[:fr]
Retrouvez la version longue de ce texte ici :
http://www.auderset.com/blog/sorti-des-poubelles

La souffrance qui creuse jusqu’à la profondeur.
Des années durant, mon pote Mickey Mouse (rdvf1 p182) a connu les souffrances d’une maladie incurable. Il a bien demandé à Dieu de le guérir, mais sans résultat. Parfois aussi, il a pleuré le fils qu’il pensait ne jamais avoir. Au lieu de se révolter (ce qui à bien y réfléchir… n’arrange rien !), il le chercha davantage, criant à Lui durant la nuit et trouva consolation. Il y gagna en amitié avec son Créateur, en flexibilité philosophique, mais aussi en compassion pour ceux qui, frappés par la dureté de la vie, touchent le fond.
*/&%ӂ de machine !!!
La machine à laver le linge de Mickey souffre d’un dysfonctionnement psychiatrique aggravé, elle éclate en cris aigus sans prévenir, se bloque, a des convulsions incontrôlées et vomit du linge sale.
Le serpent des maires
Marre de cette machine infernale, il faut changer d’air !
Mick part donc boire un pot chez ses amis réfugiés politiques kosovars, du quartier d’à-côté.
C’est Mickey qui défendaient toute cette famille contre ce serpent à 9 têtes qu’est l’administration (si tu lui en coupes une, une autre repousse ayant la forme d’une demande de formulaire !) et c’est lui aussi qui faisait le taxi pour toute la famille.
L’aubaine du siècle
En passant au supermarché, il voit une fantastique aubaine, une machine à laver en promotion flambant neuve… si brillante, que c’est à croire qu’elle lui fait de l’œil. Il est sur le point de signer sur le champ un contrat de mariage avec elle, avec pour dot le reste de toutes ses économies, mais au moment d’indiquer l’adresse de livraison, au lieu d’indiquer son adresse, il y annote celle de la famille kosovare. Car se dit-il, « cette famille nombreuse en a sûrement plus besoin que moi».
La securitate débarque
Trois jours plus tard, madame Kosovare l’appelle terrifiée, Mick accourt aussitôt. En arrivant chez ses amis, il assiste à une scène tragi-comique un peu étrange. La famille retranchée dans le corridor de leur appartement, fait face à deux solides gaillards bien décidés à y pénétrer. Quand madame Kosovare voit Mickey, elle accourt vers lui les bras en l’air :
– il veulent nous voler notre vieille machine à laver !
Et c’est avec toutes les peines du monde, que Mick leur explique qu’un donateur anonyme leur a offert une machine neuve pour remplacer l’ancienne. Peu habitués au bonheur, les regards incrédules des deux parents kosovars se croisent, l’ambiance se calme. Quand la famille commence à réaliser, à croire, ce qui se passe, les cris de drame se transforment petit à petit exclamation de joie tintée d’incompréhension : qui a bien pu leur faire un tel cadeau !?!
Mickey qui feint l’ignorance comme personne, hausse épaules, sourcil, lèvre inférieure, indique nonchalamment le ciel :
– ça doit être Dieu…
En y repensant, assis seul chez lui Mickey a le sourire. Son bonheur, aurait été parfait si un cri strident suivi d’éructation compulsive ne l’avait pas sorti brutalement de ses rêveries :
*/&% de machine !!!
Bien plus tard, sans un mot d’adieu la famille Kosovare déménage, trouve d’autres compatriotes et oublie Mickey. Ils n’avaient probablement plus besoin de ses services…
Visite bénéfique
Lorsque Mickey entreprend un voyage pour me visiter, c’est tout un événement. Il ne peut s’empêcher de m’apporter des cartons de nourriture pour que nous manquions de rien, même s’il possède bien moins que moi. Lorsqu’il retourne chez lui, je sais que quelque chose l’y attend : la solitude. Mais je me console avec cette certitude : Dieu le visite lui aussi, lui tient compagnie, et lui non plus ne vient pas les mains vides.
Un jour comme un autre, sans raison particulière, ni qu’aucun médecin ne puisse se l’expliquer, un fantastique miracle se produit : il guérit !
(est-ce la fin d’un stage ?)
A l’écoute du mal
Si Mickey a perdu son infirmité, il n’a pas pour autant réussi à se débarrasser de son altruisme galopant. Même s’il a gardé des séquelles sociales infligées par trop de solitude et cette tendance à se plaindre, il repère de loin la misère des autres. Enrichi d’une expérience qu’on ne pourra jamais acquérir sur les bancs d’une école, il sait l’écouter vraiment. Régulièrement son petit appart recueille les cas désespérés croisés dans la rue.
Mickey(a) l’indémontable
Un soir, alors que Mick visite une famille en difficulté, il remarque qu’un des jeunes ados Vivamexicocondostomateporfavor (ce n’est pas son vrai nom) ne va pas bien et l’invite à manger un kébab à l’extérieur, c’est mieux pour discuter de choses intérieures (et avec la bouche pleine pour mieux postillonner !).
Mickey décide de le prendre sous son aile, le visite régulièrement, l’invite à boire des pots, à sortir, à parler. Il découvre que Viva à constamment peur, peur de tout ! De la lumière, des bruits, de la foule, peur que le bâtiment s’écroule, des voix qu’il entend dans sa tête…. Petit à petit, Mickey cerne mieux le mal-être de l’adolescent : C’est avant tout (et une fois de plus !) les conséquences d’un père absent, mais aussi d’une famille dysfonctionnelle, d’un manque d’affection chronique, d’un excès de consommation de drogue, d’abus, etc.

La BD sans paroles qui laisse sans voix
Lors d’une visite de Viva, Mickey, l’air de rien, lui file une de mes BD sans paroles, avant de vaquer à ses occupations dans la cuisine. En revenant au salon, il arrête net son pas ainsi que la routine de ses pensées en découvrant la tête déconfite de Viva.
– Que se passe t’il, Viva ?! Tu as un malaise ?
D’une voix presque inaudible, Viva répond :
– c’est… c’est la BD… je m’y suis vu dedans…
Viva lui désigne une page du livre, Mickey, intrigué, s’approche lentement et ressent un relent de pitié qu’il contient au mieux lorsqu’il découvre le dessin d’un cœur abandonné dans les poubelles…
– tu es sûr que tu en es là… ?
Viva lève la tête, parcours le livre et, d’un coup, s’arrête à une autre page. Il regarde fixement l’illustration où l’on voit toujours le cœur dans la poubelle, mais cette fois avec Jésus qui s’en approche :
– non, c’est là ! je suis là !
Dieu hante le coin ; même Viva qui continue de feuilleter le livre a dû le remarquer. Arrivé à la dernière page, on y voit le dessin d’une main tendue vers le lecteur, comme une invitation à la saisir. Viva tourne le regard vers Mickey et la voix tremblante lui dit :
– j’aimerais donner ma vie à Jésus !
Et c’est ce qu’il fait. Simplement, là, fermant les yeux et s’adressant en une prière sincère à l’hôte invisible de ce lieu. L’instant est fort et décisif pour changer le cours de sa vie. Le regard de Mickey se trouble (fichu poussière dans l’œil !)
Début de chemin
Ce nouveau départ date d’à peine 1 mois, mais déjà l’entourage de Viva a remarqué quelque chose en plus. Pas juste un sourire que l’on croyait définitivement perdu, mais une force, une énergie qui n’était pas là auparavant. (« Force », « Énergie » encore des surnoms que l’on donne à Dieu).
Peu importe le chemin qu’il reste à accomplir vers la guérison,
pourvu que tu te sois décidé à le prendre, plutôt que de sombrer dans l’amertume.
L’autre soir, Viva a dit à Mickey :
– Mick… tu es comme un père pour moi.
(ha, encore cette poussière dans les yeux !)
Ps : Mickey a des douleurs aux cervicales qui lui sont apparues…
Ayez une pensée pour lui, je suis certain qu’il ne verra pas d’inconvénient si sa nouvelle formation ne dure pas trop longtemps.

