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Du papa tout fondu !

– Oh papa, steuplé ! Steuplé ! Dis oui ! Dis oui !

Ma fille tenant un petit chiot en main sait mieux que personne se constituer un regard si craquant qu’il te fait littéralement fondre et auquel, il ne faut surtout pas céder…

Alors j’ai dit : « oui »…

Le râleur !

Il gronde tous les passants ! S’acharnant sur toi sans raison, te pince et aussi sec repart ventre à terre se réfugier sous une armoire. Une sale bête quoi !

Étrangement, je ne vous ai pas décrit un concierge, mais Spot arrivé un peu plus tard. (Pourquoi deux chiens me direz-vous ? Réponse : ma fille a deux yeux et les deux ont le même pouvoir hypnotique !)

Et comble du désarroi, c’est de moi qu’il a le plus peur, il me grogne, me fuit et m’aboie tout le temps !!!

Réveil de l’animal

Imagine, tu sors délicatement de ton lit, la tête encore embrumée d’un délicieux rêve rose que tu n’as pas encore résolu de quitter tant il est agréable et c’est alors que ton pied nu marche sur une matière douce et chaude qui se répand entre tes orteils !

– ±“#[@!! de chien !

Voilà mes mots à chaque découverte odorante !

Les chiens sont proportionnellement autant mignons qu’ils chient partout !

Depuis, je fais de même ! Y a pas de raisons, je me laisse littéralement aller partout,

mais en parole (vous avez eu peur, hein ? mais à dire vrai, c’est bien pire).

Entendre le non-dit

Je suis parti marcher dans la forêt pour en parler à Dieu. Tranquille, j’emprunte de simples sentiers (no prob, je les remets en place !), mais ma réflexion, elle, par contre, me dépasse et en prend de bien plus complexes… Mes mots cachent des maux. Derrière chacune de nos paroles, c’est ce qui ne s’entend pas qui parle le plus fort.

Donc, chaque fois que je me plains d’un chien, inconsciemment, ma fille entend :

– Séphora, c’est ta faute si tout cela arrive !

En réalité, ce sont mes remarques qui salopent vraiment l’ambiance, pas les chiens.

Plus précisément, c’est mon attitude de cœur, car mes paroles n’en sont que le fruit.

La discussion dans la forêt : le « Oui mais… »

– Seigneur, dire « oui » sous le coup de l’émotion d’un soir, (un peu comme pour un mariage) ça compte quand même ?

– Mmmm Alain, et si la vraie question était plutôt :

Dans la distribution des rôles de ma propre vie, je choisis celui de la victime ou celui d’acteur principal ?

La véritable force d’un homme ne se mesure-t-elle pas à la solidité de sa parole ? (Les muscles, c’est juste pour faire joli…)

– …Ok, tu as gagné !

Mais aide-moi à changer, car ne pas râler, être patient, aimer coûte que coûte, voir le bon côté des choses, c’est contre nature !

Ce qu’on ne sait pas !

Avant d’arriver chez nous, Spot recevait des coups de pied en guise d’affection, (pas par l’éleveur, qui n’en savait rien, mais par un jeune en difficulté qu’il avait accueilli, et avait lui-même dû en recevoir dans son enfance et qui reproduisait… BREF !) En réalité, son agressivité, c’est juste pour pouvoir surmonter son inquiétude constante, car en réalité, Spot a peur de tout le monde !

Je te vois

Dans mes activités, je croise régulièrement une femme particulièrement amère. Elle profite de la moindre faille dans les discussions pour te chercher querelle et te critiquer la face, (surtout les chrétiens avec qui elle a eu de mauvaises expériences…et bla bla…!)

Ma première idée était de l’éviter, mais j’ai repensé à Spot…

– Se pourrait-il que les gens soient inconsciemment pareils… ?!

Un soir, alors qu’on buvait une bière entre potes,

elle m’a avoué être trop déçue de la vie, de n’y avoir plus aucun espoir, et qu’aujourd’hui ce n’est plus que la colère qui l’aidait à tenir debout…

J’étais grave ému de la voir vraiment pour la première fois…

Aujourd’hui

Les chiens ont appris à faire leurs besoins dans la forêt. Spot flippe toujours dans sa tête et aboie tout les visiteurs comme d’hab, mais un détail à changé :

Quand je m’absente, il s’accapare en douce l’un de mes souliers, pour le serrer tout contre lui dans sa niche, sentir mon odeur le rassure, car aussi incroyable que cela puisse paraître : je suis devenu son refuge ! Où que je sois dans la maison, il ne me quitte plus. Quand je suis en train de dessiner à l’atelier, il frappe à la porte pour que je vienne l’ouvrir (authentique !), et il est devenu le plus câlin des chiens, mais bon… surtout avec moi !

