Ce dimanche 23 novembre 2014
J’anime le culte à Porrentruy
Attendez-vous au pire !!!
+ d’info sur: http://www.auderset.com//news/culte-a-porrentruy
Boum sur les médias Suisse Romands
– Le journal Le Matin : http://www.auderset.com//medias/tintin-chez-les-religieux
– L’Hebdo : http://www.auderset.com//accueil/hebdo-novembre-2014
– RTS (Radio Suisse) : http://www.auderset.com//medias/radio/rts-1ere-linvite-du-12h30
– Biel/Bienne : http://www.auderset.com//medias/presse/bielbienne
France
On s’accroche pour un impact semblable
Vendredi j’ai une interview avec L’est Républicain.
France3 et France2 ne sont pas pressés de me répondre,
mais Arte semble motivé à faire du lourd !
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Voir le dessin du mois :
http://www.auderset.com//month-draw/8621
Votre agenda 2015 !
À ne pas rater :
http://www.auderset.com//shop/product.php?id_product=14#
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Les extraterrestres existent !
Le créateur de jeux !
Si un ardent consommateur de jeux vidéos hypnotisé par son écran, appuyant frénétiquement sur sa manette en sautillant sur place avec la bave aux lèvres, c’est déjà tout un spectacle, qu’est-ce que ça doit être le créateur du même jeu ?
Est-il seulement possible d’être pire !?
Je me suis souvent demandé à quoi ça pouvait bien ressembler.
Premier contact
Voilà-ti-pas qu’au hasard d’une recherche internet l’un d’eux m’écrit !
« … Bonjour, blablabla… j’aimerais effectuer un stage de dessinateur chez vous ! »
(c quoi dire « blablabla » ?)
Oulà ! Où vais-je encore trouver le temps de m’occuper d’un stagiaire moi… !?
Râââ ! Mais là, j’ai trop envie de voir à quoi ça ressemble !!! J’ai dit okay !
L’atelier jungle
Rencontre du 1er type !
Entre l’entrée de l’atelier et ma place de travail, pousse sauvagement un mur d’abondante végétation exotique dans des pots de terre domestiques.
Ainsi caché, tel le chasseur d’Amazonie aguerri aux aguets assis à sa table de dessin* j’attends mon mystérieux visiteur (*si si les indiens d’Amazonie ont tous une table à dessin, c’est bien connu).
J’ai élaboré une technique pour qu’en penchant légèrement ma tête sur la droite, mon regard puisse subtilement se faufiler entre mon ordi et un enchevêtrement de plantes vertes pour finir de se poser discrètement (mais fatigué du voyage) sur la porte d’entrée.
Je veux juste surprendre cette émotion pure sur le visage des arrivants de la première fois, qui telle la porte avant eux, s’ouvre à son tour en émerveillement sur ce qu’il découvre : plantes, dessin, ambiance, (moi ?!). Cette émotion a la beauté d’un papillon-compliment sincère, une espèce rare difficile à saisir que je rajoute à ma précieuse collection de souvenirs secrets.
La venue de Jean-Vincent alias People2000 (gens en anglais et 20×100)
Rencontre du 2ème type !
Soudain, c’est lui !
Un jeune homme overcalme (?!). Le dos légèrement vouté, il m’attend sur le pas de la porte. Ses cheveux longs glissent sur ce qui ressemble à une veste d’hiver si banale (et on n’est pas en hiver !) qu’il s’en dégage quelque chose d’étrange. Son visage caché par une barbe exprime… rien !
Après l’avoir accueilli avec un café, je l’ai mis sur un projet de dessin, histoire de voir ce qu’il a dans le ventre (C’est une expression, je ne l’ai pas éventré !)
Conversation surréaliste
Petit fait assez perturbant :
Lorsque tu lui poses une question, il ne répond pas !
(genre : « à quelle époque se situe l’intrigue de ton dessin ? Réponse : … … »)
Mais le plus marrant, c’est qu’on se sent obligé de meubler son silence en y répondant nous-même !
Pour mon plus grand plaisir d’humoriste, j’ai réalisé que sur ce mode, certains de ses interlocuteurs tiennent toute une conversation rien qu’en présupposant ses réponses !! (XD que du plaisir !)