Last new
Récemment, un valaisan a réimprimé 5’000 nouvelles BD sans paroles pour les distribuer dans sa région. Je prie qu’elle rencontre d’autres Viva(s).
Saahsal prend de l’ampleur
Plusieurs personnes-clés du monde de la musique régionale nous ont repérés et nous multiplions les dates dans des milieux alternatifs (décalés, Babyloniens, perdus, spécial, nouveau, etc.) du rock. Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à nous suivre, ça vous fera un moment récréatif et ça nous encouragera grave.
Aperçu des concerts :
mars
3 à L’entourloope de Chaux de Fonds https://www.facebook.com/events/1323889617636961
15 au Zélig (EPFL) Lausanne
24 Maison de paroisse, Neuveville
16 Avril, au Festiv’Art, Agen (FR) http://www.standup47.com/festivart/programme
21 Mai, au Glatz, Tramelan
18 Juin, Rotefabrik, Zürich
plus d’infos : www.saahsal.com
Témoignage et show
mars
le 4, Je donne un témoignage à Chavorney : http://www.auderset.com/news/soiree-temoignage-a-chavornay
le 13, je joue un spectacle au Valais : http://www.auderset.com/news/festival-des-familles
26 à La Roche-Sur-Yon (FR), j’y joue pour la première fois en Vendée « Athée non-pratiquant » : http://www.auderset.com/news/auderset-en-vendee
[:]
Catégorie : Blog
Sorti des poubelles ( version longue )
[:fr]
Trouvez la version courte de cette histoire ici :
http://www.auderset.com/blog/sorti-des-poubelles-version-courte

La souffrance qui creuse jusqu’à la profondeur.
Des années durant, mon pote Mickey Mouse (rdvf1 p182) a connu les souffrances d’une maladie incurable. Il a bien demandé à Dieu de le guérir, mais sans résultat. Parfois aussi, il a pleuré le fils qu’il pensait ne jamais avoir. Au lieu de se révolter (ce qui à bien y réfléchir… n’arrange rien !), il le chercha davantage, criant à Lui durant la nuit et trouva consolation. Il y gagna en amitié avec son Créateur, en flexibilité philosophique, mais aussi en compassion pour ceux qui, frappés par la dureté de la vie, touchent le fond.
*/&%ӂ de machine !!!
La machine à laver le linge de Mickey souffre d’un dysfonctionnement psychiatrique aggravé, elle éclate en cris aigus sans prévenir, se bloque, a des convulsions incontrôlées et vomit du linge sale. Son propriétaire dépité a beau faire mine d’ausculter l’intérieur de cet animal malade, il n’a trouvé d’autre remède que de le lui réenfoncer dans la gorge ce maudit linge ! (et c’est reparti pour un tour !)
Le serpent des maires
Marre de cette machine infernale, il faut changer d’air !
Mick part donc boire un pot chez ses amis réfugiés politiques kosovars, du quartier d’à-côté.
Ces derniers croyaient fuir les bourreaux de la torture en quittant leur pays, mais les voilà maintenant aux prises avec les bureaux de l’administration (la comparaison est audacieuse, j’en conviens). Harcelés, sommés de subir règlements, dates butoirs, formulaires adéquats, tous écrits en bureaucratique (une langue étrangère même pour le français moyen n’ayant pas fait Science Po !), les pauvres bougres ne s’en sortaient pas. C’est une fois de plus que Mickey, qui défendaient toute cette famille contre ce serpent à 9 têtes (si tu lui en coupes une, une autre repousse ayant la forme d’une demande de formulaire !) et c’est lui aussi qui faisait le taxi pour toute la famille.
L’aubaine du siècle
En passant au supermarché, il voit une fantastique aubaine, une machine à laver en promotion flambant neuve… si brillante, que c’est à croire qu’elle lui fait de l’œil. Il est sur le point de signer sur le champ un contrat de mariage avec elle, avec pour dot le reste de toutes ses économies, mais au moment d’indiquer l’adresse de livraison, au lieu d’indiquer son adresse, il y annote celle de la famille kosovare. Car se dit-il, « cette famille nombreuse en a sûrement plus besoin que moi».
La securitate débarque
Trois jours plus tard, madame Kosovare l’appelle terrifiée, Mick accourt aussitôt. En arrivant chez ses amis, il assiste à une scène tragi-comique un peu étrange. La famille retranchée dans le corridor de leur appartement, fait face à deux solides gaillards bien décidés à y pénétrer. Quand madame Kosovare voit Mickey, elle accourt vers lui les bras en l’air :
– il veulent nous voler notre vieille machine à laver !
Et c’est avec toutes les peines du monde, que Mick leur explique qu’un donateur anonyme leur a offert une machine neuve pour remplacer l’ancienne. Peu habitués au bonheur, les regards incrédules des deux parents kosovars se croisent, l’ambiance se calme. Quand la famille commence à réaliser, à croire, ce qui se passe, les cris de drame se transforment petit à petit exclamation de joie tintée d’incompréhension : qui a bien pu leur faire un tel cadeau !?!
Mickey qui feint l’ignorance comme personne, hausse épaules, sourcil, lèvre inférieure, indique nonchalamment le ciel :
– ça doit être Dieu…
Et ce n’est pas tout faux, car ce qu’il faut, c’est bien du divin à l’intérieur, pour être capable de faire ça.
En y repensant, assis seul chez lui Mickey a le sourire, non seulement de voir la joie sincère qu’il a pu produire dans ses amis, mais aussi amusé d’avoir su garder l’anonymat. Son bonheur, aurait été parfait si un cri strident suivi d’éructation compulsive ne l’avait pas sorti brutalement de ses rêveries :
*/&% de machine !!!
Bien plus tard, sans un mot d’adieu la famille Kosovare déménage, trouve d’autres compatriotes et oublie Mickey. Ils n’avaient probablement plus besoin de ses services…
Visite bénéfique
Lorsque Mickey entreprend un voyage pour me visiter, c’est tout un événement. Il ne peut s’empêcher de m’apporter des cartons de nourriture pour que nous manquions de rien, même s’il possède bien moins que moi. Il est comme ça mon pote Mickey, il a le cœur sur la main. Lorsqu’il retourne chez lui, je sais que quelque chose l’y attend : la solitude. Mais je me console avec cette certitude : Dieu le visite lui aussi, lui tient compagnie, et lui non plus ne vient pas les mains vides.
Un jour comme un autre, sans raison particulière, ni qu’aucun médecin ne puisse se l’expliquer, un fantastique miracle se produit : il guérit !
(est-ce la fin d’un stage ?)
A l’écoute du mal
Si Mickey a perdu son infirmité, il n’a pas pour autant réussi à se débarrasser de son altruisme galopant. Même s’il a gardé des séquelles sociales infligées par trop de solitude et cette tendance à se plaindre, il repère de loin la misère des autres. Enrichi d’une expérience qu’on ne pourra jamais acquérir sur les bancs d’une école, il sait l’écouter vraiment. Régulièrement son petit appart recueille les cas désespérés croisés dans la rue.
Parfois on aimerait que Dieu descende régler tous les problèmes,
et on oublie qu’il est déjà là, actif à travers des gens réceptifs à ses valeurs.
Mickey(a) l’indémontable
Un soir, alors que Mick visite une famille en difficulté, il remarque qu’un des jeunes ados Vivamexicocondostomateporfavor (ce n’est pas son vrai nom) ne va pas bien et l’invite à manger un kébab à l’extérieur, c’est mieux pour discuter de choses intérieures (et avec la bouche pleine pour mieux postillonner !). Mais Vivamexicocondos… bref Viva se comporte de manière étrange, ses paroles ressemblent carrément à de la drague et lorsqu’il lui fait du pied, Mickey choqué recule brusquement, mais très vite, il décide de voir au-delà de la situation, reprend ses esprits et sans se démonter lui lance :
– heu… t’es sérieux, là ?
Un peu gêné, Viva baisse le ton et répond :
– Désolé… je ne sais plus où j’en suis, je suis perdu…
Ému, Mickey décide de le prendre sous son aile, le visite régulièrement, l’invite à boire des pots, à sortir, à parler. Il découvre que Viva à constamment peur, peur de tout ! De la lumière, des bruits, de la foule, peur que le bâtiment s’écroule, des voix qu’il entend dans sa tête…. Petit à petit, Mickey cerne mieux le mal-être de l’adolescent : C’est avant tout (et une fois de plus !) les conséquences d’un père absent, mais aussi d’une famille dysfonctionnelle, d’un manque d’affection chronique, d’un excès de consommation de drogue, d’abus, etc.