(Mon Ami de la forêt a dû lui toucher un mot à mon sujet…).

Inconditionnel

Parfois, de retour de mes tournées à l’étranger, j’ai bien fait rire les gens, mais j’ai l’impression de n’être pour eux plus que le souvenir d’une bonne soirée. Ça me donne un sentiment bizarre, mais avant même que j’ouvre la porte de chez moi, j’entends les chiens qui déjà me font une fête comme personne et quelque part ça me touche…

Car je sais que pour ces chiens, quoi que je devienne, mauvais, injuste, incompris, célèbre, clochard, ou même concierge, peu leur importe, ils m’aiment pour moi.

Et là, j’ai l’impression de comprendre un truc essentiel de la vie…

Chez moi ?

Durant ces vacances, des gens viennent m’aider à creuser mon puits ! Ils sont un encouragement plus rafraîchissant que l’eau que j’y trouverai !!!

Chez vous ?

Samedi, je joue en Alsace !

mais pas seulement, je serai bientôt à Genève, Saint-Imier, Bienne, Courtelary, …

Voir le programme: http://www.auderset.com/blog/programme-juillet-aout-2015

À bientôt

Alain

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[:fr]Prochains évènements avec A. Auderset:

Août

Jeudi-vendredi 13-14 août,
témoignages fun pour les enfants à Genève
Dimanche 16, 10h00
témoignage- partage au Roc à Saint-Imier.
Samedi 22, 17h00
vernissage à Bienne
Du 22 aout au 3 octobre durée de l’expo à Bienne

Vendredi 28,
Concert avec Saahsal à Courtelary
Samedi 29, 14h00
vernissage à Genève (durée de l’expo du 29 aout au 12 septembre)
Samedi 29, 20h00
One-man-show le « Papa-show » à Genève[:]

[:fr]Le BAT (Bon A Tirer) de l’imprimeur est arrivé!
On le vérifie à fond, le signe et BOUM! Ça s’imprime sa race!
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À l’atelier, le travail est parfois si hyper intense que pour moi, commissions rime avec récréation.

Le réveil des caissières

Les clients ne voient plus les caissières, si bien qu’on dirait qu’elles se sont éteintes. J’observe tous ces attroupements autour du tapis roulant, manipulant les marchandises machinalement sans pourtant être vraiment là. Ils fuient ce moment présent bon marché pour s’affairer en pensée dans un futur aux apparences plus rentables.

Bonjour !

Mon « Bonjour !» sincère provoque souvent une étincelle de curiosité dans le regard de la vendeuse, qui à son tour allume en moi une joie communicative.

Si un jour vous arrivez à la caisse en même temps que moi, vous le saurez immédiatement, car vous aurez certainement droit à un bon morceau de franche rigolade.

L’ombre au tableau

Pour être honnête, j’ai tout de même une petite ombre au tableau couleur impressionniste que je viens de vous dépeindre… C’est au moment de payer avec ma carte de crédit : est-ce que ça va de nouveau bloquer ? Car je sais que tous ces temps mon compte en banque frise la limite, (La vente de mes livres a un peu du mal à décoller ces mois-ci….).

Dieu et les croque-monsieur!

Sur le chemin de retour, je réfléchis au repas que je pourrais concocter avec le produit de ma chasse (Je suis chasseur de marchandise sauvage en supermarché !). Mon sac à dos chargé de victuailles me tire en arrière comme pour m’inviter à regarder le ciel, mais moi par esprit de contrariété (et aussi pour contrebalancer), je me penche en avant comme pour mieux regarder au fond de moi.

J’aime bien parler à Dieu dans ma tête tout en marchant. Oui, j’ai installé un salon intérieur au fauteuil confortable dans mes pensées et on discute souvent entre nous (si parfois, vous avez l’impression que je suis absent, ben… vous avez raison ! Ça et puis la lune !) :

– Ha oui, Seigneur, au fait, je n’ai toujours pas eu mon salaire… (Je dis ça comme ça…) et puis, je crois bien que j’ai rien oublié pour mes croque-monsieurs cette fois !

(Je suis assez fier de moi sur ce coup !)

La feuille qui parle chinois !

Le lendemain, sur le tas de paperasse en vrac de mon bureau, je vois à nouveau cette feuille (la même qu’hier !) qui m’harcèle encore en me lançant:

– Hey-ho du gland ! Je sais que t’as plein de trucs à faire, mais occupe-toi de moi là !

(Purée ! Les feuilles de papier maintenant !!! Pas très polies en plus !)