La cabane dans l’appart du 3ème
Jean-Vincent loge chez David mon voisin du dessus, un joyeux luron au grand coeur. Au milieu de son salon, il a installé deux lits à étage double-places au-dessus desquels, les divans se mutent en un rien de temps en possibilité de couchage pour tout une famille de visiteurs improvisés.
C’est une cabane dans son appartement, avec pour mur de larges tissus affublés de dessins médiévaux et de linges en train de sécher. Les lampes aux formes étranges tout droit sorties du monde des contes & légendes rougeoient à l’intérieur de la hutte telle les braises d’un feu de camp. Bière, café, musique et rires coulent à flot, se mêlant aux discussions existentielles qui conduisent parfois (pas toujours…) aux frontières du monde divin (bon… vraiment pas toujours). Mais quand ça arrive, les ombres dansantes faiblement projetées sur les parois ressemblent alors à des invités de l’au-delà venus écouter pour tenter d’y découvrir quelques secrets pour y entrer.
Il y a aussi la fée Cynthia et le mage Laurent qui y vivent en colocation avec David…
Mais…?! Je me rends compte soudain… : cette maison est remplie d’artistes psychomultipathes !
L’hôte discret et invisible
Rencontre du 3ème type !
Les souliers fraîchement crottés, les vêtements embaumés des odeurs subtiles de la forêt, je reviens de ma balade quotidienne avec Dieu pour m’asseoir à ma place de travail.
Déjà, je suis pris à l’abordage par des impossibilités à traiter aux allures des 7 plaies d’Égypte :
Si d’ici une semaine, je ne trouve pas une somme d’argent de plus de 3x la taille de mon salaire mensuel, c’est la fin de mon monde ! Systématiquement, je rassemble les quelques personnes présentes autour de moi, nous fermons les yeux et en parlons à qui vous savez.
Je m’attèle à ma planche à dessin tout en accueillant des personnages impromptus hauts en couleurs nous racontant soit misères humaines, soit merveilles vécues… Le divin n’est jamais trop loin…
Hum… Je soupçonne que mon interlocuteur du matin me suive parfois depuis ma sortie des bois jusqu’ici, car si on est attentif, on est souvent témoins de quelques faits discrets, mais carrément surnaturels…
La preuve, l’atelier existe toujours encore.
1ère réponse
Trois jours plus tard, mon mystérieux créateur de jeux vient à ma place de bureau et me dit comme ça:
– Moyen Âge, post-futuriste !
et aussitôt repart à sa place…
Moi :
– …?! (mais kesk…?)
Ah ! J’ai compris ! C’est la question d’il y a 3 jours !!!
Donc Jean-Vincent répond, mais pas tout de suite !
C’est ce qui s’appelle réfléchir avant de répondre… (faudra que j’essaie 1.2.c.4.)
Le pouvoir de People2000
Jean-Vincent est discret… (Je l’ai parfois enfermé à l’atelier pensant qu’il n’y avait plus personne)
Il parle peu, mais écoute beaucoup, c’est une qualité suffisamment rare pour que l’admiration qu’elle inspire surpasse les plaisanteries sympathiques des habitants de la maison à son sujet.
Ce français (oui, pask en plus il est français !) est attentif à tout ce qui se passe…
Je pense que toutes ces qualités inhabituelles ont aussi attiré l’attention de l’hôte invisible de la forêt, car l’autre nuit…
Le rêve
Je ne sais pas vous, mais moi, le Créateur, me parle souvent dans mon sommeil… (C‘est peut-être juste que je l’ai remarqué) Lors d’une de mes balades dans ce pays des rêves, j’y ai vu Jean-Vincent revêtu des habits du Christ. Pas des habits leur ressemblant, mais véritablement les Siens !
Dans la Bible cette image signifie revêtir la vie et la justice que Jésus à acquise pour nous par son sacrifice à la croix (recevoir le pardon).
Toujours dans mon rêve, il allait se faire baptiser (ça n’a rien à voir avec le choix d’un style d’église, c’est juste confirmer publiquement son engagement de Le suivre).
J’ai vu aussi 2 ou 3 personnes le suivant pour faire de même.
