[:fr]Pour trouver la version courte de ce texte, cliquez sur ce lien : www.auderset.com/blog/le-maitre-des-saisons-version-courte
Le temps des semailles
Un langage universel
– Hey Alain, est-ce que tu réalises que tu fais partie d’une minorité de personnes,
qui maitrisent un langage compris dans n’importe quel jargon de la planète,
même par ceux qui ne savent pas lire ?
– Hein ? qui ? moi ? Mais comment… ?
– Par l’image ! Mon gros : l’image !
– Je ne suis pas gros !!!
Elle m’énerve ma conscience
(vous z’êtes témoin : elle ne fait que de me parler de mon poids !!!)
J’ai donc imaginé une histoire exclusivement dessinée
résumant le cœur du message de la Bible.
(et même, comparé à une baleine blanche, je suis carrément hyper maigre !!!)
Le temps de la croissance
L’étincelle dans les yeux de Doc
Je suis totalement absorbé par ce travail, oubliant presque les réalités qui m’entourent durant plusieurs semaines et ne dormant que 4 heures par nuit, mon cœur brûle de passion mais c’est cool, ça m’éclate (un peu comme si je me serais sifflé un shot d’adrénaline en fût).
Ce n’est qu’une fois terminé que je lève le nez de ma planche à dessin, (tiens ?: il y a des gens autour de moi !). A la manière du docteur Emmett Brown (« Retour dans le futur ») dans ses moments d’extase créative, j’attrape un passant pour lui montrer mon dessin sans autres explications. J’observe attentivement les traits de son visage lors de la lecture, et si je vois s’y grimacer la moindre incompréhension, je lui arrache l’esquisse des mains, le laissant en plan avec ses interrogations et aussitôt retourne à ma planche pour imaginer une solution de scénario plus compréhensible.

Le temps de l’hiver
« J’ai finiiii ! »
C’est ce qu’enfant, je criais quand j’avais fini de faire mes besoins…
Mais ici, une fois mon œuvre terminée, (heu… la comparaison s’arrête la, okay !?)
silence, personne ne vient…
Je me retrouve seul avec ma BD. C’est comme si l’acteur pour la suite des opérations avait omis de venir.
(n’a-t’il pas entendu l’appel ? Ne se sent-il pas à la hauteur ? Est-ce toi ?)
Comment faire maintenant parvenir aux gens ce petit livre sans paroles ?
L’exemple espagnol
Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive…
J’ai été investi par une violente poussée d’amour pour les peuples hispaniques, au point d’être ému aux larmes pour eux. (c’est grave docteur ?) Un tel amour ne pouvait que me venir d’en haut ! (perso, je n’ai rien de tel en stock). J’avais donc mis une énergie folle à faire traduire ma BD « Idées reçues » en espagnol avec du système D pur souche (connaissances, famille, etc…), et une fois fini : RIEN.
Je ne savais pas quoi faire du livre. Je l’ai rangé dans un tiroir de l’atelier en même temps que mes espoirs pour lui, et je suis passé à autre chose.
Tout faire soi-même
Comment faire maintenant parvenir aux gens ce petit livre sans paroles ?
Je bénéficie d’un petit réseau francophone, mais pas espagnol et encore moins mondial….
Des alliés au USA
N’y tenant plus, je décide de revêtir pour un temps, l’habit d’un autre, celui du prospecteur. Et après bien des efforts et somme toute, de belles aventures riches en expériences, m’ayant conduit jusqu’au fief de Billy Graham au State (voir : http://www.auderset.com/blog/les-aventures-dauderset-aux-usa)
L’échec, en fin de compte je me suis retrouvé de retour à la case départ sans plus de résultats…
Pourquoi ? Je comptais pourtant sincèrement sur Dieu… (?)
Résigné, je range le livre dans un tiroir, (à côté du projet espagnol)
Et retourne à d’autres projets, mais avant ça…
je dors.
