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Spectacle à Corsier

[:fr]Auderset a Corsier
 
Bonus:
Dimanche 11 septembre 10h00
à l’extérieur au parc Chaplins
Célébration avec témoignages d’A.Auderset
et message de Pierre-Yves Paquier
Suivit d’un repas canadien
 
culte-dimanche-corsier
 
 [:]

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Festiv'été Yverdon

[:fr]Dimanche prochain:
9h15    Ouverture des portes
10h00  Accueil avec cocktail de bienvenue
10h20  Sketch d’accroche d’Alain Auderset
12h15 Stands nourriture
13h15 Concours pâtisseries
13h45 Sketch
14h30 Concours/animations par équipes
15h15 Réouverture des stands de jeux
16h00 Résultats
Festiv'été 2016_Page_1 Festiv'été 2016_Page_2[:]

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Pripri dans le journal

[:fr]Un petit article qui me fait chaud au cœur…..

J’ai souvent des bénévoles qui passent à l’atelier, je l’ai porte toujours dans mon cœur, alors imaginez ce que ça me fait lorsque que je lis ça…

Bonne route notre Pripri qu’on aime tout plein!
Pripri[:]

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Mais allo quoi?!

[:fr]ciseaux
Mais allo quoi ?!
C’est lundi matin, et comme à mon habitude avant de me plonger dans la mêlée d’une journée de travail intense, je passe d’abord dans la quiétude de la forêt,
(ils n’ont pas encore branché de fax sur les arbres, c’est pour ça !).
Je parle de différents trucs avec Dieu et aussi parfois pour qu’Il me guide dans mon travail. Mais apparemment aujourd’hui mon cerveau n’est pas au courant de mes belles résolutions… En effet, des tas de pensées hors sujets, (une rencontre de famille, le film d’hier soir, un papillon) me coupent constamment la parole. Au point que parfois, je ne me rappelle même pas du début de ma propre phrase.
– Halala! Quel piètre interlocuteur je fais… Désolé Seigneur.
Et prout la poésie !
Une légère vapeur s’élève du sol. L’air est doux. Un rayon de soleil ayant réussi à se faufiler dans l’abondance des feuillus me caresse chaleureusement la joue. D’un seul coup, toute la multitude des feuilles de la forêt se met à chuchoter un chant à l’unisson, obéissant au doigt et à l’oeil au signal de départ précis d’un chef d’orchestre invisible qui n’est d’autre que le vent. Les feuilles sont parées de perles d’eau qui étincellent soudainement au contact de la lumière, (comme le ferait la nitro dans les mains d’un gars atteint de Parkinson). Je ne saisis pas toutes les dimensions subtiles de l’hymne de ces feuilles, mais néanmoins j’en perçois vaguement la splendeur (bon, certaines d’entre elles postillonnent un peu).
Allo ?
Quoi qu’il en soit ce vent a d’un coup balayé mes neurones encombrées par la culpabilité pour mettre à jour une idée nouvelle:
Et si ce qui me déconcentre était une tentative désespérée de mon Interlocuteur pour me répondre…? Ha ! Ha ! Ha ! Ça me semble d’un farfelu… mais ok, essayons: je me tais (ce qui est déjà un exploit en soi) et voilà la première pensée qui me vient à l’esprit:
– Tu as une histoire pertinente de Willy Grunch qui fait 5 pages (c’est d’ailleurs à ce moment-même, la seule histoire en tiroir avec ce nombre de page), traduit-la en anglais.
– Pfff et ensuite, j’en fais quoi…? Je ne connais ni journaux, ni éditeur anglophones, mais bon okay : défi accepté !
A peine arrivé à mon atelier, je contacte le pote à qui j’ai pensé durant la balade pour traduire (qui lui en contacte un autre qu’il estime plus doué que lui). Les jours suivants, je m’applique à courir après mes traductions et leurs corrections pour finalement les appliquer dans les bulles (un travail plus fastidieux qu’il n’y parait).
Et maintenant ?
Du haut de la forêt, j’ai une vue panoramique sur mon village en contrebas ainsi que sur ma semaine si vite écoulée. Ma BD est prête okay, mais qu’est ce que je vais bien pouvoir en faire…?