Je me suis réveillé, droit sur mon lit : Dingue ! Moi qui croyait Jean-Vincent indifférent à ces questions.
Le lendemain, c’est donc tout naturellement que je raconte mon rêve au petit monde de l’atelier…
Un mois plus tard, il se fait baptiser avec 3 autres personnes, dont 2 personnes de la maison, Cynthia (la voisine) et Clairaline (dont je vous ai déjà parlé :http://www.auderset.com//blog/la-bd-qui-tue-la-mort), c’est ouf non ?!
Le vivre simplement
Vivons notre relation avec Dieu naturellement au quotidien sans forcer ou freiner. Bref, sans trop réfléchir à ce qu’en pensent les autres. Fatalement, notre entourage sera touché…
Qui ne le serait pas en présence d’un être aussi extraordinaire ?! (Euh, je parle de Lui, là…)
(Si jamais tu ne vis pas encore avec, invite-Le… ce n’est pas trop tard pour essayer…)
Jean-Vincent a rejoint les colocataires du troisième, mais il retourne régulièrement au pays. Avec Clairaline et Priscille, il m’a bien soutenu pour la sortie de ma dernière BD Marcel (mise en couleur/effets spéciaux).
Bien que parfois, certaines personnes ont l’air étrange, c’est en les connaissant mieux que l’on se rend compte que c’est un véritable cadeau de les avoir rencontrées.
Invitation
Samedi 25 octobre 2014 à 17h30
Venez nous rejoindre et voir la maison par vous-même
ce sont les portes ouvertes de l’atelier,
à l’occasion du lancement officiel de ma nouvelle BD Marcel3 !
http://www.auderset.com//news/vernissage-de-marcel-3
Vendredi (ce soir !) à 22h00
Je serai en concert avec Saahsal à Bienne
À l’Eldorado
http://www.auderset.com//news/saahsal-a-leldorado-de-bienne
Les médias en parlent déjà :
Reportage tv :
http://www.auderset.com//medias/reportage-telebielingue-20-ans-de-carrieres
Articles de journaux :
http://www.auderset.com//medias/presse/une-8eme-bd-pour-auderset
http://www.auderset.com//medias/presse/arc-info-et-de
Oeuvres réalisées par Jean-Vincent :
http://irina-baiken.deviantart.com/gallery/?offset=0
ainsi que ce site : http://www.saahsal.com/
Vendredi 31 à 20h
Je traumatise au groupe de jeunes de Skylab à Lausanne.
Eglise Apostolique, rue de la Provence 24
Samedi 1er nov. à 14h
Je dédicace ma nouvelle BD à la librairie de la Colombe de La Chaux-de-Fonds
passage Léopold-Robert 8, http://www.auderset.com//news/dedicace-a-la-chaux-de-fonds
Dimanche 2 à 14h
Interview publique à Yverdon
http://www.auderset.com//news/interview-libre-a-yverdon[:]
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Je pars accompagné d’une belle plante (Ça va jazzer!)
Dès qu’on arrive au Valais, L’accueil des montagnes est grandiose!
Auderset fait encore le pitre avec le cuisinier de la cantine!
J’ai pu, pendant 2 jours, faire un spectacle devant des centaines de jeunes… (Y z’on kiffé!)
Rdv sur la montagne
Hier
Je suis seul sur une montagne, qui reste magnifique même dans la nuit.
Le vent doux et apaisant caresse mes cheveux.
La guitare à la main, j’improvise un chant d’amour dédié à mon Dieu (du coup je ne suis plus seul !).
Ça sent très bon… une herbe que je ne connais pas.
J’ai enfin pu me débarrasser de quelques larmes que j’avais en trop… Oh, mon cœur de père est si reconnaissant de ce que Jésus a enfin trouvé celui de mes filles…
Pas pressé de partir, je redescends.
Je devine au loin le bas de la montagne et déjà,
je remarque que je lui ai emprunté un peu de son assurance, de sa stabilité et de sa paix…
celles dont j’aurai besoin en retournant chez moi….
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Mes filles[:]
[:fr]Des armées de pucerons sont apparues sur mes petits pommiers plantés devant l’atelier de BD ! Ils sucent l’énergie de l’arbre, et donc, plus de fruits! Et au final : la mort !