La BD sans paroles qui laisse sans voix
Lors d’une visite de Viva, Mickey, l’air de rien, lui file une de mes BD sans paroles, avant de vaquer à ses occupations dans la cuisine. En revenant au salon, il arrête net son pas ainsi que la routine de ses pensées en découvrant la tête déconfite de Viva.
– Que se passe t’il, Viva ?! Tu as un malaise ?
D’une voix presque inaudible, Viva répond :
– c’est… c’est la BD…
– qu’est-ce qu’il y a ? Elle ne te plaît pas ?
– non, non, elle est très jolie, c’est juste que… je m’y suis vu dedans…
Viva lui désigne une page du livre, Mickey, intrigué, s’approche lentement et ressent un relent de pitié qu’il contient au mieux lorsqu’il découvre le dessin d’un cœur abandonné dans les poubelles… mais alors une pensée s’impose à lui, celle d’un troisième personnage invisible, mais bien présent dans l’appart lui disant :
-non, ce n’est pas là qu’il en est…
Mickey réalise que quelque chose d’important est en train de se passer et demande à Viva :
– tu es sûr que tu en es là… ?
Viva lève la tête, parcours le livre et, d’un coup, s’arrête à une autre page. Il regarde fixement l’illustration où l’on voit toujours le cœur dans la poubelle, mais cette fois avec Jésus qui s’en approche :
– non, c’est là ! je suis là !
Mickey ne peut s’empêcher de regarder discrètement autour de lui, plus de doute, Dieu hante le coin ; même Viva qui continue de feuilleter le livre a dû le remarquer. Arrivé à la dernière page, on y voit le dessin d’une main tendue vers le lecteur, comme une invitation à la saisir. Viva tourne le regard vers Mickey et la voix tremblante lui dit :
– j’aimerais donner ma vie à Jésus !
Et c’est ce qu’il fait. Simplement, là, fermant les yeux et s’adressant en une prière sincère à l’hôte invisible de ce lieu. L’instant est fort et décisif pour changer le cours de sa vie. Le regard de Mickey se trouble (fichu poussière dans l’œil !)
Début de chemin
Ce nouveau départ date d’à peine 1 mois, mais déjà l’entourage de Viva a remarqué quelque chose en plus. Pas juste un sourire que l’on croyait définitivement perdu, mais une force, une énergie qui n’était pas là auparavant. (« Force », « Énergie » encore des surnoms que l’on donne à Dieu).
Peu importe le chemin qu’il reste à accomplir vers la guérison,
pourvu que tu te sois décidé à le prendre, plutôt que de sombrer dans l’amertume.
L’autre soir, Viva a dit à Mickey :
– Mick… tu es comme un père pour moi.
(ha, encore cette poussière dans les yeux !)
Ps : Mickey a des douleurs aux cervicales qui lui sont apparues…
Ayez une pensée pour lui, je suis certain qu’il ne verra pas d’inconvénient si sa nouvelle formation ne dure pas trop longtemps.