3 ans plus tard
Quelques variétés d’arbres du jardin d’Eden
J’ai parfois l’impression d’être ici-bas une sorte de jardinier, ayant la responsabilité de cultiver des arbres directement importés du jardin d’Eden. Leurs fruits ont un goût de bonne humeur et produisent la foi quand on les croque(carrément !). Ces merveilles, je les dois à Jésus, le Soleil d’Eden. Sans mon lot quotidien de bronzage à ses côtés, mes fruits manqueraient cruellement de vitamines.
Le temps de la récolte
Croire pour croître
Chacun de ces arts demande une attention assidue et misère de misère qu’est- ce qu’ils poussent très lentement ! Prenez l’oranger musical dans sa formation actuelle par exemple, il n’a pas pris moins de 5 ans avant de donner son premier fruit sous la forme d’un CD rock, pareil que le DVD au goût sucré/acide citronné. Le Bdésier (arbre à BD) lui, profite de soins plus accrus encore et du coup ne prend « qu’un » an ou deux , quand à l’écriture, il grandit encore sous vos yeux en ce moment.
Automne 2015
Le « hasard » a voulu que presque tous les fruits arrivent à maturité en même temps !! Du jamais vu à l’atelier.
L’envoyé
Je suis déjà en train d’arroser un nouvel arbre à BD encore tout petit (autrement dis, je dessine déjà sur la prochaine BD), tout en réfléchissant à la situation, quand j’entends le téléphone me siffler derrière l’épaule. C’est probablement parce que je ne suis pas encore tout à fait sorti de mon dessin, que je n’ai pas posé plus de questions à sa requête étrange. A l’autre bout du sifflet, un médecin propose de me consulter pour me parler de « quelque chose… »…(?).
(bah sûrement un psychiatre en recherche d’un cas désespéré !).
C’est suffisamment étrange pour que j’aie envie de faire la vaisselle… (vi pask je la fais en papotant avec Dieu…) Alors que j’essuie une tasse rouge décorée de délicieuses petites fleurs blanches, jaunes et vertes et avec d’élégantes fioritures noires (cherchez pas…), j’ai une pensée forte qui me vient soudain de mon interlocuteur invisible et qui finit d’aiguiser ma curiosité… tiens, tiens, tiens… on dirait bien qu’Il est derrière ce rendez-vous…
Je reçois plein de visites à l’atelier, ma foi, elles sont parfois plus étranges les unes que les autres… (peut-être qu’une de mes plantes exotiques émet un produit hallucinogène dans l’air !?), mais pour le coup, j’accueille celle-ci avec une attention particulière.
Le médecin, un personnage relax mais profond m’explique que le Seigneur l’a mandaté pour créer un groupe de soutien d’A.Auderset.
Moi, dans ma tête :
– Seigneur, tu avais donc quand même entendu cette requête… ?!
Suite à l’épisode des îles Canaries (page 58 de « Rendez-vous dans la forêt »), j’avais fait rééditer toute une palette de BD espagnoles qui pour l’instant se contente de prendre la poussière dans un coin de mon atelier. Voilà-t’y pas que le médecin en embarque 300 sous les bras avec comme première mission : la faire connaître (!)

L’envoyé 2
La naissance de la BD sans paroles
Quelques jour plus tard, je suis en train de me demander comment m’en sortir avec ces récoltes multiples et éminentes, quand un de mes conseillers se pointe à l’atelier:
– Alain, ta BD sans paroles, tu te souviens ?
C’est intolérable quelle ne sorte pas, le monde en a besoin ! alors j’ai consulté 2 amis (l’un d’eux est le médecin !) et ensemble, nous avons décidé d’en financer l’impression de 5’000 exemplaires, voici l’argent !
– Seigneur… sérieux ? Maintenant ?!
J’ai donc assisté à la naissance de la BD sans paroles, (pour la voir : http://www.auderset.com/bd-sans-parole)
ainsi qu’au groupe de soutien Auderset qui pour l’instant a comme principale mission de m’aider à la diffusion de cette dernière.
Le temps des réponses
Une saison pour tout
Suite à cela, – le téléphone me siffle souvent jusque dans mon appart
en voici un de particulièrement significatif :
– Bonjour Alain, on a besoin de ton aide ! On aimerait atteindre avec le message d’amour du Christ les prostituées (dans ma région), mais malheureusement, elles parlent toutes des langues étrangères, tu ne pourrais pas nous créer une BD sans paroles ?
