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J'ai fini la BD

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Nouvelles de la BD, du CD et du DVD

Pour bien comprendre de quoi qu’il s’agit-il dis-donc hein: http://www.auderset.com/blog/la-fin-dun-monde-cest-en-avril

BD, c’est fini!

Mangaka nerveux.

2-3 mois durant, je ne ne faisais que me lever, dessiner jusqu’à ce que le sommeil vienne me chercher tard dans la nuit et rebelote le lendemain matin…

Les dessinateurs de manga japonais eux, travaillent 8h, dorment 2h, travaillent 8h, dorment 2h, etc….durant des années, franchement à côté d’eux, moi c’est les vacances !

En plus, (comble du luxe) je m’accordais du temps pour parler à Dieu sous l’immense ciel étoilé caché derrière la maison juste au-dessus du jardin, et je trouvais même le temps pour manger ! (Je sais, c’est limite oisif…!)

Mais double cool : la BD est maintenant chez l’imprimeur !

Je vais enfin pouvoir reprendre le travail à mi-temps : 12 heures !

Collector, aïe !

Pour l’instant, les ventes du dernier collector ne permettent de loin pas le financement de la BD ! Donc bonne nouvelle : il va forcément y avoir un miracle !

(et sans ironie, je me réjouis déjà de voir comment ça va se passer cette fois ! 🙂

Voir le collector: http://www.auderset.com/comics/collector

CD, en cours de finition !

L’enregistrement est toujours en cours. Avec Saahsal, nous retournons régulièrement au studio pour peaufiner, c’est intense, mais sympa. Je me maintiens à un rythme quotidien d’environ 1-2 heures de guitare pour être au top (et ce n’est pas moi qui en fais le plus). J’y retourne lundi pour y caler des solos.

Si je voulais vendre la peau de l’ours avant de le buter, je dirais que le son de ce CD sera une tuerie !

DVD, reporté !

Craque le pantalon !

La suite de dates de représentations du One man show a été partout un pur succès.

Geneve one man show

Le summum du ouf étant la représentation au théâtre de Genève, où j’ai même littéralement et totalement craqué mon pantalon (si si, de la pire manière qui soit et pas exprès). Imaginez, une salle pleine qui n’arrête pas de rire durant 2 heures : que du bonheur ! Et comme à chaque fois, plusieurs personnes touchées par le message.

Pluie de bombes sur la g… !

Avec mon fils Benjamin à la lumière, on était au taquet, surentrainés, confiant et fin prêts pour la captation de la vidéo qui devait suivre dans une ville du nord de la France. Seulement, cette fois au moment de jouer le spectacle (exactement le même !) j’ai très vite senti un manque d’enthousiasme et comme un malaise dans le public d’église. Et quand j’avais une expression populaire, ou gros mot (genre « merde ! », une allusion à la sexualité et autres bras d’honneur), j’entendais des exclamations d’offuscation plutôt que des rires… (c’est hyper déstabilisant!)

C’est au moment où la salle est plongée dans la nuit, que je fais mine d’y être encore pour en réalité faire le tour du bâtiment et créer la surprise en réapparaissant par la porte d’entrée, que genre la moitié du public scandalisé a quitté la salle à la suite de son pasteur, (sauf que je me suis retrouvé nez à nez avec eux à l’extérieur avant te retourner sur scène….*)

Bref, avec mon fils Benjamin, on est repartis en catimini sans avoir le droit d’utiliser le film.

Encore aujourd’hui, je suis désolé d’avoir déçu ce public…(!) Mon but est de laisser un message positif, pas de scandaliser….

Suite à cela, j’ai donc réadapté plusieurs scènes pour pas que ça ce reproduise en ces milieux. Depuis, nous avons pu le tester dans d’autres endroits « sensibles » et cette fois ça s’est super bien passé ! Ça nous a redonné confiance en nous.

* Pour info, ça n’a pas empêché à plusieurs qui sont restés, d’être impactés par le message!

On tourne !

Samedi 13 juin 20h30

Je joue à Saint-Louis (Alsace),

avec une superbe équipe vidéo pro pour me filmer !

http://www.auderset.com/news/one-man-show-a-saint-louis

Venez nombreux, j’ai besoin de votre renfort pour qu’il y ait une ambiance électrique qui crève l’écran !

En plus, le spectacle sera en soutient pour une école privée.