Armé de recettes à deux balles, je les spraye avec du savon noir !
Dingue, j’ai l’impression de les entendre rigoler!
– » Merci pour le shampoing Dukon »
(C un petit surnom qu’ils m’ont donné… Ah c’est taquin le puceron!)
Non seulement ils se sont multipliés (c aphrodisiaque ou quoi !?),
mais j’en ai même eu dans les plantes d’intérieur !!
Argl! Mais qu’est qu…? C’est une malédiction ou coa!
Je m’enfuis dans la forêt pour en parler à Dieu:
-« Hey Seigneur t’as vu ça!?
Hum… par hasard, Tu ne chercherais pas à me dire quelque chose… ? »
Une pensée d’une netteté limpide me tombe dessus :
-« Ces pucerons, ce sont les critiques »
-« ?!?… »
Le silence dans ma tête fut suivi d’un tsunami de remises en question….
– » Oh pardon Seigneur, je suis désolé,
c’est vrai je l’ai « constaté » (*1) beaucoup chez les autres….
Mise en pratique:
Je suis en comité avec des amis (on élabore des stratégies pour la conquête du monde).
– « Et toi Alain, que penses-tu de Jeanri? »
(Ce n’est pas son vrai nom, j’suis pas fou, c’est un catcheur enragé échappé d’un asile de susceptibles !)
Jeanri…
Il y a tant de choses croustillantes à critiquer sur lui, que c’en est une friandise!
Mais je repense à ma conversation dans la forêt… Et me contente de relever ses cotés positifs. (Hey… ? Il y en a plein en fait !!!)
À ce moment précis, je sens en moi une force bienfaisante me traverser
(?! Waow! sûrement un coup de mon Ami St-Esprit).
Mon petit public qui d’avance, se régalant du dessert à ragot gratiné qu’était Jeanri, s’en trouva coupé dans son élan, interdit… puis touché.
Climat de paix
Sara et Valérie (mes précédentes secrétaires qui font toujours partie de mon comité) me lancent spontanément:
-« Ce qui est super avec toi, c’est que tu vois toujours le bon côté des gens »
(Ce n’est pas vrai, mais ça fait plaisir)
Et l’espace d’un instant, elles aussi se sont senties bien, car si une tentation telle que Jeanri est épargnée, inconsciemment, elles savent que dans leurs dos, ici on ne dira pas du mal d’elles non plus.
Question:
Pourquoi une personne qui critique quelqu’un devant vous,
vous épargnerais une fois le dos tourné?
Vous êtes sa prochaine victime.
La guerre totale
(À lire avec la Musique de Rocky 3 http://www.youtube.com/watch?
Tam ! Tatatam! Tata Taaaaa!
J’ai le regard fixe et plissé, les dents aussi serrées que ma détermination. Dans mon dos : le jet-pack de rocket-man, relié au gun de la mort. (Bon…en fait, c’est juste une sorte d’arrosoir de mes2 à pomper à la main reliée par un tuyau caoutchouc pourri, mais bon)
La guerre avec les pucerons dura longtemps,
(celle contre les critiques n’est toujours pas finie).
Armé des conseils de ma belle mère (ça ne peut que les tuer…) Je spraye des décoctions de feuilles de rhubarbe (je n’ai plus de napalm*2) ça les brûle grave ! (Avec le bonjour de Dukon!)
Tous les 3 jours, (je vous rassure je fais toujours de la BD) je remets une dose,
cette fois avec du fumier d’ortie, efficace mais au secours, qu’est-ce que ça pue!!
Mon spray fuit de partout, pour la plus grande joie de mes gamins qui me fuyaient au bout de la rue prétextant une catastrophe chimique apocalyptique.
Je me procurai aussi un commando de raid aérien de coccinelles voraces que je lâchai sur mes arbres bien-aimés…
Malgré tous mes efforts, il en reste toujours, rien à faire!
Tout à coup, j’ai compris,
elles ont un puissant complice :
Les fourmis
Le saviez-vous? Elles élèvent les pucerons qu’elles traient pour récolter leur miellat
(comme nous le lait des vaches). Elles défendent leur troupeau en guerrières redoutables
(jet d’acide, morsure, arme blanche, griffure et elles tirent les cheveux).