Last new
Récemment, un valaisan a réimprimé 5’000 nouvelles BD sans paroles pour les distribuer dans sa région. Je prie qu’elle rencontre d’autres Viva(s).
Saahsal prend de l’ampleur
Plusieurs personnes-clés du monde de la musique régionale nous ont repérés et nous multiplions les dates dans des milieux alternatifs (décalés, Babyloniens, perdus, spécial, nouveau, etc.) du rock. Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à nous suivre, ça vous fera un moment récréatif et ça nous encouragera grave.
Aperçu des concerts :
mars
3 à L’entourloope de Chaux de Fonds https://www.facebook.com/events/1323889617636961
15 au Zélig (EPFL) Lausanne
24 Maison de paroisse, Neuveville
16 Avril, au Festiv’Art, Agen (FR) http://www.standup47.com/festivart/programme
21 Mai, au Glatz, Tramelan
18 Juin, Rotefabrik, Zürich
plus d’infos : www.saahsal.com
Témoignage et show
mars
le 4, Je donne un témoignage à Chavorney : http://www.auderset.com/news/soiree-temoignage-a-chavornay
le 13, je joue un spectacle au Valais : http://www.auderset.com/news/festival-des-familles
26 à La Roche-Sur-Yon (FR), j’y joue pour la première fois en Vendée « Athée non-pratiquant » : http://www.auderset.com/news/auderset-en-vendee
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Le Maître des saisons Version complète (partie 1)
[:fr]
Le temps des semailles (une idées qui germe)
Un langage universel
– Hey Alain, est-ce que tu réalises que tu fais partie d’une minorité de personnes, qui maitrisent un langage compris dans n’importe quel jargon de la planète, même par ceux qui ne savent pas lire ?
– Hein ? qui ? moi ? Mais comment… ?
– Par l’image ! Mon gros : l’image !
– Je ne suis pas gros !!!
Elle m’énerve ma conscience (vous z’êtes témoin : elle ne fait que de me parler de mon poids !!!)
Je réfléchis donc à une histoire sans parole qui résume, par l’image exclusivement, le cœur du message de la Bible. Je me met au travail… (et même, comparé à une baleine blanche, je suis carrément hyper maigre !!!)
Le temps de la croissance
L’étincelle dans les yeux de Doc
J’en oublie presque les réalités qui m’entourent durant les semaines que durent cette étape de création. Mon cœur ne bat plus que pour cette quête. Totalement absorbé par la tâche, je ne dors guère plus de 4 heures par nuit et m’éclate aux shots de pure adrénaline, puisée à même le fût de cette passion dévorante…
Ce n’est qu’une fois terminée l’esquisse en cours que je lève le nez de ma planche à dessins (tiens, il y a des gens autour de moi ?)… Et, comme dans le film « Retour vers le futur », à la manière du docteur Emmett Brown dans ses moments d’extases créatives, j’agrippe, hagard, un passant pour lui présenter mon dessin. Sans autres explications.
J’observe attentivement les traits de son visage lors de la lecture et, si j’y perçois la moindre grimace d’incompréhension, je lui arrache l’esquisse des mains, le laisse en plan avec ses interrogations pour aussitôt retourner à ma planche afin d’imaginer un scénario plus compréhensible.
Le temps de l’hiver (quand rien ne se passe)
« J’ai finiiii ! »…
C’est ce qu’enfant, je criais sur le pot quand j’avais fini de faire mes besoins… Mais ici, une fois mon oeuvre terminée (heu, la comparaison s’arrête là, hein!), silence, personne ne vient… Je me retrouve seul avec ma BD.
C’est comme si un acteur, pour la suite des opérations, avait omis de venir. N’a-t-il pas entendu l’appel ? Ne se sent-il pas à la hauteur ? Est-ce toi ? Comment faire maintenant parvenir à ses destinataires potentiels ce petit livre sans parole ?
L’exemple espagnol
Ce n’est pas la première fois que ce cas de figure m’arrive…
J’ai été investi par une violente poussée d’amour pour les peuples hispaniques, au point d’être ému aux larmes pour eux. (c’est grave docteur ?) Un tel amour ne pouvait que me venir d’en haut ! (perso, je n’ai rien de tel en stock). J’avais donc mis une énergie folle à faire traduire ma BD « Idées reçues » en espagnol avec du système D pur souche (connaissances, famille, etc…), et une fois fini : RIEN.
Je ne savais pas quoi faire du livre. Je l’ai rangé dans un tiroir de l’atelier en même temps que mes espoirs pour lui, et je suis passé à autre chose.
Tout faire soi-même
Comment faire maintenant parvenir aux gens ce petit livre sans paroles ?
Je bénéficie d’un petit réseau francophone, mais pas encore d’un espagnol et encore moins d’un mondial…. N’y tenant plus, je décide de revêtir pour un temps, l’habit d’un autre : celui du prospecteur.
partie 2 partie 3 partie 4 [:de]
Die Saatzeit (eine keimende Idee)
Eine universelle Sprache
– Hey, Alain, weißte eigentlich, dass du zu einer Minderheit gehörst, die eine Sprache spricht, die jeder auf diesem Planeten versteht, selbst der, der nicht mal lesen kann?
– Was? Wer? Ich? Aber wie denn…?
– Mit Bildern, Dickerchen! Bildern!
– Ich bin nicht dick!
Mein Gewissen nervt!
(Ihr habt´s mitgekriegt, es redet nur über mein Gewicht!!!)
Ich überlege mir also eine Geschichte ohne Worte, welche allein durch Bilder das Herzstück der biblischen Botschaft zusammenfasst. Ich beginne mit der Arbeit…
(Und übrigens, wenn man mich mit einem Walfisch vergleicht, bin ich sogar spindeldürr!!)
Die Zeit des Wachstums
Das Funkeln in den Augen vom Doc
Ich vergesse dabei fast die Wirklichkeit, die mich umgibt, während der Wochen, in denen die Schritte zur Erschaffung dieser Geschichte erfolgen. Mein Herz schlägt nur noch für dieses Ziel. Völlig versunken in diese Arbeit schlafe ich selten mehr als vier Stunden pro Nacht und berausche mich regelrecht euphorisch an dem puren Adrenalinkick, den ich aus dieser verzehrenden Leidenschaft schöpfe.
Erst wenn die Skizze fertig ist, hebe ich den Kopf von meinem Zeichenbrett. (Nanu, es sind Leute um mich herum?) …
Und, genau wie im Film „Zurück in die Zukunft“, nach der Art von Dr. Emmett Brown, schnappe ich mir, total verstört, in einem Augenblick schöpferischer Entzückung, einen Passanten und zeige ihm mein Bild. Ohne weitere Erläuterung.
Ich beobachte genau seine Gesichtszüge während der Lektüre und, wenn ich den geringsten Ausdruck des Unverständnisses wahrnehme, reiße ich ihm die Skizze aus den Händen, lasse ihn allein mit seinen Fragen und kehre sofort zurück zu meinem Zeichenbrett, um mir ein verständlicheres und leichteres Szenario auszudenken.
Die Zeit des Winters (wenn nichts passiert)
„Bin feeertiiiig!“…
Es sind die Worte, die ich als Kind gerufen habe, wenn ich auf meinem Töpfchen mein Geschäft verrichtet hatte… Aber jetzt, nachdem mein Werk fertig ist (Ähh… der Vergleich hört übrigens hier auf!), herrscht Ruhe. Keiner kommt. Ich stehe mit meinem Comic allein da.
Es ist, als ob ein Schauspieler, auf den man wartet, vergessen hätte, auf die Bühne zu kommen. Hat er denn die Regieanweisung verpasst? Fühlt er sich überfordert? Hättest du vielleicht, lieber Leser, kommen sollen, um mir zu helfen? Wie soll nun dieses kleine Buch ohne Worte seine potentiellen Adressaten erreichen?
Das spanische Musterbeispiel
Es ist nicht das erste Mal, dass ich so etwas erlebe…
Ich empfinde eine heftige Liebe für die hispanischen Völker. Es geht so weit, dass ich für sie Tränen vergossen habe. (Ist es schlimm, Herr Doktor?) Eine solche Liebe konnte nur von oben geboren werden. (Ich habe für meinen Teil nichts dergleichen auf Lager). Ich hatte eine wahnsinnige Energie darauf verwendet, mein Comic „Ach, du lieber Himmel“ ins Spanische übersetzen zu lassen, allein durch pures Vitamin B (Bekannte, Familie usw.). Und am Ende: NICHTS.
Ich wusste gar nicht, was ich mit dem Buch machen sollte. Ich habe es mitsamt meinen Hoffnungen in eine Schublade in meinem Atelier geräumt und an was anderem gearbeitet.
If you would like to see this book, Ach, du lieber Himmel, click here: http://www.auderset.com/de/comics/idees-recues-1
Alles muss man immer allein machen
Wie soll ich nun dieses Buch ohne Worte unter die Leute bringen?
Ich verfüge über ein kleines französischsprachiges Netz, aber ich kenne kein spanischsprachiges und noch weniger ein weltweites…
Da ich es nicht mehr aushalte, entschließe ich mich, für eine Zeitlang, die Kleider eines andern anzuziehen: die des Promoters.
Zweiter Teil Dritter Teil Vierter Teil
[:en]
A time to sow (an idea that germinates)
A universal language
‘Hey Alain, do you realise that you are one of the few people who are fluent in a language understood in any lingo on the planet, even by those who can’t read?’
‘Eh? Who? Me? How’s that…?’
‘Through pictures! You fattie: pictures!’
‘I’m not fat!!!’
My conscience is getting to me (you’re witnesses: all it ever does is go on at me about my weight!!!)
So I think up a story without words which sums up, exclusively in pictures, the heart of the Bible’s message. I set to work…(compared to a white whale, I’m even …..downright ultra slim!!!!)
A time to grow
The twinkle in Doc’s eyes
I almost forget the realities that surround me during the weeks that this stage of the creative process lasts. All my heart beats for now is this quest. Totally absorbed in the task, I scarcely sleep more than 4 hours a night and get a boost from shots of pure adrenaline, drawn straight from the cask of this all-consuming passion…
Only once the sketch I am working on is finished do I lift my nose from my drawing board. (Well I never, are there people around me?)…
And, as in the film “Back to the Future”, in the manner of Doctor Emmett Brown in his moments of ecstatic creativity, crazed, I grab a passer-by to show him my drawing. Without any further explanations.
I watch his facial features attentively while he is reading, and if I detect him pulling the slightest grimace of incomprehension, I snatch the sketch from his hands, leave him high and dry with his questions, to return straightaway to my drawing board in order to think up a more comprehensible scenario.
Winter time (when nothing happens)
‘I’ve fiiiiiinished!’…
This is what I used to shout as a child on the potty when I had finished doing my business… But here, once my work is finished, (er….the comparison stops there, okay!?), there’s silence, no-one comes…
I find myself alone with my comic book.
It’s as if a workman had failed to turn up to finish the job.
Didn’t he hear the call? Doesn’t he feel up to it? Might that be you? How can we now get this little book without words into the hands of the potential target audience?
If you would like to see the little book without words, click here:http://www.auderset.com/en/bd-sans-parole
The Spanish example
This isn’t the first time that this situation has happened to me…..
I was filled with a strong surge of love for Spanish-speaking peoples, to the point of being moved to tears for them. (Is it serious, doctor?) A love like that could only come to me from above! (Personally, I have nothing of that kind in stock.) I therefore put a crazy amount of energy into translating my comic book « Conventional Wisdom »*1 into Spanish using my pure line of descent to help me out (friends, family, etc…) and once it was finished: NOTHING.
I didn’t know what to do with the book. I put it away in a drawer in the workshop alongside my hopes for it, and I moved on to something else.
If you would like to see this book, Conventional Wisdom, click here: http://www.auderset.com/en/comics/idees-recues-1
DIY
How are we now going to get this little book without words into people’s hands?
I benefit from having a small network within the French-speaking world, but not a Spanish one as yet, let alone a global one…..
Not content to stop there, I decide to don, for a while, the guise of another: that of a prospector.
part 2 part 3 part 4
[:es]
El tiempo de la siembra (está brotando una idea)
El idioma universal
– Oye Alain, ¿te has dado cuenta de que formas parte de una minoría de personas que dominan un idioma que se puede entender en cualquier jerga del planeta, incluso por aquellos que no saben leer?
– ¿Qué? ¿Quién, yo? ¿Pero cómo…?
– ¡pues con imágenes, gordito con imágenes!
– ¡¡¡Yo no soy gordito!!!
Mi conciencia me saca de quicio
(Vosotros sois testigos : ¡¡¡No hace más que hablar de mi gordura!!!)
Entonces me puse a imaginar una historia exclusivamente dibujada
que resumiera el centro del mensaje de la Biblia.
( ¡¡¡E incluso, comparándome con una vaca no estoy tan gordo!!!)
El tiempo del crecimiento
El brillo en los ojos de Doc
Casi me olvido de las realidades que me rodean durante las semanas que dura esta etapa de la creación, mi corazón no late más que para esta tarea. No duermo más que unas 4 horas cada noche y me siento como si estuviera bebiendo a tragos adrenalina, extraída directamente de la fuente de esa pasión que me devora,
Sólo una vez finalizado levanto la nariz de mi mesa de dibujo (¡vaya, pero si hay gente a mi alrededor!). Igual que el doctor Emmett Brown (« Regreso al futuro ») en sus momentos de éxtasis creativo, atrapo a alguien que pasa a mi lado para mostrarle mi dibujo sin más explicaciones. Observo atentamente los rasgos de su cara durante la lectura, y si veo el menor gesto de incomprensión, le arranco el boceto de las manos, le dejo solo con sus preguntas y vuelvo enseguida a mi mesa para imaginar algo que sea más comprensible.
El tiempo del invierno
« ¡Terminéééé! »
Así gritaba cuando era niño y había acabado de hacer mis necesidades…
Pero aquí, una vez finalizada mi obra, ( oye… la comparación termina aquí, ¿vale?)
Silencio, nadie viene…
Me encuentro solo con mi cómic. Es como si el responsable de las siguientes operaciones hubiera omitido venir.
¿No ha oído el llamado? ¿ no se siente a la altura de las circunstancias?¿eres tú? ¿ y ahora qué hago para hacer llegar a la gente este librito sin palabras?
El ejemplo español
No es la primera vez que me sucede…
He recibido un enorme sentimiento de amor por los pueblos hispanos, hasta el punto de emocionarme hasta las lágrimas por ellos. (¿ es grave doctor?) ¡ un amor así sólo podía venir de lo Alto! ( por lo menos yo no tengo nada parecido en stock). Empleé pues toda mi energía en hacer traducir mi cómic “Idées reçues¨ « ¡Ay, Dios mío! » (pincha aquí para verlo: http://www.auderset.com/es/comics/idees-recues-1) en español con el sistema casero de pura cepa (amigos, familiares, étc…), y una vez terminado: nada.
No sabía qué hacer con el libro. Lo metí en un cajón del taller al mismo tiempo que las esperanzas que había puesto en él, y me dediqué a otra cosa.
Hacer todo por mí mismo
¿Qué tengo que hacer ahora para que llegue a la gente este pequeño libro sin palabras?
Disfruto de una pequeña red francófona, pero no española. Y mucho menos mundial… Como no aguanto más, decido ponerme por un tiempo el traje de otro: el del buscador de soluciones
Continuará la próxima semana…
pincha aquí, para ver este librito: http://www.auderset.com/es/bd-sans-parole
parte 2 parte 3 parte 4
[:]
Courrier des lecteurs : Percuté par la BD
[:fr]Bonjour Alain,
Vous ne me connaissez pas, je m’appelle Fabien
Je tenais à vous remercier, j’ai pu renouer une amitié avec Jésus grâce à une vidéo: Percuté par la BD
Quand vous dites à la fin: »tu vois, il est là, tu ne le vois pas, parle lui…t’as rien à perde! », bah j’ai essayé, punaise j’en suis encore tout retourné, 1 min et tout a changé.
Mon cheminement été délicat: science occulte donc magie, kabbale et compagnie, 15 ans de ma vie, j’étais tombé bien bas, cœur noir et endurci voila ma récompense.
Il y a un an j’ai acheté une bible, je voulais m’en sortir, mais quelque chose clochait : aucune transformation et beaucoup de souffrance, j’étais seul dans mon cœur.
Par 1 min de vos paroles, j’ai trouvé comme vous dites un ami, comme un enfant et son ami imaginaire, c’est exactement cela.
Je ne peux pas expliquer ce qui c’est passé, pourtant je n’en suis pas à mon 1er témoignage visionné, mais vos mots Alain m’ont fait vivre Jésus!
Je ne vous oublierai jamais Alain.
Un grand merci!
Pour voir la vidéo en question :
Une vidéo posté il y a 9 ans…[:]
Le Maitre des saisons
[:fr]Pour trouver la version courte de ce texte, cliquez sur ce lien : www.auderset.com/blog/le-maitre-des-saisons-version-courte
Le temps des semailles
Un langage universel
– Hey Alain, est-ce que tu réalises que tu fais partie d’une minorité de personnes,
qui maitrisent un langage compris dans n’importe quel jargon de la planète,
même par ceux qui ne savent pas lire ?
– Hein ? qui ? moi ? Mais comment… ?
– Par l’image ! Mon gros : l’image !
– Je ne suis pas gros !!!
Elle m’énerve ma conscience
(vous z’êtes témoin : elle ne fait que de me parler de mon poids !!!)
J’ai donc imaginé une histoire exclusivement dessinée
résumant le cœur du message de la Bible.
(et même, comparé à une baleine blanche, je suis carrément hyper maigre !!!)
Le temps de la croissance
L’étincelle dans les yeux de Doc
Je suis totalement absorbé par ce travail, oubliant presque les réalités qui m’entourent durant plusieurs semaines et ne dormant que 4 heures par nuit, mon cœur brûle de passion mais c’est cool, ça m’éclate (un peu comme si je me serais sifflé un shot d’adrénaline en fût).
Ce n’est qu’une fois terminé que je lève le nez de ma planche à dessin, (tiens ?: il y a des gens autour de moi !). A la manière du docteur Emmett Brown (« Retour dans le futur ») dans ses moments d’extase créative, j’attrape un passant pour lui montrer mon dessin sans autres explications. J’observe attentivement les traits de son visage lors de la lecture, et si je vois s’y grimacer la moindre incompréhension, je lui arrache l’esquisse des mains, le laissant en plan avec ses interrogations et aussitôt retourne à ma planche pour imaginer une solution de scénario plus compréhensible.