Le lendemain,

Dimanche 14 juin à 14h30

je jouerai à Luxeuil (près de Belfort)

http://www.auderset.com/news/one-man-show-a-luxeuil-pres-de-belfort

Dimanche prochain:

7 juin à 10h15, je témoigne à Genève

http://www.auderset.com/news/auderset-a-la-ferme-de-geneve

Toujours debout

Bref, même si parfois, j’ai eu l’impression d’avoir été par erreur bombardé à l’artillerie lourde par mes propres alliés qui eux croyaient viser le camp adverse, je sais que c’était juste un malentendu. Je suis toujours en première ligne, sur le champ de bataille, sans rancune, avec la joie de servir et plus que jamais l’envie d’en découdre avec l’ennemi qui en veut à l’âme des .

Banzaï!

A+

Alain Auderset

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La maison du Père

[:fr]Dessin tiré de la BD Idées Reçues 2
maison-coeur tx
Ce dessin a aussi été le sujet d’une carte postale (aujourd’hui épuisée)
Témoignage de foi

Voici une carte qu’a reçue la famille de Laurane, décédée suite à un accident de montagne :
« Une image m’est revenue en tête, comme un vieux souvenir.  Alors, je me suis mise à sa recherche, et comme grande fan d’Alain Auderset, j’ai cherché dans chacune de mes BD, et finalement, je l’ai retrouvée sous forme de carte ! Cette image m’avait beaucoup touchée et me rejoint d’une autre façon maintenant que Laurane n’est plus parmi nous.
Au contraire, je l’imagine vivre pleinement dans cette demeure qui rayonne d’amour et qui pulse la vie à 2000% ! Je la sais habiter le cœur de Dieu et œuvrer pour Lui, apprendre à Le connaître de tout près ! Je ne pense pas qu’elle s’ennuie, au contraire, je l’imagine très active et essentielle pour ce que Dieu veut faire. Je l’imagine passer du temps dans les bras de son Père céleste à être inondée de son amour. Toutefois, la porte est ouverte et elle nous y attendra le jour venu. En regardant cette image, j’entends son rire suivre les rayons de lumière et son sourire éclairer la maison.
En regardant cette image, je suis en paix. Un peu curieuse des missions qu’elle doit certainement accomplir avec brio, mais je suis persuadée qu’elle doit VIVRE, vivre plus que nous, d’une façon plus intense.
Quand l’absence de sa présence m’étouffe et que j’aimerais la rejoindre, une honte m’envahit. J’imagine Laurane déçue de me voir arriver alors qu’elle n’a pas eu le temps dont elle avait besoin… je m’imagine avoir cassé sa joie de préparer une surprise et donc, je me dis qu’il faut déjà remplir notre mission sur terre avant d’être en mission au Ciel. »[:]