Moi :
– Mais c’est ouf ça !! elle vient de sortir !!!
Quel baume au coeur de voir que tout avait été ainsi prévu d’avance
et que je participe à un projet qui me dépasse à ce point…
Le silence de ces années n’était donc ni une question de retard ou d’échec, mais de saisons.
Seul le Maître du temps les connaît vraiment, que ce soit pour nos vies ou nos projets,
Quoi qu’il arrive, restons confiants en cette main invisible dans laquelle nous les avons déposés.
Quelques jours plus tard, la BD sans paroles est partie pour une association semblable en faveur des prostituées de Genève, (sans même être au courant de celle d’ici!).
Le livre a été demandé pour différentes prisons dans le monde, ainsi que pour d’autres projets étonnants…
3 semaines ont suffit pour épuiser totalement les stocks !
Ça continue
Grâce à un nouveau don, nous avons pu recommander 7’500 exemplaires à l’imprimeur! (Avec des versets bibliques en dernière page traduits en 4 langues)
Je les reçois ces jours… !
Le w-e du 22-24 janvier, je la présenterai à une rencontre d’évangélistes ?
(…istes : personnes dédiées à faire connaître l’amour de Dieu autour d’eux, à ne pas confondre avec évangélique, qui est une religion issue du protestantisme)http://forumdesevangelistes.org à Leysin (Suisse)
Sur iTunes store, iBook, etc.
Autre chose fantastique :
ma BD Idées Reçues (ainsi que Robi, Marcel et Willy Grunch ) est maintenant disponible en version numérique
en français, anglais, allemand et espagnol.
Ce soir
avec Saahsal le groupe de musique
on se retire tout le w-e pour composer et faire grandir notre art.
Le 13 février, on joue à la case-a-chocs, au-lieu de la musique Rock en Suisse
Que vos pensées pour sois pour nous un engrais fertilisant sur notre créativité ![:]
Auteur/autrice : Atelier Auderset
Le Maitre des saisons (version courte)
[:fr]Pour trouver la version longue de ce texte, cliquez sur ce lien : www.auderset.com/blog/le-maitre-des-saisons
Le temps des semailles
Je réfléchi à une histoire exclusivement dessinée résumant le cœur du message de la Bible.
Le temps de la croissance
L’étincelle dans les yeux de Doc
Je suis totalement absorbé par ce travail, oubliant presque les réalités qui m’entourent durant plusieurs semaines et ne dormant que 4 heures par nuit, mon cœur brûle de passion mais c’est cool, ça m’éclate (un peu comme si je me serais sifflé un shot d’adrénaline en fût).
Ce n’est qu’une fois terminé que je lève le nez de ma planche à dessin, (tiens ?: il y a des gens autour de moi !). A la manière du docteur Emmett Brown (« Retour dans le futur ») dans ses moments d’extase créative, j’attrape un passant pour lui montrer mon dessin sans autres explications. J’observe attentivement les traits de son visage lors de la lecture, et si je vois s’y grimacer la moindre incompréhension, je lui arrache l’esquisse des mains, le laissant en plan avec ses interrogations et aussitôt retourne à ma planche pour imaginer une solution de scénario plus compréhensible.

Le temps de l’hiver
« J’ai finiiii ! »
C’est ce qu’enfant, je criais quand j’avais fini de faire mes besoins…
Mais ici, une fois mon œuvre terminée, (heu… la comparaison s’arrête la, okay !?)
silence, personne ne vient…
Je me retrouve seul avec ma BD. C’est comme si l’acteur pour la suite des opérations avait omis de venir.
(n’a-t’il pas entendu l’appel ? Ne se sent-il pas à la hauteur ? Est-ce toi ?)
Comment faire maintenant parvenir aux gens ce petit livre sans paroles ?