Je suis encore perdu dans la brume amazonienne de mes réflexions lorsque que je m’assois machinalement à mon bureau. Tout à coup, la pile de courrier posé en vrac devant moi attire mon attention (sensible augmentation du suspense ambiant). L’adresse sur l’enveloppe me fait l’effet d’une détonation dans la jungle (et le ciel vide s’emplit d’oiseau qui fuient !): elle provient des USA !
De surprise, je saute de ma chaise et me mets au garde à vous. J’ouvre fébrilement l’enveloppe avec les doigts tout en ayant soin de ne pas déchirer l’adresse (purée ça aurait été plus rapide de l’ouvrir avec le tire-bouchon de mon couteau suisse!)
De jeunes américains m’écrivent ni plus ni moins de leur envoyer 5 pages dessinées pour leur collectif BD!
Les jambes sciées, je suis abasourdi et relâche d’un coup la pression me laissant retomber de tout mon poids sur ma chaise de bureau. Cette dernière, tout autant surprise du choc, accuse le coup en provocant une petite échappée d’air imitant à merveille le bruit de pet inopiné.
Drôle de résultat
Plusieurs semaines plus tard, je reçois la BD imprimée. Oh !oh ! les autres participants ne sont pas des pro. Ce livre n’est qu’un projet de jeunes débutants… Si j’étais prétentieux, je dirais que leur oeuvre à au moins l’avantage de mettre en valeur ma BD (oups ! Je l’ai dit !) Quoi qu’il en soit, c’est mal barré pour « percer au USA »: un tel ouvrage ne dépassera jamais le cadre familial (Les parents étant les seuls à trouver ma-gni-fi-que l’oeuvre de leur progéniture, fut-elle aussi laide qu’un étron qui vient de naitre*).
Le clin de lune
Alors pourquoi fallait-il que j’y participe ? Si seulement cela pouvait impacter un lecteur ou encourager un auteur (ou un parent !) en herbe… Bah, je n’en saurai jamais rien. Mais qui sait, si un jour je suis bien luné, j’entendrai Dieu m’en toucher un mot. De toute façon, je le crois capable de cacher quasi l’entier d’un astre aussi gros que la lune juste pour faire un clin d’oeil à l’un de ses amis… et pour moi, ça vaut bien tous les rêves américains de la terre.
Justine
Quelque temps plus tard, lors d’une balade forestière, j’ai pensé à Justine. C’est une copine que je n’avais plus vu depuis des années. Au lieu de passer à autre chose, je lui ai immédiatement envoyé l’SMS suivant: « Salut, je suis dans la forêt avec Jésus, et on pense à toi ».
Quelques temps plus tard, elle m’a confié qu’elle s’était éloigné de Dieu, mais que mon petit message est arrivé pile-poil et à point nommé pour la ramener à Lui. (Enorme!)
La révélation ultime !
Néanmoins par souci d’honnêteté, je me dois de rajouter que je ne compte plus le nombre de fois où j’ai franchi la porte de mon domicile une lueur fanatique dans l’oeil, bombant le torse pour mieux clamer en triomphe:
– Cette fois, ça y est ! Je crois bien avoir compris un signe divin signifiant que mon art est sur le point de percer ! Fini les pâtes au quotidien, à nous la grande vie ! Chabalabalatatam Carlapatata pifpafpouf ! (c’est du parlé-en-langue et cela doit probablement signifier : « t’inquiète Seigneur, j’ai à nouveau pris des vessies pour des lanternes »)
Sans que cela ne provoque aucun émoi chez mon auditoire familial habitué aux fausses alertes. Heureusement pour moi, j’ai beaucoup d’enfants et donc toujours un cadet sensible à mon effet de scène.
Je dirais même plus
Quoi qu’il en soit, « l’anecdote des 5 pages » a sensiblement amélioré ma manière de communiquer avec Dieu et les gens. Je reste pas mal dur de la feuille, mais j’entends de mieux en mieux la musique. Mais que je sois inspiré ou non, il est un fait indéniable :
Plus on prie, plus il y a des « coïncidences ».
En bref :
Un malentendant se converti avec ma BD!!
Un tout petit échange de courrier vraiment encourageant, je vous laisse le découvrir :
http://www.auderset.com/blog/echange-fb-avec-helene
Kids game Genève
Du 18 au 20 août, je parlerais à pleins pleins d’enfants ! Je l’avais déjà fait l’année passée, c’était tellement fort en émotion de voir comment Dieu agit en eux… La plupart découvrant Dieu pour la première fois…
 