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La maison

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La maison

la maison alain auerset
Le messager
– Un jour cette maison sera tienne !
Telles sont les paroles de Luc, mon ami pasteur, en me désignant l’étrange bâtiment devant moi.
– Mais voyons, Luc… réfléchis ! Je suis beaucoup trop pauvre pour me l’acheter ! Avec ma famille, nous vivons en dessous du minimum vital, franchement, comment peux-tu imaginer un truc pareil ?
Il ne dit rien, mais il a ce petit sourire agaçant qu’ont ceux qui savent quelque chose que tu ignores…
Le retour discret
Les années ont passé et aujourd’hui, l’air de rien, Luc m’annonce :
– Ca y est ! « La » maison est à vendre !
Ce même sourire qui lui tord la bouche obstrue ainsi la suite de sa réflexion. Mais celle-ci, étant plus forte que lui, s’échappe par son regard et me dit :
– Alors ? Tu vas l’acheter ?
– Rââââ Luc ! Tu le sais comme moi, ma situation financière n’a pas changé, et je…
– Hein ? De quoi parles-tu ?… Je n’ai rien dit, moi… !
Il a cet air détaché qu’ont les coupables qui veulent passer pour innocents en sifflotant un air banal. (Pourquoi je n’arrive pas à avoir des amis normaux, moi !?)
Le détour distrait
Le lendemain matin, comme à mon habitude, je planifie d’aller en forêt, mais ce tordu de chemin n’en fait qu’à sa tête et à cause de lui je suis nez à nez avec le bâtiment en question.
Maintenant ce sont mes pensées qui, à mon insu, brodent tout un tricot de fantasmes :
– Mmmm… c’est vrai que ça serait idéal, mon atelier en bas, ma famille juste au-dessus… Cool…
PAF ! La réalité qui – comme chacun sait – ne nourrit qu’aversion pour la broderie me gifle de sa logique implacable et me sort de mes rêveries :
– Tu n’as pas un rond ! Okay ?!
Le lendemain, rebelote, le chemin, profitant de mon absence (je suis souvent dans la lune), me dépose pile-poil au même endroit (ah c malin !).
– Bon, Seigneur, mettons les choses au clair ; dans ce monde-ci, ça ne marche pas comme ça, il faut de l’argent pour acquérir un bâtiment… tu comprends ?
Je devine alors qu’Il a le même sourire de connivence que Luc… (ces deux-là me cachent quelque chose…)
Je ne me fais pas d’illusion ; Luc, le chemin, Jésus vont user de complicité pour que chaque jour, moi (et mon justicier distributeur de baffes « réalité ») nous nous retrouvions sur ce même point de départ. Alors affrontons le problème…
Le banquier
Comment kon fait pour acheter une maison ?
(beuh… ? Instinctivement, je glisse en direction de la banque…) Les médias locaux parlent souvent de moi, si bien que le banquier me reconnaît tout de suite. Au ton de sa voix j’ai l’impression qu’il est convaincu que j’ai dû venir en limousine et que mon chauffeur m’attend dehors ; je lui lance :
– Bonjour, j’aimerais acheter une maison ; vous me prêteriez l’argent ?
Il me tend une feuille avec entrain :
– Mais certainement, Monsieur Auderset ! Veuillez indiquer votre salaire mensuel sur ce document (simple formalité).
– Mon salaire mensuel ? Beuh… ça dépend des mois (la vie d’artiste quoi) ah là là là là ! J’y comprends rien en comptabilité, moi…
Heureusement, j’ai un pote sorcier qui m’aide à remplir la feuille (bah… sorcier, comptable ; c du pareil au même !).
Le vrai banquier
Les chiffres que découvre le banquier ont effacé son sourire bienveillant jusque-là en tous points semblable à celui de la publicité de l’entreprise.
– Heu… ça ne va pas être possible  ! Pour qu’on vous prête de l’argent, il faut que vous en ayez déjà.
Purée ! Je n’y comprends rien à leur logique à cette clique ! Leur cravate trop serrée doit empêcher le sang de monter au cerveau… (?!)
Penaud, face à la maison, j’explique à Dieu deux-trois trucs qu’il n’a pas dû bien comprendre sur le fonctionnement de l’administration de notre bas monde avant de m’en éloigner avec lui dans la forêt.
Quelques jours plus tard, je reçois l’étrange visite d’un couple âgé qui m’explique qu’ils avaient en projet d’investir dans la Bourse (un truc d’adulte), mais qu’après avoir réfléchi, ils ont trouvé plus judicieux d’investir dans le Royaume de Dieu. Il se trouve que le hasard d’une discussion avec l’un de mes amis les a conduits vers moi… Bref, ils m’ont prêté CHF 100000.- (soit quelques 125 000 euros) en me disant :
– Tu as 40 ans pour nous les rendre.
Je retourne à la banque mais cette fois je ne passe pas par le guichet, je vais directement frapper à la porte du directeur (finalement, quand je prie c’est aussi ce que je fais, je m’adresse directement à Dieu et pas à un intermédiaire  !).
Et il me dit oui pour me prêter le reste.
J’habite aujourd’hui cette maison avec ma petite famille. De la créativité et de la bonne humeur en débordent de partout. En creusant dans la cave, j’ai découvert un panneau « église évangélique ». Ceux qui posèrent les premières pierres de ce bâtiment (dans les année 1800) avaient le projet d’en faire une église, un lieu de culte et de chaleur humaine. Tous les propriétaires qu’il y a eu depuis sa fondation ont chaque fois été des serviteurs de Dieu…
J’ai conservé l’intérieur tel quel, transformant la chaire (le truc à prêcher) en table à dessin et les grandes fenêtres en arrosoir de lumière. Les plantes exotiques tout comme les dessins ont envahi tous les murs.
Loué soit le Roi des rois, le Banquier des banquiers; ses sentiers sont étonnants pour ses serviteurs les plus simples qui se laissent diriger par lui, Il a compassion d’eux et les bénit en son temps.
Dans ces mêmes temps (rien à voir, mais bon…) :
Willy Grunch (mon personnage de BD) gagne le premier prix de la BD chrétienne d’Angoulême!!!
Un prophète (qui passe par là) m’annonce
– Va, je t’enverrai au loin vers les nations… Et Boum ! Les jours qui suivent je suis invité pour la première fois à parler en Espagne et aux États-Unis !
Alain Auderset
Extrait du livre  »Rendez-vous dans la forêt »
www.auderset.com/store[:en]