Des alliés au USA
N’y tenant plus, je décide de revêtir pour un temps, l’habit d’un autre, celui du prospecteur. Et après bien des efforts et somme toute, de belles aventures riches en expériences, m’ayant conduit jusqu’au fief de Billy Graham au State (voir : http://www.auderset.com/blog/les-aventures-dauderset-aux-usa)
L’échec, en fin de compte je me suis retrouvé de retour à la case départ sans plus de résultats…
Pourquoi ? Je comptais pourtant sincèrement sur Dieu… (?)
Résigné, je range le livre dans un tiroir, (à côté du projet espagnol)
Et retourne à d’autres projets, mais avant ça…
je dors.
3 ans plus tard
Quelques variétés d’arbres du jardin d’Eden
J’ai parfois l’impression d’être ici-bas une sorte de jardinier, ayant la responsabilité de cultiver des arbres directement importés du jardin d’Eden. Leurs fruits ont un goût de bonne humeur et produisent la foi quand on les croques(carrément !). Ces merveilles, je les dois à Jésus, le Soleil d’Eden. Sans mon lot quotidien de bronzage à ses côtés, mes fruits manqueraient cruellement de vitamines.
Le temps de la récolte
Croire pour croître
Chacun de ces arts demande une attention assidue et poussent très lentement ! Prenez l’oranger musical dans sa formation actuelle par exemple, il n’a pas pris moins de 5 ans avant de donner son premier fruit sous la forme d’un CD rock, pareil que le DVD au goût sucré/acide citronné. Le Bdésier (arbre à BD) lui, profite de soins plus accrus encore et du coup ne prend « qu’un » an ou deux , quand à l’écriture, il grandit encore sous vos yeux en ce moment.
Automne 2015
Le « hasard » a voulu que presque tous les fruits arrivent à maturité en même temps !! Du jamais vu à l’atelier.
L’envoyé
Je suis déjà en train d’arroser un nouvel arbre à BD encore tout petit (autrement dis, je dessine déjà sur la prochaine BD), tout en réfléchissant à la situation, quand j’entends le téléphone me siffler derrière l’épaule. C’est probablement parce que je ne suis pas encore tout à fait sorti de mon dessin, que je n’ai pas posé plus de questions à sa requête étrange. A l’autre bout du sifflet, un médecin propose de me consulter pour me parler de « quelque chose… »…(?).
(bah sûrement un psychiatre en recherche d’un cas désespéré !).
C’est suffisamment étrange pour que j’aie envie de faire la vaisselle… (vi pask je la fais en papotant avec Dieu…) j’ai une pensée forte qui me vient soudain de mon interlocuteur invisible et qui finit d’aiguiser ma curiosité… tiens, tiens, tiens… on dirait bien qu’Il est derrière ce rendez-vous…
Le médecin, un personnage relax mais profond m’explique que le Seigneur l’a mandaté pour créer un groupe de soutien d’A.Auderset.

L’envoyé 2
La naissance de la BD sans paroles
Quelques jour plus tard, je suis en train de me demander comment m’en sortir avec ces récoltes multiples et éminentes, quand un de mes conseillers se pointe à l’atelier:
– Alain, ta BD sans paroles, tu te souviens ?
C’est intolérable quelle ne sorte pas, le monde en a besoin ! alors j’ai consulté 2 amis (l’un d’eux est le médecin !) et ensemble, nous avons décidé d’en financer l’impression de 5’000 exemplaires, voici l’argent !
– Seigneur… sérieux ? Maintenant ?!
J’ai donc assisté à la naissance de la BD sans paroles, (pour la voir : http://www.auderset.com/bd-sans-parole)
ainsi qu’au groupe de soutien Auderset qui pour l’instant a comme principale mission de m’aider à la diffusion de cette dernière.
Le temps des réponses
Une saison pour tout
Suite à cela, – le téléphone me siffle souvent jusque dans mon appart
en voici un de particulièrement significatif :
– Bonjour Alain, on a besoin de ton aide ! On aimerait atteindre avec le message d’amour du Christ les prostituées (dans ma région), mais malheureusement, elles parlent toutes des langues étrangères, tu ne pourrais pas nous créer une BD sans paroles ?