Le temps de l’hiver
« J’ai finiiii ! »
C’est ce qu’enfant, je criais quand j’avais fini de faire mes besoins…
Mais ici, une fois mon œuvre terminée, (heu… la comparaison s’arrête la, okay !?)
silence, personne ne vient…
Je me retrouve seul avec ma BD. C’est comme si l’acteur pour la suite des opérations avait omis de venir.
(n’a-t’il pas entendu l’appel ? Ne se sent-il pas à la hauteur ? Est-ce toi ?)
Comment faire maintenant parvenir aux gens ce petit livre sans paroles ?
L’exemple espagnol
Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive…
J’ai été investi par une violente poussée d’amour pour les peuples hispaniques, au point d’être ému aux larmes pour eux. (c’est grave docteur ?) Un tel amour ne pouvait que me venir d’en haut ! (perso, je n’ai rien de tel en stock). J’avais donc mis une énergie folle à faire traduire ma BD « Idées reçues » en espagnol avec du système D pur souche (connaissances, famille, etc…), et une fois fini : RIEN.
Je ne savais pas quoi faire du livre. Je l’ai rangé dans un tiroir de l’atelier en même temps que mes espoirs pour lui, et je suis passé à autre chose.
Tout faire soi-même
Comment faire maintenant parvenir aux gens ce petit livre sans paroles ?
Je bénéficie d’un petit réseau francophone, mais pas espagnol et encore moins mondial….
Des alliés au USA
N’y tenant plus, je décide de revêtir pour un temps, l’habit d’un autre, celui du prospecteur. Et après bien des efforts et somme toute, de belles aventures riches en expériences, m’ayant conduit jusqu’au fief de Billy Graham au State (voir : http://www.auderset.com/blog/les-aventures-dauderset-aux-usa)
L’échec, en fin de compte je me suis retrouvé de retour à la case départ sans plus de résultats…
Pourquoi ? Je comptais pourtant sincèrement sur Dieu… (?)
Résigné, je range le livre dans un tiroir, (à côté du projet espagnol)
Et retourne à d’autres projets, mais avant ça…
je dors.
3 ans plus tard
Quelques variétés d’arbres du jardin d’Eden
J’ai parfois l’impression d’être ici-bas une sorte de jardinier, ayant la responsabilité de cultiver des arbres directement importés du jardin d’Eden. Leurs fruits ont un goût de bonne humeur et produisent la foi quand on les croque(carrément !). Ces merveilles, je les dois à Jésus, le Soleil d’Eden. Sans mon lot quotidien de bronzage à ses côtés, mes fruits manqueraient cruellement de vitamines.
Le temps de la récolte
Croire pour croître
Chacun de ces arts demande une attention assidue et misère de misère qu’est- ce qu’ils poussent très lentement ! Prenez l’oranger musical dans sa formation actuelle par exemple, il n’a pas pris moins de 5 ans avant de donner son premier fruit sous la forme d’un CD rock, pareil que le DVD au goût sucré/acide citronné. Le Bdésier (arbre à BD) lui, profite de soins plus accrus encore et du coup ne prend « qu’un » an ou deux , quand à l’écriture, il grandit encore sous vos yeux en ce moment.
Automne 2015
Le « hasard » a voulu que presque tous les fruits arrivent à maturité en même temps !! Du jamais vu à l’atelier.
L’envoyé
Je suis déjà en train d’arroser un nouvel arbre à BD encore tout petit (autrement dis, je dessine déjà sur la prochaine BD), tout en réfléchissant à la situation, quand j’entends le téléphone me siffler derrière l’épaule. C’est probablement parce que je ne suis pas encore tout à fait sorti de mon dessin, que je n’ai pas posé plus de questions à sa requête étrange. A l’autre bout du sifflet, un médecin propose de me consulter pour me parler de « quelque chose… »…(?).
(bah sûrement un psychiatre en recherche d’un cas désespéré !).
C’est suffisamment étrange pour que j’aie envie de faire la vaisselle… (vi pask je la fais en papotant avec Dieu…) Alors que j’essuie une tasse rouge décorée de délicieuses petites fleurs blanches, jaunes et vertes et avec d’élégantes fioritures noires (cherchez pas…), j’ai une pensée forte qui me vient soudain de mon interlocuteur invisible et qui finit d’aiguiser ma curiosité… tiens, tiens, tiens… on dirait bien qu’Il est derrière ce rendez-vous…
Je reçois plein de visites à l’atelier, ma foi, elles sont parfois plus étranges les unes que les autres… (peut-être qu’une de mes plantes exotiques émet un produit hallucinogène dans l’air !?), mais pour le coup, j’accueille celle-ci avec une attention particulière.
Le médecin, un personnage relax mais profond m’explique que le Seigneur l’a mandaté pour créer un groupe de soutien d’A.Auderset.
Moi, dans ma tête :
– Seigneur, tu avais donc quand même entendu cette requête… ?!
Suite à l’épisode des îles Canaries (page 58 de « Rendez-vous dans la forêt »), j’avais fait rééditer toute une palette de BD espagnoles qui pour l’instant se contente de prendre la poussière dans un coin de mon atelier. Voilà-t’y pas que le médecin en embarque 300 sous les bras avec comme première mission : la faire connaître (!)