The house

la maison alain auerset
The messenger
“One day this house will be yours!”
These are the words of Luc, my pastor friend, as he points out the strange building in front of me.
“Come on, Luc… think about it! I am far too poor to buy it! With my family, we are living below subsistence level, quite honestly, how can you dream up something like that?”
He doesn’t say anything but has this annoying little smile which people have who know something that you don’t know…
The discreet return
The years have gone by and today, acting as if nothing was up, Luc announces to me:
“There you are! ‘The’ house is for sale!”
That same smile that twists his mouth prevents him from continuing his remarks. But, as they can’t stop themselves, they escape through his eyes and say to me: “Well then? Are you going to buy it?”
“Grrroooaaan, Luc! You know as well as I do, my financial situation hasn’t changed, and I…
“Eh? What are you talking about?… I didn’t say anything…”
He has this look of indifference that the guilty have when they want to pass themselves off as innocent by whistling a banal tune.
(Why is it that I don’t manage to have any normal friends!?)
The absent-minded detour
The following morning, as is my habit, I plan to go into the forest, but this twisty path has a mind of its own and because of it I find myself face to face with the building in question.
Now it is my thoughts which, unbeknown to me, are embroidering a whole web of fantasies:
“Hmmm…it is true that it would be ideal, my workshop downstairs, my family right above… cool…”
SLAM! Reality, which – as everyone knows – nurtures only aversion for embroidery, slaps me with its implacable logic and brings me out of my daydreams:
‘You’re broke! OK?!”
The following day, same again, the path, taking advantage of my inattention (I often have my head in the clouds), deposits me right at the same spot (oh, very clever!)
“OK, Lord, let’s get things straight; in this world, things don’t work like that, you need money to get a building… do you understand?”
I sense then that He has the same smile of connivance as Luc… (those two are hiding something from me…)
I am not deluding myself; Luc, the path, Jesus are going to use their complicity so that every day I (and my vigilante/distributor of slaps, ‘reality’) come back to the same starting point. So let’s look at the problem head-on…
The banker
How do you go about buying a house?
(Er…? Instinctively I slide in the direction of the bank…) The local media often talk about me, so much so that the banker recognises me straightaway. From the tone of his voice I have the impression that he is convinced that I must have come by limousine and that my chauffeur is waiting for me outside; I blurt out to him:
“Morning! I would like to buy a house; would you lend me the money?”
He enthusiastically hands me a form:
“Of course, Mr. Auderset! Kindly note down your monthly salary on this document (a simple formality).”
“My monthly salary? Er… it depends on the months (the life of an artist, you know…) my oh my. I don’t understand anything about accounts…
Fortunately I have a wizard friend who helps me fill in the form (well… wizard, accountant; they are one and the same thing!).
The true banker
The figures which the banker discovers have wiped off his welcoming smile, which up till then had resembled in every respect the one that appears in the company’s advertising.
“Er… Terribly sorry, Sir, I’m afraid it won’t be possible! For us to lend you money, you have to already have some yourself.”
Blimey! I do not understand at all the logic of this bunch of cronies! Their ties must be tied so tightly that they prevent the blood from getting to the brain… (?!)
Sheepish, facing the house, I explain to God two or three things that he must not have understood properly about the workings of administration in our lowly world, before moving away from it into the forest with him.
A few days later, I receive a strange visit from an elderly couple who explain to me that they had been planning to invest in the stock market (a grown-up thing), but that, after thinking it over, they had felt it would be wiser to invest in the Kingdom of God. It just so happens that a chance conversation with one of my friends led them to me… In short, they have lent me 100,000 Swiss Francs
(approx. 125,000 Euros), telling me:
“You have 40 years to pay it back.”
I go back to the bank but this time I don’t go to the counter first, I go straight to knock on the manager’s door (after all, when I pray that’s what I do too, I speak to God directly and not via an intermediary!).
And he agrees to lend me the remainder.
Nowadays I live in this house with my little family. Creativity and lots of fun overflow from every part of it. Digging in the cellar, I discovered a notice ‘evangelical church’. The people who laid the first stones of this building (in the 1800s) planned to make it into a church, a place of worship and human warmth. All the owners that there have been, since its foundation, have each time been servants of God…
I have kept the interior as it was, transforming the pulpit (the thing for preaching) into a drawing table and the large windows into a sprinkler of light. The exotic plants, just like the drawings, have taken over all the walls.
Praise be to the King of kings, the Banker of bankers, his paths are amazing for his most simple servants who allow themselves to be led by Him. He has compassion on them and blesses them in his time.
In the same time (no connection, but anyway…):
Willy Grunch (my comic book character) wins first prize for Christian comic books at Angoulême !!!
A prophet (who is passing through) tells me:  “Go, I will send you far away to the nations…”  And Boom! In the days that follow,
I am invited for the first time to speak in Spain and in the USA!
Alain Auderset[:]