Moi :
– Mais c’est ouf ça !! elle vient de sortir !!!
Quel baume au coeur de voir que tout avait été ainsi prévu d’avance
et que je participe à un projet qui me dépasse à ce point…
Le silence de ces années n’était donc ni une question de retard ou d’échec, mais de saisons.
Seul le Maître du temps les connaît vraiment, que ce soit pour nos vies ou nos projets,
Quoi qu’il arrive, restons confiants en cette main invisible dans laquelle nous les avons déposés.
Quelques jours plus tard, la BD sans paroles est partie pour une association semblable en faveur des prostituées de Genève, (sans même être au courant de l’autre !).
Le livre a été demandé pour différentes prisons dans le monde, ainsi que pour d’autres projets étonnants…
3 semaines ont suffit pour épuiser totalement les stocks !
Ça continue
Grâce à un nouveau don, nous avons pu recommander 7’500 exemplaires à l’imprimeur! (Avec des versets bibliques en dernière page traduits en 4 langues)
Je les reçois ces jours… !
Sur i-tunes store, i-book, etc.
Autre chose fantastique :
ma BD Idées Reçues (ainsi que Robi, Marcel et Willy Grunch ) est maintenant disponible en version numérique
en français, anglais, allemand et espagnol.
Ce soir
avec Saahsal le groupe de musique
on se retire tout le w-e pour composer et faire grandir notre art.
Le 13 février, on joue à la case-a-chocs, au-lieu de la musique Rock en Suisse
Que vos pensées pour sois pour nous un engrais fertilisant sur notre créativité !
[:]
Le cercueil vide
[:fr]
Courrier de « Léa » (nom d’emprunt)
« Je te raconte un petit témoignage : Dans ton atelier, je regardais le grand tableau que tu as dans ton atelier avec le tombeau de Jésus ouvert (Idées reçues 1, p. 39) avec de la terre autour.
Moi, je n’ai pas vu avant que tu me le dises les tombes des autres personnalités autour de celle-ci dans le cimetière.
Cette image me rappelait la terre autour de la tombe de ma fille lorsqu’on l’a enterrée. Il y a tant d’espoir dans ton dessin, en le regardant, je voyais en esprit qu’elle n’est pas dans cette tombe, c’est vrai que sa tombe aussi, comme celle de Jésus que tu as voulu représenter est vide (elle ne contient que le corps mais pas ma fille). En dessinant la tombe de Jésus comme celles dans lesquelles nous enterrons nos morts, tu laisses le Saint Esprit me parler personnellement… me dire que ma fille est ressuscitée avec Jésus Christ. Peut-être est-ce des image prophétiques que tu dessines…
C’est vrai ton dessin est provoquant, il est fort, mais tellement vrai… Jésus est vraiment ressuscité, la mort n’a pas pu le retenir. (…et nos morts ne verront pas l’atrocité du séjour des morts). »
[:]
Interview RCF radio
CHARLIE HEBDO UN AN APRES
[:fr]
Charlie hebdo un an après avec Alain Auderset sur Phare fm[:]
interview D’A.Auderset sur« Willy Grunch 2 »
[:fr]
Extrait d’interview D’A.Auderset
sur sa BD « Willy Grunch 2 »
Décembre 2015 sur France2, Présence protestante
[:]
Interview Saahsal
[:fr]
Interview de Saahsal sur Majestyradio
[:]
Courriers des lecteurs
[:fr]DVD Athée non-Pratiquant
Jean-Louis, Valais
« Bien cher Alain,
J’ai enfin pu prendre le temps pour visionner ton DVD!
Quelle découverte d’Humours et de Vérités!
Bravo, la classe de pouvoir faire voir et surtout ressentir que l’on peut ne pas être seul par des routes vraiment inhabituelles mais tellement révélatrices…
Puisse tout tes spectacles être à l’image de celui là. »
Saahsal
Philippe Schwab, Strasbourg
« Hello,
Je viens d’acheter votre album
Je suis enchanté !
C’est rageur et positif, ponctué de ruptures salutaires avec un poil de métal.
Il y a du déjanté : aucun ennui !