L’envoyé 2
La naissance de la BD sans paroles
Quelques jour plus tard, je suis en train de me demander comment m’en sortir avec ces récoltes multiples et éminentes, quand un de mes conseillers se pointe à l’atelier:
– Alain, ta BD sans paroles, tu te souviens ?
C’est intolérable quelle ne sorte pas, le monde en a besoin ! alors j’ai consulté 2 amis (l’un d’eux est le médecin !) et ensemble, nous avons décidé d’en financer l’impression de 5’000 exemplaires, voici l’argent !
– Seigneur… sérieux ? Maintenant ?!
J’ai donc assisté à la naissance de la BD sans paroles, (pour la voir : http://www.auderset.com/bd-sans-parole)
ainsi qu’au groupe de soutien Auderset qui pour l’instant a comme principale mission de m’aider à la diffusion de cette dernière.
Le temps des réponses
Une saison pour tout
Suite à cela, – le téléphone me siffle souvent jusque dans mon appart
en voici un de particulièrement significatif :
– Bonjour Alain, on a besoin de ton aide ! On aimerait atteindre avec le message d’amour du Christ les prostituées (dans ma région), mais malheureusement, elles parlent toutes des langues étrangères, tu ne pourrais pas nous créer une BD sans paroles ?
Moi :
– Mais c’est ouf ça !! elle vient de sortir !!!
Quel baume au coeur de voir que tout avait été ainsi prévu d’avance
et que je participe à un projet qui me dépasse à ce point…
Le silence de ces années n’était donc ni une question de retard ou d’échec, mais de saisons.
Seul le Maître du temps les connaît vraiment, que ce soit pour nos vies ou nos projets,
Quoi qu’il arrive, restons confiants en cette main invisible dans laquelle nous les avons déposés.
Quelques jours plus tard, la BD sans paroles est partie pour une association semblable en faveur des prostituées de Genève, (sans même être au courant de celle d’ici!).
Le livre a été demandé pour différentes prisons dans le monde, ainsi que pour d’autres projets étonnants…
3 semaines ont suffit pour épuiser totalement les stocks !
Ça continue
Grâce à un nouveau don, nous avons pu recommander 7’500 exemplaires à l’imprimeur! (Avec des versets bibliques en dernière page traduits en 4 langues)
Je les reçois ces jours… !
Le w-e du 22-24 janvier, je la présenterai à une rencontre d’évangélistes ?
(…istes : personnes dédiées à faire connaître l’amour de Dieu autour d’eux, à ne pas confondre avec évangélique, qui est une religion issue du protestantisme)http://forumdesevangelistes.org à Leysin (Suisse)
Sur iTunes store, iBook, etc.
Autre chose fantastique :
ma BD Idées Reçues (ainsi que Robi, Marcel et Willy Grunch ) est maintenant disponible en version numérique
en français, anglais, allemand et espagnol.
Ce soir
avec Saahsal le groupe de musique
on se retire tout le w-e pour composer et faire grandir notre art.
Le 13 février, on joue à la case-a-chocs, au-lieu de la musique Rock en Suisse
Que vos pensées pour sois pour nous un engrais fertilisant sur notre créativité ![:]
Le Maitre des saisons (version courte)
[:fr]Pour trouver la version longue de ce texte, cliquez sur ce lien : www.auderset.com/blog/le-maitre-des-saisons
Le temps des semailles
Je réfléchi à une histoire exclusivement dessinée résumant le cœur du message de la Bible.
Le temps de la croissance
L’étincelle dans les yeux de Doc
Je suis totalement absorbé par ce travail, oubliant presque les réalités qui m’entourent durant plusieurs semaines et ne dormant que 4 heures par nuit, mon cœur brûle de passion mais c’est cool, ça m’éclate (un peu comme si je me serais sifflé un shot d’adrénaline en fût).
Ce n’est qu’une fois terminé que je lève le nez de ma planche à dessin, (tiens ?: il y a des gens autour de moi !). A la manière du docteur Emmett Brown (« Retour dans le futur ») dans ses moments d’extase créative, j’attrape un passant pour lui montrer mon dessin sans autres explications. J’observe attentivement les traits de son visage lors de la lecture, et si je vois s’y grimacer la moindre incompréhension, je lui arrache l’esquisse des mains, le laissant en plan avec ses interrogations et aussitôt retourne à ma planche pour imaginer une solution de scénario plus compréhensible.

Le temps de l’hiver
« J’ai finiiii ! »
C’est ce qu’enfant, je criais quand j’avais fini de faire mes besoins…
Mais ici, une fois mon œuvre terminée, (heu… la comparaison s’arrête la, okay !?)
silence, personne ne vient…
Je me retrouve seul avec ma BD. C’est comme si l’acteur pour la suite des opérations avait omis de venir.
(n’a-t’il pas entendu l’appel ? Ne se sent-il pas à la hauteur ? Est-ce toi ?)
Comment faire maintenant parvenir aux gens ce petit livre sans paroles ?
Des alliés au USA
N’y tenant plus, je décide de revêtir pour un temps, l’habit d’un autre, celui du prospecteur. Et après bien des efforts et somme toute, de belles aventures riches en expériences, m’ayant conduit jusqu’au fief de Billy Graham au State (voir : http://www.auderset.com/blog/les-aventures-dauderset-aux-usa)
L’échec, en fin de compte je me suis retrouvé de retour à la case départ sans plus de résultats…
Pourquoi ? Je comptais pourtant sincèrement sur Dieu… (?)
Résigné, je range le livre dans un tiroir, (à côté du projet espagnol)
Et retourne à d’autres projets, mais avant ça…
je dors.
3 ans plus tard
Quelques variétés d’arbres du jardin d’Eden
J’ai parfois l’impression d’être ici-bas une sorte de jardinier, ayant la responsabilité de cultiver des arbres directement importés du jardin d’Eden. Leurs fruits ont un goût de bonne humeur et produisent la foi quand on les croques(carrément !). Ces merveilles, je les dois à Jésus, le Soleil d’Eden. Sans mon lot quotidien de bronzage à ses côtés, mes fruits manqueraient cruellement de vitamines.
Le temps de la récolte
Croire pour croître
Chacun de ces arts demande une attention assidue et poussent très lentement ! Prenez l’oranger musical dans sa formation actuelle par exemple, il n’a pas pris moins de 5 ans avant de donner son premier fruit sous la forme d’un CD rock, pareil que le DVD au goût sucré/acide citronné. Le Bdésier (arbre à BD) lui, profite de soins plus accrus encore et du coup ne prend « qu’un » an ou deux , quand à l’écriture, il grandit encore sous vos yeux en ce moment.
Automne 2015
Le « hasard » a voulu que presque tous les fruits arrivent à maturité en même temps !! Du jamais vu à l’atelier.
L’envoyé
Je suis déjà en train d’arroser un nouvel arbre à BD encore tout petit (autrement dis, je dessine déjà sur la prochaine BD), tout en réfléchissant à la situation, quand j’entends le téléphone me siffler derrière l’épaule. C’est probablement parce que je ne suis pas encore tout à fait sorti de mon dessin, que je n’ai pas posé plus de questions à sa requête étrange. A l’autre bout du sifflet, un médecin propose de me consulter pour me parler de « quelque chose… »…(?).
(bah sûrement un psychiatre en recherche d’un cas désespéré !).
C’est suffisamment étrange pour que j’aie envie de faire la vaisselle… (vi pask je la fais en papotant avec Dieu…) j’ai une pensée forte qui me vient soudain de mon interlocuteur invisible et qui finit d’aiguiser ma curiosité… tiens, tiens, tiens… on dirait bien qu’Il est derrière ce rendez-vous…
Le médecin, un personnage relax mais profond m’explique que le Seigneur l’a mandaté pour créer un groupe de soutien d’A.Auderset.