 [:de]Mais allo quoi ?!
C’est lundi matin, et comme à mon habitude avant de me plonger dans la mêlée d’une journée de travail intense, je passe d’abord dans la quiétude de la forêt,
(ils n’ont pas encore branché de fax sur les arbres, c’est pour ça !).
Je parle de différents trucs avec Dieu et aussi parfois pour qu’Il me guide dans mon travail. Mais apparemment aujourd’hui mon cerveau n’est pas au courant de mes belles résolutions… En effet, des tas de pensées hors sujets, (une rencontre de famille, le film d’hier soir, un papillon) me coupent constamment la parole. Au point que parfois, je ne me rappelle même pas du début de ma propre phrase.
– Halala! Quel piètre interlocuteur je fais… Désolé Seigneur.
Et prout la poésie !
Une légère vapeur s’élève du sol. L’air est doux. Un rayon de soleil ayant réussi à se faufiler dans l’abondance des feuillus me caresse chaleureusement la joue. D’un seul coup, toute la multitude des feuilles de la forêt se met à chuchoter un chant à l’unisson, obéissant au doigt et à l’oeil au signal de départ précis d’un chef d’orchestre invisible qui n’est d’autre que le vent. Les feuilles sont parées de perles d’eau qui étincellent soudainement au contact de la lumière, (comme le ferait la nitro dans les mains d’un gars atteint de Parkinson). Je ne saisis pas toutes les dimensions subtiles de l’hymne de ces feuilles, mais néanmoins j’en perçois vaguement la splendeur (bon, certaines d’entre elles postillonnent un peu).
Allo ?
Quoi qu’il en soit ce vent a d’un coup balayé mes neurones encombrées par la culpabilité pour mettre à jour une idée nouvelle:
Et si ce qui me déconcentre était une tentative désespérée de mon Interlocuteur pour me répondre…? Ha ! Ha ! Ha ! Ça me semble d’un farfelu… mais ok, essayons: je me tais (ce qui est déjà un exploit en soi) et voilà la première pensée qui me vient à l’esprit:
– Tu as une histoire pertinente de Willy Grunch qui fait 5 pages (c’est d’ailleurs à ce moment-même, la seule histoire en tiroir avec ce nombre de page), traduit-la en anglais.
– Pfff et ensuite, j’en fais quoi…? Je ne connais ni journaux, ni éditeur anglophones, mais bon okay : défi accepté !
A peine arrivé à mon atelier, je contacte le pote à qui j’ai pensé durant la balade pour traduire (qui lui en contacte un autre qu’il estime plus doué que lui). Les jours suivants, je m’applique à courir après mes traductions et leurs corrections pour finalement les appliquer dans les bulles (un travail plus fastidieux qu’il n’y parait).
Et maintenant ?
Du haut de la forêt, j’ai une vue panoramique sur mon village en contrebas ainsi que sur ma semaine si vite écoulée. Ma BD est prête okay, mais qu’est ce que je vais bien pouvoir en faire…?
Je suis encore perdu dans la brume amazonienne de mes réflexions lorsque que je m’assois machinalement à mon bureau. Tout à coup, la pile de courrier posé en vrac devant moi attire mon attention (sensible augmentation du suspense ambiant). L’adresse sur l’enveloppe me fait l’effet d’une détonation dans la jungle (et le ciel vide s’emplit d’oiseau qui fuient !): elle provient des USA !
De surprise, je saute de ma chaise et me mets au garde à vous. J’ouvre fébrilement l’enveloppe avec les doigts tout en ayant soin de ne pas déchirer l’adresse (purée ça aurait été plus rapide de l’ouvrir avec le tire-bouchon de mon couteau suisse!)
De jeunes américains m’écrivent ni plus ni moins de leur envoyer 5 pages dessinées pour leur collectif BD!
Les jambes sciées, je suis abasourdi et relâche d’un coup la pression me laissant retomber de tout mon poids sur ma chaise de bureau. Cette dernière, tout autant surprise du choc, accuse le coup en provocant une petite échappée d’air imitant à merveille le bruit de pet inopiné.
Drôle de résultat
Plusieurs semaines plus tard, je reçois la BD imprimée. Oh !oh ! les autres participants ne sont pas des pro. Ce livre n’est qu’un projet de jeunes débutants… Si j’étais prétentieux, je dirais que leur oeuvre à au moins l’avantage de mettre en valeur ma BD (oups ! Je l’ai dit !) Quoi qu’il en soit, c’est mal barré pour « percer au USA »: un tel ouvrage ne dépassera jamais le cadre familial (Les parents étant les seuls à trouver ma-gni-fi-que l’oeuvre de leur progéniture, fut-elle aussi laide qu’un étron qui vient de naitre*).
Le clin de lune
Alors pourquoi fallait-il que j’y participe ? Si seulement cela pouvait impacter un lecteur ou encourager un auteur (ou un parent !) en herbe… Bah, je n’en saurai jamais rien. Mais qui sait, si un jour je suis bien luné, j’entendrai Dieu m’en toucher un mot. De toute façon, je le crois capable de cacher quasi l’entier d’un astre aussi gros que la lune juste pour faire un clin d’oeil à l’un de ses amis… et pour moi, ça vaut bien tous les rêves américains de la terre.
Justine
Quelque temps plus tard, lors d’une balade forestière, j’ai pensé à Justine. C’est une copine que je n’avais plus vu depuis des années. Au lieu de passer à autre chose, je lui ai immédiatement envoyé l’SMS suivant: « Salut, je suis dans la forêt avec Jésus, et on pense à toi ».