– Bon ok la feuille ! Je vais m’occuper de toi aujourd’hui !

Une feuille de la banque… Bien sûr, je ne comprends pas trop ce qu’elle me demande, mais bon, je vais aller à leur bureau (comme ça, elle me laissera tranquille !) Bah… Il se trouve que dois y aller de toute façon avec mon fils Silas, car comme il est majeur depuis peu, on doit signer des papiers et chépas quoi ! Mon Dieu, Silas majeur, déjà…. ! (Larme de nostalgie au coin de l’œil en l’observant en train de travailler derrière moi), ha je l’aime tellement ce garçon…

En réalité, je crois que c’est plus pour le plaisir de pouvoir papoter avec lui sur le chemin que j’y vais à ce »*ç%&/()= ?` de guichet !

C’est en sortant de la banque que j’ai réalisé que je venais de récupérer 1000.- auxquels j’avais droit !

– Oh ! … Le coup de la feuille, c’était toi ?! J’aurais dû m’en douter (Sacré Seigneur va !)

C’est arrangé !

Plusieurs jours plus tard,

je sors de consultation (J’abuse au boulot, du coup, je suis un peu cabossé ces temps-ci), je traverse la grande cours d’école vide pour me rendre à la maison et je me dis que ça doit faire joli vu d’en haut. À nouveau, calé dans mon fauteuil de tête :

– Ha Seigneur, (je ne parle pas à n’importe qui ! C’est un salon VIP !) je te remets la personne qui m’a soigné, elle ne va manifestement pas bien (Je guigne discrètement par la fenêtre du salon de tête des autres parfois)… Ha au fait ! Tu sais que ça fait maintenant déjà plus de deux mois que je n’ai pas réussi à avoir un salaire ?… et l’argent que tu m’as filé récemment, ben… j’en ai bientôt plus. Du tac au tac, dans ma tête :

– T’inquiète, c’est déjà arrangé…

Je ne comprends pas trop pourquoi je pense ça, mais j’insiste pas. (C’est plus cool de juste kiffer le moment ensemble non ?). 3 min après, j’ouvre ma boîte aux lettres et au milieu de tout mon courrier, il y a une enveloppe avec juste écrit : « L’Eternel pourvoit… » accompagnée de 10 billets de 100.-

Et comme si de rien n’était, je suis retourné en commissions,

mais dans mon salon intérieur, j’ai serré mon Papa céleste dans mes bras.*

*(en passant : un énorme merci au donateur anonyme)

PS : Aujourd’hui j’ai reçu un salaire ! En effet, un belge et sa femme qui ne me devaient rien et que je ne connais presque pas me l’ont envoyé parce que Jésus le leur a demandé ! (authentique !!)

Epilogue

Je n’aime pas trop parler d’argent, j’ai toujours un peu peur qu’on y voit une demande déguisée. Donc pas de malaise entre nous, je me sais très riche ! (Mon père céleste est propriétaire de plusieurs univers !)

Si je partage tout cela, c’est pour témoigner que la relation à Dieu ce n’est pas juste une croyance, mais une réalité concrète, et que, bonne nouvelle, vous avez de la visite !

Je crois bien qu’il frappe à votre porte là…

À voir :

– le dessin du mois avec un témoignage touchant lié à la mort d’une ado…

http://www.auderset.com/month-draw/la-maison-du-pere

– émission sur France 2 (rapport à Charlie hebdo)

http://www.auderset.com/medias/je-suis-dessinateur

– séance de repassage

(Un truc qui m’est arrivé ce matin)

http://www.auderset.com/blog/divin-repassage

– le clip Saahsal

https://www.youtube.com/watch?v=z_AQXyd7ois

– Votez pour nous !

http://www.angelsmusicawards.fr/page/view/id/12

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Cette nuit, j’ai dormi de travers, mes rêves et quelques évènements récents m’ont plié les pensées en mauvais trip.
Même que c’était 5h du mat’, je suis parti dans la forêt, histoire de tout mettre à plat devant Dieu.
On dirait justement qu’Il vient de me précéder car, sur le bord du chemin,
la fantastique odeur de son parfum est encore en suspension (à moins que ce ne soit la végétation ?).
Je lui ai parlé de ce qui me chiffonne et j’ai immédiatement compris comment prendre les choses (est-ce sa réponse directe ?).
En retournant chez moi, j’ai eu droit au spectacle d’un ciel jaune-orange bourré d’énergies revitalisantes,
on aurait dit qu’Il m’avait ouvert les coffres d’or de sa réserve personnelle pour me la montrer…
Chacune de vos journées est précieuse,
ne la gâchez pas en restant dans vos mauvais plis du matin…[:]