L’envoyé 2
La naissance de la BD sans paroles
Quelques jour plus tard, je suis en train de me demander comment m’en sortir avec ces récoltes multiples et éminentes, quand un de mes conseillers se pointe à l’atelier:
– Alain, ta BD sans paroles, tu te souviens ?
C’est intolérable quelle ne sorte pas, le monde en a besoin ! alors j’ai consulté 2 amis (l’un d’eux est le médecin !) et ensemble, nous avons décidé d’en financer l’impression de 5’000 exemplaires, voici l’argent !
– Seigneur… sérieux ? Maintenant ?!
J’ai donc assisté à la naissance de la BD sans paroles, (pour la voir : http://www.auderset.com/bd-sans-parole)
ainsi qu’au groupe de soutien Auderset qui pour l’instant a comme principale mission de m’aider à la diffusion de cette dernière.
Le temps des réponses
Une saison pour tout
Suite à cela, – le téléphone me siffle souvent jusque dans mon appart
en voici un de particulièrement significatif :
– Bonjour Alain, on a besoin de ton aide ! On aimerait atteindre avec le message d’amour du Christ les prostituées (dans ma région), mais malheureusement, elles parlent toutes des langues étrangères, tu ne pourrais pas nous créer une BD sans paroles ?
Moi :
– Mais c’est ouf ça !! elle vient de sortir !!!
Quel baume au coeur de voir que tout avait été ainsi prévu d’avance
et que je participe à un projet qui me dépasse à ce point…
Le silence de ces années n’était donc ni une question de retard ou d’échec, mais de saisons.
Seul le Maître du temps les connaît vraiment, que ce soit pour nos vies ou nos projets,
Quoi qu’il arrive, restons confiants en cette main invisible dans laquelle nous les avons déposés.
Quelques jours plus tard, la BD sans paroles est partie pour une association semblable en faveur des prostituées de Genève, (sans même être au courant de l’autre !).
Le livre a été demandé pour différentes prisons dans le monde, ainsi que pour d’autres projets étonnants…
3 semaines ont suffit pour épuiser totalement les stocks !
Ça continue
Grâce à un nouveau don, nous avons pu recommander 7’500 exemplaires à l’imprimeur! (Avec des versets bibliques en dernière page traduits en 4 langues)
Je les reçois ces jours… !
Sur i-tunes store, i-book, etc.
Autre chose fantastique :
ma BD Idées Reçues (ainsi que Robi, Marcel et Willy Grunch ) est maintenant disponible en version numérique
en français, anglais, allemand et espagnol.
Ce soir
avec Saahsal le groupe de musique
on se retire tout le w-e pour composer et faire grandir notre art.
Le 13 février, on joue à la case-a-chocs, au-lieu de la musique Rock en Suisse
Que vos pensées pour sois pour nous un engrais fertilisant sur notre créativité !
[:]
Le cercueil vide
[:fr]
Courrier de « Léa » (nom d’emprunt)
« Je te raconte un petit témoignage : Dans ton atelier, je regardais le grand tableau que tu as dans ton atelier avec le tombeau de Jésus ouvert (Idées reçues 1, p. 39) avec de la terre autour.
Moi, je n’ai pas vu avant que tu me le dises les tombes des autres personnalités autour de celle-ci dans le cimetière.
Cette image me rappelait la terre autour de la tombe de ma fille lorsqu’on l’a enterrée. Il y a tant d’espoir dans ton dessin, en le regardant, je voyais en esprit qu’elle n’est pas dans cette tombe, c’est vrai que sa tombe aussi, comme celle de Jésus que tu as voulu représenter est vide (elle ne contient que le corps mais pas ma fille). En dessinant la tombe de Jésus comme celles dans lesquelles nous enterrons nos morts, tu laisses le Saint Esprit me parler personnellement… me dire que ma fille est ressuscitée avec Jésus Christ. Peut-être est-ce des image prophétiques que tu dessines…
C’est vrai ton dessin est provoquant, il est fort, mais tellement vrai… Jésus est vraiment ressuscité, la mort n’a pas pu le retenir. (…et nos morts ne verront pas l’atrocité du séjour des morts). »
[:]
Courriers des lecteurs
[:fr]DVD Athée non-Pratiquant
Jean-Louis, Valais
« Bien cher Alain,
J’ai enfin pu prendre le temps pour visionner ton DVD!
Quelle découverte d’Humours et de Vérités!
Bravo, la classe de pouvoir faire voir et surtout ressentir que l’on peut ne pas être seul par des routes vraiment inhabituelles mais tellement révélatrices…
Puisse tout tes spectacles être à l’image de celui là. »
Saahsal
Philippe Schwab, Strasbourg
« Hello,
Je viens d’acheter votre album
Je suis enchanté !
C’est rageur et positif, ponctué de ruptures salutaires avec un poil de métal.
Il y a du déjanté : aucun ennui !
A aucun moment, c’est too much. Vous savez faire part à l’esthétisme à côté de la force, par exemple en mettant à l’honneur des instruments bien lisibles. Vous ne tombez pas dans le risque de la saturation.
Bravo !!!
Et merci pour ce plaisir, ces frissons et, peut-être encore plus loin, cette espérance qui tire vers le haut…
Très très bel album. Superbe couverture aussi ; ça me parle.
Philippe. »
voir l’album
Willy Grunch 2
Emmanuel B, Palaiseau
» Merci BEAUCOUP pour la BD de Grunch2, reçue pour Noël (comme je ne savais pas qui m’envoyait un si gros colis, je l’ai mis sous le sapin;))
Déjà je la trouve au top. La façon dont tu abordes les questions d’amour, du couple, entre autre, est géniale. Tu gardes sans sourciller ton côté hardcore qu’on aime tant, tu ne tombes jamais dans du plus « sympa » ou bisounours, mais reste fidèle à ta street touch !! Big up.
Ma cousine de 16 ans et mon cousin de 20 la regardait à Noël (je l’avais laissé discrètement trainée sur la table basse..); en plein dans ces réflexions, surtout qu’ils ne sont pas chrétiens, ça les fait réfléchir et ils apprécient ton travail, c’est pas « un truc de jésus » au sens péjoratif du terme pour des grands ados du monde 😉
Continue comme ça !! »
voir la BD
[:]
BD en Mongol
[:fr]La BD en Mongol est sortie!
Merci à Joaquim & Co qui a fournie une énergie de fou pour la sortir en un temps record!
voir l’article

[:]
India, 4ème et dernière partie
[:fr]Une histoire vraie, tirée du livre: « Rendez-vous dans la forêt »
India (4ème et dernière partie)
3ème regard…?
En Suisse, fraîchement débarqué de l’avion, je remarque certains détails qui ne m’avaient pas choqué auparavant. Dans cet aéroport, marbré, superpropre, top classe mais froid, rien n’est adapté à la chaleur humaine. L’allée est cernée de magasins de luxe. J’y remarque une employée qui, poussée par la solitude, s’accorde un moment de répit. Le temps d’une discussion, elle quitte son rôle de parfaite vendeuse et me décrit son quotidien:
– Si j’arrive un quart d’heure en retard, je reçois une amende ; on est contrôlés, devons être rentables. Si on ne fait pas attention on perd vite le lien avec la famille et finalement, tous ses amis.
Mon beau pays tout propre connaît lui aussi une sorte de terrible misère cachée… Avant de partir, je lui dis que Dieu pense à elle et qu’elle devrait lui en parler.
Ici aussi, il y a des posters partout. Des pubs aux femmes divinement belles et qui nous regardent de haut, exhibant bijoux et montres tels des talismans à succès. Ces images sont entièrement modelées par la main d’artistes informaticiens. Ce sont des idoles impitoyables, secrètement vénérées, qui enrobent d’une couche de mensonge hypocrite leurs adorateurs en leur faisant croire qu’ils n’en sont pas, mais je ne suis pas dupe ; je vois bien qu’ils sont habillés en tout point pareil à ces images…
Par la fenêtre du train, je ne vois plus la misère des bidonvilles, ni les couleurs vives et contrastées de l’Inde, les sourires spontanés des passants, l’imprévu à chaque coin de rue, la jeunesse abondante, tous ces artisans bricoleurs qui s’inventent les métiers les plus farfelus les uns que les autres pour survivre, ni ces vieux aux barbes blanches et longues, ni leurs yeux pétillants de vie…
Je suis presque choqué de voir les rues désertées, (juste quelques vieux !). Où sont les habitants de mon pays? Sont-ils tous terrés chez eux, hypnotisés par leur écran? Ou y a-t-il eu une catastrophe décimant la quasi-totalité de la population ? Mais que s’est-il passé durant mon absence ? (il suffit que je m’éclipse à peine quelques semaines pour que tout parte en cacahouète !) Peut-être que ce n’est pas ici qu’a eu lieu le bouleversement, mais dans mon regard…
Le premier poster
Un poster avec l’un de mes dessins va
s’afficher bientôt dans les rues de l’Inde,
et telles des graines de l’au-delà, sèmera l’espérance dans le cœur des Indiens
qui le verront…