Quelques temps plus tard, elle m’a confié qu’elle s’était éloigné de Dieu, mais que mon petit message est arrivé pile-poil et à point nommé pour la ramener à Lui. (Enorme!)
La révélation ultime !
Néanmoins par souci d’honnêteté, je me dois de rajouter que je ne compte plus le nombre de fois où j’ai franchi la porte de mon domicile une lueur fanatique dans l’oeil, bombant le torse pour mieux clamer en triomphe:
– Cette fois, ça y est ! Je crois bien avoir compris un signe divin signifiant que mon art est sur le point de percer ! Fini les pâtes au quotidien, à nous la grande vie ! Chabalabalatatam Carlapatata pifpafpouf ! (c’est du parlé-en-langue et cela doit probablement signifier : « t’inquiète Seigneur, j’ai à nouveau pris des vessies pour des lanternes »)
Sans que cela ne provoque aucun émoi chez mon auditoire familial habitué aux fausses alertes. Heureusement pour moi, j’ai beaucoup d’enfants et donc toujours un cadet sensible à mon effet de scène.
Je dirais même plus
Quoi qu’il en soit, « l’anecdote des 5 pages » a sensiblement amélioré ma manière de communiquer avec Dieu et les gens. Je reste pas mal dur de la feuille, mais j’entends de mieux en mieux la musique. Mais que je sois inspiré ou non, il est un fait indéniable :
Plus on prie, plus il y a des « coïncidences ».
En bref :
Un malentendant se converti avec ma BD!!
Un tout petit échange de courrier vraiment encourageant, je vous laisse le découvrir :
http://www.auderset.com/blog/echange-fb-avec-helene
Kids game Genève
Du 18 au 20 août, je parlerais à pleins pleins d’enfants ! Je l’avais déjà fait l’année passée, c’était tellement fort en émotion de voir comment Dieu agit en eux… La plupart découvrant Dieu pour la première fois…
[:en]Mais allo quoi ?!
C’est lundi matin, et comme à mon habitude avant de me plonger dans la mêlée d’une journée de travail intense, je passe d’abord dans la quiétude de la forêt,
(ils n’ont pas encore branché de fax sur les arbres, c’est pour ça !).
Je parle de différents trucs avec Dieu et aussi parfois pour qu’Il me guide dans mon travail. Mais apparemment aujourd’hui mon cerveau n’est pas au courant de mes belles résolutions… En effet, des tas de pensées hors sujets, (une rencontre de famille, le film d’hier soir, un papillon) me coupent constamment la parole. Au point que parfois, je ne me rappelle même pas du début de ma propre phrase.
– Halala! Quel piètre interlocuteur je fais… Désolé Seigneur.
Et prout la poésie !
Une légère vapeur s’élève du sol. L’air est doux. Un rayon de soleil ayant réussi à se faufiler dans l’abondance des feuillus me caresse chaleureusement la joue. D’un seul coup, toute la multitude des feuilles de la forêt se met à chuchoter un chant à l’unisson, obéissant au doigt et à l’oeil au signal de départ précis d’un chef d’orchestre invisible qui n’est d’autre que le vent. Les feuilles sont parées de perles d’eau qui étincellent soudainement au contact de la lumière, (comme le ferait la nitro dans les mains d’un gars atteint de Parkinson). Je ne saisis pas toutes les dimensions subtiles de l’hymne de ces feuilles, mais néanmoins j’en perçois vaguement la splendeur (bon, certaines d’entre elles postillonnent un peu).
Allo ?
Quoi qu’il en soit ce vent a d’un coup balayé mes neurones encombrées par la culpabilité pour mettre à jour une idée nouvelle:
Et si ce qui me déconcentre était une tentative désespérée de mon Interlocuteur pour me répondre…? Ha ! Ha ! Ha ! Ça me semble d’un farfelu… mais ok, essayons: je me tais (ce qui est déjà un exploit en soi) et voilà la première pensée qui me vient à l’esprit:
– Tu as une histoire pertinente de Willy Grunch qui fait 5 pages (c’est d’ailleurs à ce moment-même, la seule histoire en tiroir avec ce nombre de page), traduit-la en anglais.
– Pfff et ensuite, j’en fais quoi…? Je ne connais ni journaux, ni éditeur anglophones, mais bon okay : défi accepté !
A peine arrivé à mon atelier, je contacte le pote à qui j’ai pensé durant la balade pour traduire (qui lui en contacte un autre qu’il estime plus doué que lui). Les jours suivants, je m’applique à courir après mes traductions et leurs corrections pour finalement les appliquer dans les bulles (un travail plus fastidieux qu’il n’y parait).
Et maintenant ?
Du haut de la forêt, j’ai une vue panoramique sur mon village en contrebas ainsi que sur ma semaine si vite écoulée. Ma BD est prête okay, mais qu’est ce que je vais bien pouvoir en faire…?
Je suis encore perdu dans la brume amazonienne de mes réflexions lorsque que je m’assois machinalement à mon bureau. Tout à coup, la pile de courrier posé en vrac devant moi attire mon attention (sensible augmentation du suspense ambiant). L’adresse sur l’enveloppe me fait l’effet d’une détonation dans la jungle (et le ciel vide s’emplit d’oiseau qui fuient !): elle provient des USA !
De surprise, je saute de ma chaise et me mets au garde à vous. J’ouvre fébrilement l’enveloppe avec les doigts tout en ayant soin de ne pas déchirer l’adresse (purée ça aurait été plus rapide de l’ouvrir avec le tire-bouchon de mon couteau suisse!)
De jeunes américains m’écrivent ni plus ni moins de leur envoyer 5 pages dessinées pour leur collectif BD!