A aucun moment, c’est too much. Vous savez faire part à l’esthétisme à côté de la force, par exemple en mettant à l’honneur des instruments bien lisibles. Vous ne tombez pas dans le risque de la saturation.
Bravo !!!
Et merci pour ce plaisir, ces frissons et, peut-être encore plus loin, cette espérance qui tire vers le haut…
Très très bel album. Superbe couverture aussi ; ça me parle.
Philippe. »
voir l’album
Willy Grunch 2
Emmanuel B, Palaiseau
» Merci BEAUCOUP pour la BD de Grunch2, reçue pour Noël (comme je ne savais pas qui m’envoyait un si gros colis, je l’ai mis sous le sapin;))
Déjà je la trouve au top. La façon dont tu abordes les questions d’amour, du couple, entre autre, est géniale. Tu gardes sans sourciller ton côté hardcore qu’on aime tant, tu ne tombes jamais dans du plus « sympa » ou bisounours, mais reste fidèle à ta street touch !! Big up.
Ma cousine de 16 ans et mon cousin de 20 la regardait à Noël (je l’avais laissé discrètement trainée sur la table basse..); en plein dans ces réflexions, surtout qu’ils ne sont pas chrétiens, ça les fait réfléchir et ils apprécient ton travail, c’est pas « un truc de jésus » au sens péjoratif du terme pour des grands ados du monde 😉
Continue comme ça !! »
voir la BD
[:]
BD en Mongol
[:fr]La BD en Mongol est sortie!
Merci à Joaquim & Co qui a fournie une énergie de fou pour la sortir en un temps record!
voir l’article

[:]
India, 4ème et dernière partie
[:fr]Une histoire vraie, tirée du livre: « Rendez-vous dans la forêt »
India (4ème et dernière partie)
3ème regard…?
En Suisse, fraîchement débarqué de l’avion, je remarque certains détails qui ne m’avaient pas choqué auparavant. Dans cet aéroport, marbré, superpropre, top classe mais froid, rien n’est adapté à la chaleur humaine. L’allée est cernée de magasins de luxe. J’y remarque une employée qui, poussée par la solitude, s’accorde un moment de répit. Le temps d’une discussion, elle quitte son rôle de parfaite vendeuse et me décrit son quotidien:
– Si j’arrive un quart d’heure en retard, je reçois une amende ; on est contrôlés, devons être rentables. Si on ne fait pas attention on perd vite le lien avec la famille et finalement, tous ses amis.
Mon beau pays tout propre connaît lui aussi une sorte de terrible misère cachée… Avant de partir, je lui dis que Dieu pense à elle et qu’elle devrait lui en parler.
Ici aussi, il y a des posters partout. Des pubs aux femmes divinement belles et qui nous regardent de haut, exhibant bijoux et montres tels des talismans à succès. Ces images sont entièrement modelées par la main d’artistes informaticiens. Ce sont des idoles impitoyables, secrètement vénérées, qui enrobent d’une couche de mensonge hypocrite leurs adorateurs en leur faisant croire qu’ils n’en sont pas, mais je ne suis pas dupe ; je vois bien qu’ils sont habillés en tout point pareil à ces images…
Par la fenêtre du train, je ne vois plus la misère des bidonvilles, ni les couleurs vives et contrastées de l’Inde, les sourires spontanés des passants, l’imprévu à chaque coin de rue, la jeunesse abondante, tous ces artisans bricoleurs qui s’inventent les métiers les plus farfelus les uns que les autres pour survivre, ni ces vieux aux barbes blanches et longues, ni leurs yeux pétillants de vie…
Je suis presque choqué de voir les rues désertées, (juste quelques vieux !). Où sont les habitants de mon pays? Sont-ils tous terrés chez eux, hypnotisés par leur écran? Ou y a-t-il eu une catastrophe décimant la quasi-totalité de la population ? Mais que s’est-il passé durant mon absence ? (il suffit que je m’éclipse à peine quelques semaines pour que tout parte en cacahouète !) Peut-être que ce n’est pas ici qu’a eu lieu le bouleversement, mais dans mon regard…
Le premier poster
Un poster avec l’un de mes dessins va
s’afficher bientôt dans les rues de l’Inde,
et telles des graines de l’au-delà, sèmera l’espérance dans le cœur des Indiens
qui le verront…

Pour commander le poster[:de]Aus dem Buch „Verabredungen im Wald“ . Vierte Teil (von vier)
Der dritte Blick…?