Pour commander le poster[:de]Aus dem Buch „Verabredungen im Wald“ . Vierte Teil (von vier)
Der dritte Blick…?
Als ich wieder zurück in der Schweiz gelandet bin, bemerke ich einige Details, die mir vorher nicht aufgefallen waren. Der Flughafen ist marmoriert, blitzblanksauber und mondän, aber kühl. Nichts strahlt menschliche Wärme aus. Der Flur ist umgeben von Luxusläden. Ich bemerke am Rande eine Angestellte, die sich in dem verlassenen Geschäft eine Atempause gönnt. Während des Gesprächs hört die perfekte Verkäuferin auf zu schauspielern und beschreibt ihren Alltag:
– Wenn ich eine Viertelstunde zu spät komme, krieg ich ein Bußgeld. Wir werden ständig kontrolliert, müssen rentabel sein. Wenn man nicht aufpasst, verliert man schnell den Draht zur Familie und am Ende hat man sogar keine Freunde mehr.
Auch mein schönes sauberes Land kennt eine Art schreckliche geheime Not… Bevor ich weggehe, sage ich dieser Frau, dass Gott an sie denkt und dass sie mit Ihm darüber reden sollte.
Auch hier sind überall Plakate zu finden. Werbungen mit göttlich schönen Frauen, die uns von oben herab betrachten und mit Schmuck oder Uhren prahlen, als wären es Talismane, die Erfolg versprechen.
Diese Bilder werden komplett von schöpferischen Informatikern gestaltet. Es sind auch erbarmungslose Götzen, die heimlich verehrt werden und die ihre Verehrer anlügen, indem sie ihnen weismachen, dass sie keine Bewunderer wären, aber ich lasse mich nicht beirren. Alle versuchen doch so auszusehen, wie auf diesen Bildern…
Aus dem Zugfenster kann ich weder das Elend der Barackensiedlungen erkennen noch die grellen und bunten Farben Indiens, noch das natürliche Lächeln der Passanten, noch die unerwarteten Ereignisse, die an jeder Straßenecke einen überraschen, noch die zahlreichen Jugendlichen, noch diese vielen handwerklich geschickten Bastler, die sich zum Überleben die urigsten Berufe ausklügeln, noch diese alten Menschen mit langem weißem Bart, noch ihre prickelnde Lebensfreude, die in ihren Augen zu sehen ist…
Ich bin fast darüber geschockt, dass die Straßen so leer sind (es sind nur ein paar Alte zu sehen).
Wo sind die Bewohner meiner Heimat? Verkriechen sie sich alle zu Hause vor ihrem Bildschirm, der sie hypnotisiert? Hat sich eine Katastrophe ereignet, die die Mehrheit der Bevölkerung ausgerottet hat? Was ist denn in meiner Abwesenheit geschehen? (Kaum bin ich weg, und schon geht alles den Bach runter!) Vielleicht hat der Umbruch nicht hier, sondern bloß in meinem Blick stattgefunden…
Das erste Plakat
Ein Plakat mit einer Zeichnung von mir wird bald in Indien auf den Straßen zu sehen sein. Möge es wie Samen aus dem Jenseits Hoffnung im Herzen der Inder säen, die es anschauen werden.

Bestellen das Poster[:en]A story from “Appointment in the forest“
Part 4
Third look… ?
In Switzerland, newly disembarked from the aeroplane, I notice certain details which had not shocked me before. In this airport, marbled, super-clean, top class but cold, nothing is compatible with human warmth. The walkway is surrounded by luxury shops. There I notice a female employee, who, driven by loneliness, allows herself a moment of respite. For the time the discussion lasts, she steps out of her role of perfect saleswoman and describes her daily life to me:
‘If I arrive a quarter of an hour late, I get a fine; they are always checking on us, we have to perform well. If we’re not careful, we soon lose touch with the family and, in the end, all our friends.’
My beautiful, spick and span country is itself also familiar with a kind of dreadful, hidden poverty… Before leaving, I tell her that God is thinking of her and that she should talk to Him about it.
Here too there are posters everywhere. Adverts with divinely beautiful women, who look down on us from above, flaunting jewellery and wristwatches like talismans to success. These pictures are shaped entirely by the hand of artists who are computer experts. They are merciless idols, venerated in secret, who wrap their worshippers in a cloak-like layer of hypocritical untruth, by making them believe that this is not the case, but I am not taken in; I can see perfectly well that they are dressed in every detail exactly the same as these pictures…
Through the window of the train I no longer see the poverty of the slums, nor the vivid, contrasting colours of India, the spontaneous smiles of passers-by, something unexpected at every street-corner, the hordes of young people, all those craftsmen-cum-handymen who dream up the most bizarre jobs – each one stranger than the other – in order to survive, neither those old men with long, white beards, nor their eyes sparkling with life…
I am almost shocked to see the deserted streets (just a few old people!). Where are the inhabitants of my country? Are they all hidden away in their homes, hypnotised by their screens? Or has there been a catastrophe that has decimated practically the whole of the population? What on earth has happened during my absence (all it takes is for me to vanish for barely a few weeks for everything to go down the drain!)?
Maybe it’s not here that the upheaval has taken place, but in my perspective…
The first poster
A poster with one of my drawings is soon going to be stuck on billboards in the streets of India and like seeds from the world beyond will sow hope in the hearts of the Indians who will see it…

To order the poster[:es]India (curata parte)
¿Tercera mirada…?
En suiza, en cuanto desembarco del avión, me doy cuenta de algunos detalles que no me habían chocado antes. En este aeropuerto, de mármol, súper limpio, con mucha clase pero frío, nada se adapta al calor humano. La entrada está repleta de tiendas lujosas. Me fijo en una empleada que, empujada por la soledad, se concede un momento de descanso. Tras un momento de conversación deja su papel de perfecta vendedora y me describe su día a día:
Si llego un cuarto de hora tarde, recibo una multa; estamos controlados, tenemos que ser rentables. Si no tenemos cuidado, enseguida dejamos de relacionarnos con la familia y finalmente, con todos los amigos.
Mi hermoso país tan limpio conoce también una especie de horrible miseria escondida… Antes de irme, le digo que Dios piensa en ella y que debería hablar con él. Aquí también, hay posters por todas partes. Publicidad con mujeres divinamente hermosas que nos observan desde lo alto exhibiendo joyas y relojes como si fueran talismanes para el éxito. Estas imágenes son completamente moldeadas por la mano de artistas informáticos. Son ídolos despiadados, secretamente venerados, que envuelven con una capa de mentira hipócrita a sus adoradores haciéndoles creer que esos no son ellos, pero a mi no me engañan; veo con claridad que su forma de vestir se parece en todo a la de esas imágenes…
Por la ventana del tren, ya no veo la miseria de las chabolas, ni los colores vivos y llenos de contraste de la India, las sonrisas espontáneas de los peatones, lo imprevisto en cada esquina de la calle, la gran cantidad de jóvenes, todos esos artesanos manitas que se inventan los oficios más extravagantes los unos que los otros para poder sobrevivir, ni esos ancianos de barbas blancas y largas, ni sus ojos chispeantes de vida…
Casi me choca ver las calles desiertas (¡solo algunos ancianos!) ¿Dónde están los habitantes de mi país? ¿Están todos escondidos en sus casas, hipnotizados por las pantallas? ¿O ha habido una catástrofe que diezmó la casi totalidad de la población? ¿Pero que ha sucedido durante mi ausencia? (¡basta con que me eclipse un par de semanas para que todo se tuerza!)
Quizá no es aquí donde ha tenido lugar todo este cambio, sino en mi mirada…
El primer poster
Un poster con uno de mis dibujos va a ser pegado próximamente por las calles de la India, y como semillas del más allá, sembrará esperanza en el corazón de los indios que lo van a ver…

Pidan esta ilustración en formato poster [:]