Les jambes sciées, je suis abasourdi et relâche d’un coup la pression me laissant retomber de tout mon poids sur ma chaise de bureau. Cette dernière, tout autant surprise du choc, accuse le coup en provocant une petite échappée d’air imitant à merveille le bruit de pet inopiné.
Drôle de résultat
Plusieurs semaines plus tard, je reçois la BD imprimée. Oh !oh ! les autres participants ne sont pas des pro. Ce livre n’est qu’un projet de jeunes débutants… Si j’étais prétentieux, je dirais que leur oeuvre à au moins l’avantage de mettre en valeur ma BD (oups ! Je l’ai dit !) Quoi qu’il en soit, c’est mal barré pour « percer au USA »: un tel ouvrage ne dépassera jamais le cadre familial (Les parents étant les seuls à trouver ma-gni-fi-que l’oeuvre de leur progéniture, fut-elle aussi laide qu’un étron qui vient de naitre*).
Le clin de lune
Alors pourquoi fallait-il que j’y participe ? Si seulement cela pouvait impacter un lecteur ou encourager un auteur (ou un parent !) en herbe… Bah, je n’en saurai jamais rien. Mais qui sait, si un jour je suis bien luné, j’entendrai Dieu m’en toucher un mot. De toute façon, je le crois capable de cacher quasi l’entier d’un astre aussi gros que la lune juste pour faire un clin d’oeil à l’un de ses amis… et pour moi, ça vaut bien tous les rêves américains de la terre.
Justine
Quelque temps plus tard, lors d’une balade forestière, j’ai pensé à Justine. C’est une copine que je n’avais plus vu depuis des années. Au lieu de passer à autre chose, je lui ai immédiatement envoyé l’SMS suivant: « Salut, je suis dans la forêt avec Jésus, et on pense à toi ».
Quelques temps plus tard, elle m’a confié qu’elle s’était éloigné de Dieu, mais que mon petit message est arrivé pile-poil et à point nommé pour la ramener à Lui. (Enorme!)
La révélation ultime !
Néanmoins par souci d’honnêteté, je me dois de rajouter que je ne compte plus le nombre de fois où j’ai franchi la porte de mon domicile une lueur fanatique dans l’oeil, bombant le torse pour mieux clamer en triomphe:
– Cette fois, ça y est ! Je crois bien avoir compris un signe divin signifiant que mon art est sur le point de percer ! Fini les pâtes au quotidien, à nous la grande vie ! Chabalabalatatam Carlapatata pifpafpouf ! (c’est du parlé-en-langue et cela doit probablement signifier : « t’inquiète Seigneur, j’ai à nouveau pris des vessies pour des lanternes »)
Sans que cela ne provoque aucun émoi chez mon auditoire familial habitué aux fausses alertes. Heureusement pour moi, j’ai beaucoup d’enfants et donc toujours un cadet sensible à mon effet de scène.
Je dirais même plus
Quoi qu’il en soit, « l’anecdote des 5 pages » a sensiblement amélioré ma manière de communiquer avec Dieu et les gens. Je reste pas mal dur de la feuille, mais j’entends de mieux en mieux la musique. Mais que je sois inspiré ou non, il est un fait indéniable :
Plus on prie, plus il y a des « coïncidences ».
En bref :
Un malentendant se converti avec ma BD!!
Un tout petit échange de courrier vraiment encourageant, je vous laisse le découvrir :
http://www.auderset.com/blog/echange-fb-avec-helene
Kids game Genève
Du 18 au 20 août, je parlerais à pleins pleins d’enfants ! Je l’avais déjà fait l’année passée, c’était tellement fort en émotion de voir comment Dieu agit en eux… La plupart découvrant Dieu pour la première fois…
[:es]Mais allo quoi ?!
C’est lundi matin, et comme à mon habitude avant de me plonger dans la mêlée d’une journée de travail intense, je passe d’abord dans la quiétude de la forêt,
(ils n’ont pas encore branché de fax sur les arbres, c’est pour ça !).
Je parle de différents trucs avec Dieu et aussi parfois pour qu’Il me guide dans mon travail. Mais apparemment aujourd’hui mon cerveau n’est pas au courant de mes belles résolutions… En effet, des tas de pensées hors sujets, (une rencontre de famille, le film d’hier soir, un papillon) me coupent constamment la parole. Au point que parfois, je ne me rappelle même pas du début de ma propre phrase.
– Halala! Quel piètre interlocuteur je fais… Désolé Seigneur.
Et prout la poésie !
Une légère vapeur s’élève du sol. L’air est doux. Un rayon de soleil ayant réussi à se faufiler dans l’abondance des feuillus me caresse chaleureusement la joue. D’un seul coup, toute la multitude des feuilles de la forêt se met à chuchoter un chant à l’unisson, obéissant au doigt et à l’oeil au signal de départ précis d’un chef d’orchestre invisible qui n’est d’autre que le vent. Les feuilles sont parées de perles d’eau qui étincellent soudainement au contact de la lumière, (comme le ferait la nitro dans les mains d’un gars atteint de Parkinson). Je ne saisis pas toutes les dimensions subtiles de l’hymne de ces feuilles, mais néanmoins j’en perçois vaguement la splendeur (bon, certaines d’entre elles postillonnent un peu).
Allo ?
Quoi qu’il en soit ce vent a d’un coup balayé mes neurones encombrées par la culpabilité pour mettre à jour une idée nouvelle:
Et si ce qui me déconcentre était une tentative désespérée de mon Interlocuteur pour me répondre…? Ha ! Ha ! Ha ! Ça me semble d’un farfelu… mais ok, essayons: je me tais (ce qui est déjà un exploit en soi) et voilà la première pensée qui me vient à l’esprit:
– Tu as une histoire pertinente de Willy Grunch qui fait 5 pages (c’est d’ailleurs à ce moment-même, la seule histoire en tiroir avec ce nombre de page), traduit-la en anglais.
– Pfff et ensuite, j’en fais quoi…? Je ne connais ni journaux, ni éditeur anglophones, mais bon okay : défi accepté !
A peine arrivé à mon atelier, je contacte le pote à qui j’ai pensé durant la balade pour traduire (qui lui en contacte un autre qu’il estime plus doué que lui). Les jours suivants, je m’applique à courir après mes traductions et leurs corrections pour finalement les appliquer dans les bulles (un travail plus fastidieux qu’il n’y parait).
Et maintenant ?
Du haut de la forêt, j’ai une vue panoramique sur mon village en contrebas ainsi que sur ma semaine si vite écoulée. Ma BD est prête okay, mais qu’est ce que je vais bien pouvoir en faire…?
Je suis encore perdu dans la brume amazonienne de mes réflexions lorsque que je m’assois machinalement à mon bureau. Tout à coup, la pile de courrier posé en vrac devant moi attire mon attention (sensible augmentation du suspense ambiant). L’adresse sur l’enveloppe me fait l’effet d’une détonation dans la jungle (et le ciel vide s’emplit d’oiseau qui fuient !): elle provient des USA !
De surprise, je saute de ma chaise et me mets au garde à vous. J’ouvre fébrilement l’enveloppe avec les doigts tout en ayant soin de ne pas déchirer l’adresse (purée ça aurait été plus rapide de l’ouvrir avec le tire-bouchon de mon couteau suisse!)
De jeunes américains m’écrivent ni plus ni moins de leur envoyer 5 pages dessinées pour leur collectif BD!
Les jambes sciées, je suis abasourdi et relâche d’un coup la pression me laissant retomber de tout mon poids sur ma chaise de bureau. Cette dernière, tout autant surprise du choc, accuse le coup en provocant une petite échappée d’air imitant à merveille le bruit de pet inopiné.
Drôle de résultat
Plusieurs semaines plus tard, je reçois la BD imprimée. Oh !oh ! les autres participants ne sont pas des pro. Ce livre n’est qu’un projet de jeunes débutants… Si j’étais prétentieux, je dirais que leur oeuvre à au moins l’avantage de mettre en valeur ma BD (oups ! Je l’ai dit !) Quoi qu’il en soit, c’est mal barré pour « percer au USA »: un tel ouvrage ne dépassera jamais le cadre familial (Les parents étant les seuls à trouver ma-gni-fi-que l’oeuvre de leur progéniture, fut-elle aussi laide qu’un étron qui vient de naitre*).
Le clin de lune
Alors pourquoi fallait-il que j’y participe ? Si seulement cela pouvait impacter un lecteur ou encourager un auteur (ou un parent !) en herbe… Bah, je n’en saurai jamais rien. Mais qui sait, si un jour je suis bien luné, j’entendrai Dieu m’en toucher un mot. De toute façon, je le crois capable de cacher quasi l’entier d’un astre aussi gros que la lune juste pour faire un clin d’oeil à l’un de ses amis… et pour moi, ça vaut bien tous les rêves américains de la terre.
Justine
Quelque temps plus tard, lors d’une balade forestière, j’ai pensé à Justine. C’est une copine que je n’avais plus vu depuis des années. Au lieu de passer à autre chose, je lui ai immédiatement envoyé l’SMS suivant: « Salut, je suis dans la forêt avec Jésus, et on pense à toi ».
Quelques temps plus tard, elle m’a confié qu’elle s’était éloigné de Dieu, mais que mon petit message est arrivé pile-poil et à point nommé pour la ramener à Lui. (Enorme!)
La révélation ultime !
Néanmoins par souci d’honnêteté, je me dois de rajouter que je ne compte plus le nombre de fois où j’ai franchi la porte de mon domicile une lueur fanatique dans l’oeil, bombant le torse pour mieux clamer en triomphe:
– Cette fois, ça y est ! Je crois bien avoir compris un signe divin signifiant que mon art est sur le point de percer ! Fini les pâtes au quotidien, à nous la grande vie ! Chabalabalatatam Carlapatata pifpafpouf ! (c’est du parlé-en-langue et cela doit probablement signifier : « t’inquiète Seigneur, j’ai à nouveau pris des vessies pour des lanternes »)
Sans que cela ne provoque aucun émoi chez mon auditoire familial habitué aux fausses alertes. Heureusement pour moi, j’ai beaucoup d’enfants et donc toujours un cadet sensible à mon effet de scène.
Je dirais même plus
Quoi qu’il en soit, « l’anecdote des 5 pages » a sensiblement amélioré ma manière de communiquer avec Dieu et les gens. Je reste pas mal dur de la feuille, mais j’entends de mieux en mieux la musique. Mais que je sois inspiré ou non, il est un fait indéniable :
Plus on prie, plus il y a des « coïncidences ».
En bref :
Un malentendant se converti avec ma BD!!
Un tout petit échange de courrier vraiment encourageant, je vous laisse le découvrir :
http://www.auderset.com/blog/echange-fb-avec-helene
Kids game Genève
Du 18 au 20 août, je parlerais à pleins pleins d’enfants ! Je l’avais déjà fait l’année passée, c’était tellement fort en émotion de voir comment Dieu agit en eux… La plupart découvrant Dieu pour la première fois…
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Echange FB avec Hélène