Als ich wieder zurück in der Schweiz gelandet bin, bemerke ich einige Details, die mir vorher nicht aufgefallen waren. Der Flughafen ist marmoriert, blitzblanksauber und mondän, aber kühl. Nichts strahlt menschliche Wärme aus. Der Flur ist umgeben von Luxusläden. Ich bemerke am Rande eine Angestellte, die sich in dem verlassenen Geschäft eine Atempause gönnt. Während des Gesprächs hört die perfekte Verkäuferin auf zu schauspielern und beschreibt ihren Alltag:
– Wenn ich eine Viertelstunde zu spät komme, krieg ich ein Bußgeld. Wir werden ständig kontrolliert, müssen rentabel sein. Wenn man nicht aufpasst, verliert man schnell den Draht zur Familie und am Ende hat man sogar keine Freunde mehr.
Auch mein schönes sauberes Land kennt eine Art schreckliche geheime Not… Bevor ich weggehe, sage ich dieser Frau, dass Gott an sie denkt und dass sie mit Ihm darüber reden sollte.
Auch hier sind überall Plakate zu finden. Werbungen mit göttlich schönen Frauen, die uns von oben herab betrachten und mit Schmuck oder Uhren prahlen, als wären es Talismane, die Erfolg versprechen.
Diese Bilder werden komplett von schöpferischen Informatikern gestaltet. Es sind auch erbarmungslose Götzen, die heimlich verehrt werden und die ihre Verehrer anlügen, indem sie ihnen weismachen, dass sie keine Bewunderer wären, aber ich lasse mich nicht beirren. Alle versuchen doch so auszusehen, wie auf diesen Bildern…
Aus dem Zugfenster kann ich weder das Elend der Barackensiedlungen erkennen noch die grellen und bunten Farben Indiens, noch das natürliche Lächeln der Passanten, noch die unerwarteten Ereignisse, die an jeder Straßenecke einen überraschen, noch die zahlreichen Jugendlichen, noch diese vielen handwerklich geschickten Bastler, die sich zum Überleben die urigsten Berufe ausklügeln, noch diese alten Menschen mit langem weißem Bart, noch ihre prickelnde Lebensfreude, die in ihren Augen zu sehen ist…
Ich bin fast darüber geschockt, dass die Straßen so leer sind (es sind nur ein paar Alte zu sehen).
Wo sind die Bewohner meiner Heimat? Verkriechen sie sich alle zu Hause vor ihrem Bildschirm, der sie hypnotisiert? Hat sich eine Katastrophe ereignet, die die Mehrheit der Bevölkerung ausgerottet hat? Was ist denn in meiner Abwesenheit geschehen? (Kaum bin ich weg, und schon geht alles den Bach runter!) Vielleicht hat der Umbruch nicht hier, sondern bloß in meinem Blick stattgefunden…
Das erste Plakat
Ein Plakat mit einer Zeichnung von mir wird bald in Indien auf den Straßen zu sehen sein. Möge es wie Samen aus dem Jenseits Hoffnung im Herzen der Inder säen, die es anschauen werden.

Bestellen das Poster[:en]A story from “Appointment in the forest“
Part 4
Third look… ?
In Switzerland, newly disembarked from the aeroplane, I notice certain details which had not shocked me before. In this airport, marbled, super-clean, top class but cold, nothing is compatible with human warmth. The walkway is surrounded by luxury shops. There I notice a female employee, who, driven by loneliness, allows herself a moment of respite. For the time the discussion lasts, she steps out of her role of perfect saleswoman and describes her daily life to me:
‘If I arrive a quarter of an hour late, I get a fine; they are always checking on us, we have to perform well. If we’re not careful, we soon lose touch with the family and, in the end, all our friends.’