Pour vaincre les pucerons, il faut d’abord combattre l’organisation des fourmis.
Pour combattre les critiques il faut d’abord vaincre son système de pensée.
J’ai en effet découvert une fourmilière cachée à proximité, que j’ai déménagé.
Victoire
Je n’ai eu aucune pomme ok,
mais au moins mes arbres sont en vie,
et surtout plus aucun puceron!
… À moins que ce soit parce que c’est l’hiver
(Gloups!)
PS: Jeanri, après des années de chômage a trouvé un petit travail.
J’ai l’impression que le fait de le «bénir» (dire du bien de)
y est pour quelque chose…
* 1 (Constater: mot fauxQ pour « critiquer »)
* 2 (j’avais usé tout le stock des bombes incendiaires qui traînaient dans ma cave)
Auderset paré pour combattre les pucerons maudits
[:en]
‘Auderset in his combat gear, ready to battle the accursed aphids’
The war of the accursed aphids
Armies of aphids have appeared on the little apple trees I’ve planted just in front of my studio!
They suck the life blood from the trees – so it’s goodbye to any fruit! In the end, it’s a death sentence for the tree!
Armed with a few half-baked solutions, I sprayed them with a black olive soap spray! I could have sworn I heard them laughing!
– Thanks for the wash and set, Mr. S. Tupid!
(it’s a little nickname they’ve given me… ahh, they’re real jokers these aphids!) Not only have they multiplied (are aphids some sort of aphrodisiac!?),
but they’ve even got onto my house plants!! Arrggh! Is this some sort of curse!?
I escaped into the forest to talk about it with God:
– Hey God, what do you think about all this!?… you wouldn’t by any chance be trying to tell me something, would you?
A crystal-clear thought came suddenly to me:
– These aphids represent criticisms.
– ?!?…
The silence in my head was followed by a tidal wave of doubts and interrogations….
– Forgive me God, I’m sorry. It’s true that I often ‘notice’ faults in others….
* To notice: hypocrite’s term for ‘to criticize’
Real-life application
I’m in a meeting with a couple of friends (we’re busy drawing up plans to conquer the world).
– What about you, Alain, what do you think of Billy-Bob?
(that’s not his real name… I’m not crazy – the guy’s a pumped-up WWE wrestler who’s escaped from an asylum for the thin-skinned!)
Billy-Bob… there are so many criticisms you could level at him, so much to get your teeth into that you could make a four course meal out of it !
However, I think back to my conversation in the forest… and I stick to pointing out all his positive character traits.
(Actually, there are lots of them!!!)
At just that instant, I felt a positive, strengthening force pass through me
(Wow! It could only be my friend the Holy Spirit, giving me a hand)
My small audience, which had been looking forward to tucking into a delicious dish of gossip with double cheese (Billy-Bob) suddenly found it had lost its appetite, they were left speechless, and then touched.
An atmosphere of peace
Sara and Valérie (my former secretaries, members of my inner circle) blurt out at the same time:
– ‘the really nice thing about you is that you always see the best in people’ (it’s not true, but it’s nice to hear).
And at the same time, they feel good too, because if a target as tempting as Billy-Bob is spared criticism, subconsciously they know that nobody will be talking about them behind their backs either…
A question:
Why shouldn’t someone who criticizes another person in front of you do exactly the same to you as soon as you’re out of earshot?
You’ll be their next victim.
Total war[:]
[:fr]Auderset fait sont gros touriste
L’Alsace, c’est trop mignon!! Ici au moins, les peintres en bâtiment peuvent se lâcher!
Maison à poil!
La maison qui accueille (dans le style la maison des Hobits! Et les monos dans celui de princesse Blanche-Neige…)
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Moment historique à l’atelier!!! On vient de recevoir 5 BAT! (Bon à tirer, dernières vérifications avant d’imprimer !) La nouvelle BD, son Collector, (édition limitée) la réimpression d’Idée reçue 1, grand d’Idée reçue 1, petit d’Idée reçue 1, en espagnol
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