[:fr]coeur cov2
 
Bonjour Alain,
Dans mon église nous avons une personne sourde chrétienne,
que j’accompagne depuis bientôt 3 ans.

Hier nous étions chez moi avec un autre monsieur sourd
qui veut en savoir plus sur Jesus.

Nous lui avons expliqué l’évangile en langue des signes
mais c’était franchement pas simple d’expliquer des notions spirituelles.
J’insistais sur le péché, la repentance…

 
Puis je suis allée chercher un petit livret que tu as fait,
ça explique l’évangile juste avec des images.

Là ça lui a parlé direct,
et il posait des questions au fur et à mesure qu’il avançait dans sa « lecture ».

Puis quand il a vu le petit bonhomme « propre » et la croix en sang par terre,
il a fait « oh! Le péché n’est plus la, il est sur la croix ! ».

Petit à petit il a vraiment compris
et il a résumé « donc Jésus nous sauve du péché ».

Il voulait recevoir Jésus aussi
mais par pudeur il préférait le faire seul chez lui.

Donc on lui a expliqué comment faire
et on a continué à lui partager nos témoignages.

Voilà tout ça pour t’encourager
et te remercier pour tes dessins
qui sont vraiment des outils à la gloire de Dieu.

Tes petits livrets parlent aux sourds,
et je pense que ça peut aussi parler aux enfants

Sois béni Alain !
Hélène
 
C’est énorme ton message!!!
Quel encouragement pour moi
et tout ceux qui travaillent avec moi à l’atelier!

Tu accepterais que je publie tel quel ton message?
Ça serait un tel encouragement aussi pour tous ceux qui me soutiennent…

Alain
 
Oui pas de soucis vas y !
Contente que ça vous encourage.
Je vais en commander plusieurs de ces petits livrets
c’est tellement pratique. Merci pour ton don
Hélène
 
La BD sans parole
La page Facebook
 
 [:de]coeur cov2
 
Guten Tag Alain,
Wir haben in unserer Kirche eine gehörlose Christin, die ich seit nahezu 3 Jahren begleite.
Gestern waren wir zusammen mit einem anderen gehörlosen Mann bei mir zu Hause. Er möchte mehr über Jesus erfahren.
Wir haben ihm das Evangelium in Gebärdensprache erklärt, aver es war ehrlich gesagt nicht einfach die geistigen Belange zu erklären. Ich legte besondere Betonung auf die Sünde, die Reue…

Dann holte ich ein kleines Büchlein, das du gemacht hast, es erklärt das Evangelium nur mit Bildern.
Das, das hat ihn direkt angesprochen, und er stellte laufend Fragen, während er es « las ».
Dann, als er den kleinen Mann « sauber » sah und das Kreuz blutig am Boden, sagte er « oh! die Sünde ist nicht mehr da, sie ist auf dem Kreuz! ».
Nach und nach hat er wirklich verstanden und zusammengefasst « also rettet Jesus uns von der Sünde ».
Er wollte Jesus auch empfangen, aber aus Schamgefühl wollte er es lieber bei sich zu Hause tun.
Also haben wir ihm erklärt, was zu tun ist, und haben weitere Zeugnisse mit ihm geteilt.
Dies, um dich zu ermutigen, und dir für deine Zeichnungen zu danken, die wirklich Werkzeuge zum Ruhme Gottes sind.
Deine kleinen Bücher sprechen zu Gehörlosen und ich denke, sie könnten auch Kinder ansprechen. 
Sei gesegnet, Alain !
Hélène
 
Deine Nachricht ist enorm!!!
Welch Ermutigung für mich und alle, die mit mir in meinem Atelier arbeiten!

Bist du damit einverstanden, dass ich deine Nachricht – so wie sie ist – publiziere ?
Es wäre solch eine Ermutigung für alle, die mich unterstützen…

Alain
 
Ja, kein Problem, mach nur !
Schön, dass es dich ermutigt hat.
Ich werde mehrere dieser kleinen Bücher bestellen.
Es ist so praktisch. Danke für deine Gabe
Hélène
Komik ohne Worte
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 [:en]coeur cov2
 
Hi Alain,
In my church we have a deaf Christian I have been helping for almost three years now.
Yesterday we were at my home with another deaf gentleman who wants to know more about Jesus.

We explained the gospel to him in sign language but it honestly wasn’t easy to explain spiritual ideas.
I was going on about sin, repentance…
Then I went to get a little booklet that you made, it explains the gospel just with pictures.
Straightaway that spoke right to him, and he kept on asking questions as he went on in his ‘reading’.
Then, when he saw the ‘clean’ little guy and the cross covered in blood on the ground, he went, ‘Oh! The sin isn’t there any more, it’s on the cross!’

Little by little he really understood, and he summed it up ‘So Jesus saves us from our sin.’
He wanted to receive Jesus too, but, because of his reserve, preferred to do this on his own at home.
So we explained to him how to do it and went on to share our testimonies with him.
All of that was to encourage you and thank you for your pictures which really are tools to the glory of God.
Your little booklets speak to the deaf, and I think that they can also speak to children.


God bless, Alain!
Hélène

 
Your message is terrific!!!
What an encouragement for me and all who work with me in the studio!
Would you mind if I published your message just as it is?

It would be such an encouragement for all those who support me too…
Alain
 
Yes, no problem, go ahead! 
Pleased that it’s an encouragement for you.

I am going to order several of those little booklets – they’re so convenient.
Thanks for your gift
Hélène
 
A cartoon book without words
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 [:]

Publié le

Mon fils

[:fr]

Silascaillou
N’importe quoi !

Vous avez déjà entendu ça de potes incroyants : « Bah Dieu, c’est plus un concept, une force, une énergie lointaine, etc… » ? Et parfois même des croyants, malgré leur théorie, vivent au quotidien comme si c’était le cas.
C’est tellement loin de ce qu’en dit Jésus : Dieu, c’est ton Papa.

Démonstration

Je vais vous décrire cash ce que ressent un papa pour son fils. J’ai écrit cette lettre concernant Silas, mon garçon.
Lisez-la en remplaçant ce qui est en BLEU,(ou en capitales) par votre nom. Adaptez-le à votre personne et dites-vous que Dieu vous voit pareil !… Et même pire mieux, pask moi je suis loin d’être parfait, okay !?

Silas

  Je me souviens de la première fois que nous nous sommes rencontrés, c’est comme si c’était hier.C’est le matin, et alors qu’IL vient de sortir de sa maman telle une merveille naissant d’une merveille… tout en admiration, je LE tiens à bout de bras !