My beautiful, spick and span country is itself also familiar with a kind of dreadful, hidden poverty… Before leaving, I tell her that God is thinking of her and that she should talk to Him about it.
Here too there are posters everywhere. Adverts with divinely beautiful women, who look down on us from above, flaunting jewellery and wristwatches like talismans to success. These pictures are shaped entirely by the hand of artists who are computer experts. They are merciless idols, venerated in secret, who wrap their worshippers in a cloak-like layer of hypocritical untruth, by making them believe that this is not the case, but I am not taken in; I can see perfectly well that they are dressed in every detail exactly the same as these pictures…
Through the window of the train I no longer see the poverty of the slums, nor the vivid, contrasting colours of India, the spontaneous smiles of passers-by, something unexpected at every street-corner, the hordes of young people, all those craftsmen-cum-handymen who dream up the most bizarre jobs – each one stranger than the other – in order to survive, neither those old men with long, white beards, nor their eyes sparkling with life…
I am almost shocked to see the deserted streets (just a few old people!). Where are the inhabitants of my country? Are they all hidden away in their homes, hypnotised by their screens? Or has there been a catastrophe that has decimated practically the whole of the population? What on earth has happened during my absence (all it takes is for me to vanish for barely a few weeks for everything to go down the drain!)?
Maybe it’s not here that the upheaval has taken place, but in my perspective…
The first poster
A poster with one of my drawings is soon going to be stuck on billboards in the streets of India and like seeds from the world beyond will sow hope in the hearts of the Indians who will see it…

To order the poster[:es]India (curata parte)
¿Tercera mirada…?
En suiza, en cuanto desembarco del avión, me doy cuenta de algunos detalles que no me habían chocado antes. En este aeropuerto, de mármol, súper limpio, con mucha clase pero frío, nada se adapta al calor humano. La entrada está repleta de tiendas lujosas. Me fijo en una empleada que, empujada por la soledad, se concede un momento de descanso. Tras un momento de conversación deja su papel de perfecta vendedora y me describe su día a día:
Si llego un cuarto de hora tarde, recibo una multa; estamos controlados, tenemos que ser rentables. Si no tenemos cuidado, enseguida dejamos de relacionarnos con la familia y finalmente, con todos los amigos.
Mi hermoso país tan limpio conoce también una especie de horrible miseria escondida… Antes de irme, le digo que Dios piensa en ella y que debería hablar con él. Aquí también, hay posters por todas partes. Publicidad con mujeres divinamente hermosas que nos observan desde lo alto exhibiendo joyas y relojes como si fueran talismanes para el éxito. Estas imágenes son completamente moldeadas por la mano de artistas informáticos. Son ídolos despiadados, secretamente venerados, que envuelven con una capa de mentira hipócrita a sus adoradores haciéndoles creer que esos no son ellos, pero a mi no me engañan; veo con claridad que su forma de vestir se parece en todo a la de esas imágenes…
Por la ventana del tren, ya no veo la miseria de las chabolas, ni los colores vivos y llenos de contraste de la India, las sonrisas espontáneas de los peatones, lo imprevisto en cada esquina de la calle, la gran cantidad de jóvenes, todos esos artesanos manitas que se inventan los oficios más extravagantes los unos que los otros para poder sobrevivir, ni esos ancianos de barbas blancas y largas, ni sus ojos chispeantes de vida…
Casi me choca ver las calles desiertas (¡solo algunos ancianos!) ¿Dónde están los habitantes de mi país? ¿Están todos escondidos en sus casas, hipnotizados por las pantallas? ¿O ha habido una catástrofe que diezmó la casi totalidad de la población? ¿Pero que ha sucedido durante mi ausencia? (¡basta con que me eclipse un par de semanas para que todo se tuerza!)
Quizá no es aquí donde ha tenido lugar todo este cambio, sino en mi mirada…
El primer poster
Un poster con uno de mis dibujos va a ser pegado próximamente por las calles de la India, y como semillas del más allá, sembrará esperanza en el corazón de los indios que lo van a ver…

Pidan esta ilustración en formato poster [:]