  Je comprends alors que ma vie ne sera plus jamais la même (un peu comme si je tenais le billet gagnant de la loterie !). Sans encore LE connaître, je L’aime déjà tellement, tellement fort… Durant
ses premiers mois,
IL a l’air de subir le jet lag de son « voyage » : c’est vrai que pour un bébé, s’adapter à notre univers, ça doit être quelque chose… Que ce soit en poussette ou à l’africaine (avec un pagne) tout contre mon cœur, je me suis beaucoup baladé avec LUI et avec Dieu dans la forêt. Pas de doute que des émanations de nos discussions soient retombées sur LUI. J’aime LE
bercer et danser avec LUI sur des percussions, ça l’apaise et IL finit toujours par S’endormir. Je passe beaucoup de temps avec LUI
(ainsi qu’avec sa sœur). Tout en jouant de la guitare, je veille sur EUX des après-midi entiers sur les places de jeux ou au bord de l’eau. Je crois que le son de la guitare LES rassure, car ILS me savent pas loin. Petit à petit, j’apprends à connaître et à découvrir la personnalité de MON PETIT GARÇON.

  C’est quelqu’un de très sensible à son prochain. Avec SA curiosité surdéveloppée, IL a le pouvoir d’enchanter SON entourage rien qu’avec SES mille questions improbables et SES réflexions pertinentes. IL a le pouvoir de transformer le plus banal des moments en un souvenir exceptionnel. Le caillou le plus quelconque trouvé par terre, une fois entre SES mains, devient une pierre précieuse ! IL joue si bien aux percussions, sur les casseroles de la cuisine, qu’avec sa mère nous sommes convaincus d’être en face d’un prodige. Nous avons rassemblé toutes nos économies et LUI avons acheté sa première batterie pour SES 6 ans. Ses professeurs ne tarissent pas d’éloges que, je l’avoue, nous prenons un peu pour nous… (Je pensais que c’était moi qui montrais à mes enfants ce qu’était la vie, mais ce sont EUX qui me l’ont appris pour de vrai !)

  Puis, vient le temps de l’adolescence, un passage obligé qui instaure une distance avec ses parents afin de quitter le monde de l’enfance pour mieux rejoindre celui des adultes. Ces adultes avec leur réticence à montrer leurs sentiments réels et à toujours jouer le jeu des apparences ! MON FILS et moi avons toujours été transparents l’un envers l’autre : allons-nous perdre cette qualité dans notre relation ?

  Alors, que je m’en inquiétais et en parlais à Dieu, j’ai remarqué les regards furtifs et bienveillants de MON FILS, SES tapes sur mon épaule, SES paroles pour me défendre quand quelqu’un cherche à me dénigrer, les films qu’on se regarde parfois tard le soir et les pots qu’on se boit ensemble… Ce sont des petites choses de tous les jours, mais elles sont aussi fortes que l’étreinte du petit enfant qui courait pour s’abandonner dans mes bras !

  J’ai parfois un peu l’impression que c’est maintenant LUI qui veille sur moi. Peut-être est-ce le signe qui signifie qu’IL est prêt, à son tour, à devenir papa ?!

  Aujourd’hui, nous travaillons tous les deux à l’atelier de BD.  IL transporte et prépare les livres pour les livraisons, répare ici et là notre vieille baraque, encadre les bénévoles avec beaucoup de gentillesse, aide au coloriage de mes dessins et compose les bandes originales de mes productions. IL trouve des sons, les organise, les harmonise et crée des univers oniriques en musique avec une aisance naturelle déconcertante !

  Avec sa maman fraîchement sortie de l’école de jazz, le voisin du dessus et sa sœur, et un pote avec qui IL joue déjà dans d’autres groupes (métal et jazz), nous jouons tous les deux dans le même groupe de rock. Nous nous produisons sur diverses scènes et vivons ensemble l’aventure de ces tournées ! SILAS à l’œil. IL a cette capacité de voir à travers des apparences que se donnent les gens et un don pour démonter les idées reçues d’un bon mot. IL me fait trop rire. J’aime SA compagnie. C’est agréable de discuter avec LUI, car IL s’arrange toujours pour vous mettre à l’aise. J’aime vraiment MON FILS pour qui IL est, je l’aime profondément et probablement plus que moi-même… J’aurai accompli beaucoup de belles choses dans ma vie, mais SILAS est – avec son frère et ses sœurs – ma plus belle réussite !!

(Extrait du livre Rendez-Vous Dans la Forêt 2, à paraître en octobre 2016)

Le village des Auderset

Un journaliste du journal la Liberté (le plus grand journal de la région Fribourg) était dans l’église lorsque je témoignais et il a écrit cet article :
http://www.auderset.com/medias/presse/journal-la-liberte-le-petit-gars-qui-navait-aucun-talent

(pis comme ça vous verrez comme ma barbe a grandi!)
Let’s pray !!!

Mes BD dans un HyperU
en France :
http://www.auderset.com/blog/bd-dans-lhyper-u-de-pontarlier

37,5 Millions !!
Mon dessin-animé présent sur différentes plateformes de Facebook a eu plus de 37,5 millions de vues !!!
(Merci de prier pour qu’Il nous montre que faire de cela)

Vacances ?
Que vous ayez des vacances ou non, que les temps à venir soient bénis pour vous et vos proches.
Souvenez-vous : Papa vous aime tellement, tellement, tellement…

Alain.

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